Les troubles de l’attention et la naturopathie

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Saviez-vous qu’il existe un lien entre les troubles de concentration et d’hyperactivité (TDAH) et l’alimentation? Un débalancement du taux de sucre pourrait expliquer une partie du problème.  

Est-ce que votre enfant souffre d’hypoglycémie? Est-ce que ses troubles de concentration et d’hyperactivité sont reliés à son alimentation? En naturopathie, nous considérons qu’une des causes du problème du trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) peut résulter d’un débalancement du taux de sucre.

Dans la plupart des cas d’enfants atteints du TDAH, l'origine de la maladie n'est pas connue avec précision; ses causes sont multifactorielles. Le traitement classique est basé sur la combinaison de la thérapie comportementale et psychologique et la pharmacothérapie.

La pharmacothérapie est souvent associée à des effets secondaires indésirables, tels que la perte d'appétit et de poids, l’inhibition de la croissance, des douleurs abdominales, des maux de tête, des troubles du sommeil et une pression artérielle élevée. Dans les dernières années, une grande attention a été consacrée à la question d'un régime alimentaire approprié dans cette maladie, en particulier lorsque la pharmacothérapie standard n'est pas efficace. L’alimentation a toujours un rôle à jouer.

Petite anecdote

Je m’en souviendrais toujours… Nous étions au restaurant pour fêter l’anniversaire de grand-maman Danielle. Nous étions tous assis autour de la table avec mes 2 enfants, et leur cousine qui avait à l’époque 3 ans. Tout au long du repas, les enfants étaient demeurés assis en train de dessiner, de parler, de regarder des livres… Malgré le temps qui passait, les enfants étaient calmes. Vient le moment du dessert, un gâteau forêt-noire. Malgré mes profondes convictions, j’ai laissé mes enfants consommer une pointe de ce gâteau « chimique ». Dès que le gâteau fut terminé, l’effet fut simultané, les trois enfants couraient autour de la table en criant. Le grand-père n’y comprenait rien, il se fâchait, la tension montait… Que se passait-il? Le sucre et les colorants excitent et polluent le cerveau de nos enfants.

Effectivement, des chercheurs à l’université Yale ont testé l’effet du sucre sur les enfants. Ils ont donné du sucre blanc aux enfants et ont mesuré le taux d’adrénaline dans leur sang avant la consommation de sucre et après. Ils ont découvert que ce taux était 10 fois supérieur après avoir absorbé du sucre. L’adrénaline est une substance chimique qui fait battre le cœur et prépare la personne à se défendre, à combattre ou à courir lors de danger. Donc, il est normal que les enfants soient énervés avec du sucre. Ces recherches ont prouvé que les enfants étaient irritables, anxieux et qu’ils éprouvaient des difficultés de concentration après avoir absorbé du sucre.1

Où le sucre se cache-t-il?

Quand je parle de sucre, j’entends aussi tous les produits raffinés tels que le pain blanc, les pâtes blanches, les jus, et même l’excès de fruits. Bien sur, je fais allusion aussi aux friandises, aux « slushs », aux crèmes glacées, aux pâtisseries, aux biscuits et compagnie…

Les enfants adorent tout ce qui est blanc : pâte, pain, fromage, lait, patate… avec un peu de rouge, le ketchup qui, en passant, n’est que du sucre.

Pourquoi doit-on éviter le sucre?

Normalement, l’insuline est sécrétée dans le sang en proportion adéquate et au bon moment pour faire baisser le taux de glucose qui augmente après un repas. Son action est dite hypoglycémiante et régulatrice. Chez un enfant qui souffre d’hypoglycémie, le pancréas décode mal l’arrivée d’un surplus de glucose dans le sang. Il est hypersensible aux sucres concentrés et raffinés.

Les aliments sont catégorisés selon leur incidence à augmenter le taux de sucre dans le sang (index glycémique). Les aliments à index glycémique élevé, soit 60 et plus, vont favoriser une sécrétion exagérée d’insuline par le pancréas. Un pic d’insuline va ensuite engendrer une baisse de sucre trop importante qui se fera sentir par différents symptômes désagréables : la fatigue, une difficulté de concentration, de l’impatience, de l’irritabilité, des colères, etc. Le corps se sent continuellement en sensation de manque, l’enfant grignotera à toute heure de la journée.

Par exemple, l’index glycémique d’un fruit frais est autour de 30 alors que le sucre blanc qui se retrouve dans les biscuits, gâteaux et confiseries est à 75. Il a été constaté que la consommation de produits alimentaires à faible indice glycémique permet de réduire les symptômes chez certains enfants hyperactifs.2

Votre enfant éprouve-t-il un déséquilibre de la glycémie?

  • Goût pour le sucre, les sucreries
  • Rage de faim, besoin de grignoter entre les repas
  • Impatience et irritabilité avant les repas
  • Bonne humeur après les repas
  • Besoin de jus entre les repas
  • Sensible à la contrariété
  • Grande fatigue par période dans la journée, entre les repas
  • Instabilité émotionnelle : tantôt calme tantôt fébrile
  • Nervosité, hyperactivité
  • Tics nerveux, etc.

Quoi faire si on veut aider à régulariser la glycémie?

Oui, il est essentiel de couper le sucre, les desserts, le jus et les sucreries diverses, mais il est tout aussi essentiel d’apporter un maximum de nutriments par l’alimentation saine et un équilibre adéquat de bons gras et de protéines de qualité.

Concrètement, ce que j’enseigne est d’avoir des protéines à tout les repas.Exemple de petit-déjeuner sain :

  • Une omelette ou des œufs
  • Du fromage cottage, ricotta ou yogourt grec sans sucre ajouté
  • Un smoothie avec du tofu soyeux et des graines de lin moulues
  • Un gruau agrémenté de noix ou de graines (chia, lin, chanvre) avec du lait de soya non sucré
  • Du beurre de noix sur une tranche de pain complet.
  • Une tranche de manna bread, un pain germé riche en nutriments et protéines
  • Une crêpe de sarrasin (j’ajoute dans mon mélange des graines de lin moulues ainsi que de la poudre de protéine de chanvre)

Le diner et le souper doivent être composés principalement de légumes et de protéines.

  • Une protéine concentrée : œuf, viandes, poissons, tofu, fromage allégé en gras.
  • Légumes : crus, vapeurs, sautés, grillés ou sous forme de jus ou de potage.

La routine devient un incontournable. Les heures de repas réguliers et les collations vont aider à stabiliser la glycémie. Indispensable, il faut prendre le temps de déjeuner chaque matin, et d’ajouter si besoin de saines collations, telles que :

  • Fruit avec des graines de tournesol, de citrouille, de chia
  • Yogourt cottage ou yogourt grec.
  • Une tranche de manna bread
  • Un muffin maison avec des protéines de chanvre, du tofu ou des graines de lin

Vous pouvez aussi lui donner des noix en arrivant de l’école juste avant de commencer les leçons et devoirs. Faire des travaux, s’il a faim, sera infernal; vaut mieux lui donner une collation protéinée avant.

Quand est-il des bons gras?

Consommés intelligemment, les bons gras favorisent une santé optimale, procurent une sensation de satiété et ralentissent l’absorption du glucose par le sang. Les acides gras essentiels font partie de la composition des membranes cellulaires du cerveau. Leurs présences permettent que les membranes soient souples et de bonne qualité, ainsi ils favorisent les échanges cellulaires et les membranes pourront mieux capter les messages émis par les neurotransmetteurs.

À favoriser

  • Avocat, olives, lait de coco
  • Huile olive, huile de lin
  • Huile de coco (les enfants en raffolent : à utiliser comme le beurre, pour la cuisson ou pour tartiner sur les pains, crêpes et craquelins)
  • Margarine Earth Balance
  • Des graines (lin, chanvre, citrouille, chia) et des noix tous les jours.
  • Ajouter à votre menu 2 à 3 portions de poisson par semaine minium. Optez pour des poissons des mers froides riches en oméga-3 : sardine, maquereau, hareng qui sont de petits poissons, donc ils contiennent moins de métaux lourds. Saumon, thon ainsi que truite saumonée de nos rivières sont également un bon choix.
  • N’oubliez pas les mollusques et crustacés qui sont également riches en bon gras.
  • Ajoutez des algues aux soupes et aux smoothies, ni vu ni connu. Mon garçon adore les algues dulse ou petit goémon, qu’on mange directement du sac comme des chips. À essayer.

Attention à la mode des produits enrichis d’oméga-3. La qualité des gras qui ont été chauffés ou pasteurisés est altérée; seuls les œufs enrichis me semblent une option à envisager.

La supplémentation en oméga-3 a fait ses preuves

Les omégas-3, principalement le DHA, jouent un rôle crucial dans l'alimentation des femmes enceintes et allaitantes, et l'enfant. Ils sont nécessaires pour le bon développement et la fonction du cerveau. Leur carence chronique peut contribuer à augmenter le risque de souffrir du trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) chez les enfants.3 Plusieurs études ont fait valoir qu’un manque d’oméga-3 peut contribuer au déficit de l’attention avec hyperactivité TDAH et les problèmes liés au développement.4-5 Même que des études prouvent que les omégas-3 peuvent diminuer l’agitation, l’agressivité et améliorer le rendement scolaire là où la médication a échoué.6

Si vous désirez acheter des oméga-3 en bouteille, vous devez acheter une très bonne qualité pharmaceutique sans métaux lourds, ni toxines, ni oxydation. Soyez vigilante, demandez conseil à un naturopathe agréé et évitez les super spéciaux. N’oubliez pas que la qualité a un prix.

La visite chez le naturopathe agréé sera toujours un ajout important pour apporter un soutien supplémentaire à l’enfant aux prises avec un problème du trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH). L’oméga-3 a fait ses preuves, mais il existe une panoplie d’outils autres tels que certaines vitamines et minéraux qui peuvent également jouer un rôle considérable pour améliorer la concentration chez l’enfant. N’hésitez pas à demander de l’aide.

 

Article paru en Octobre 2012 sur le site de mamanpourlavie.com

RÉFÉRENCES
  1. Doreen Virtue, Aimer et prendre soin des Enfants indigo, Éditions Ariane, p.167.
  2. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22596014
  3. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22596014
  4. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmedAssociationsBetweenOmega-3andOmega-6ADHD
  5. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22786509
  6. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22596014

 

2e article : Trucs et astuces alimentaires pour la perte de poids sain

Repas sainTout abord, dans la perte de poids sain il est important de bien balancer nos portions de protéine, lipides et glucides.  Chez la majorité des clients qui me consultent, je constate qu’ils n’ont pas assez de protéines et trop de glucides dans leur alimentation.  

Pour savoir exactement ce dont votre métabolisme basal a besoin, le test de composition corporelle (Bio impédance) est un outil merveilleux. En 5 min, nous savons le nombre de calories nécessaire en 24 heures que votre corps a besoin. Suite à cette information, je peux plus précisément vous conseiller un plan alimentaire basé sur vos besoins spécifiques. À lire…

 

L’important pour la perte de poids saine est la consommation de protéines à chaque repas.  Et inversement la diminution des portions de glucides : pains, pâtes, céréales, sucreries, dessert, jus…

Je conseille de limiter les portions de fruits à 2 à 3  par jour maximum. Je recommande plutôt d’avoir au minimum 4-5 portions de légumes (pas les légumes racines) par jour sinon plus, soit 1/2t par portion. Pour atteindre nos portions de légumes quotidienness vous devez avoir au moins 1 t par repas.

 

Exemple d’une journée saine

Au lever :

  • boire un verre eau tiède avec le jus d’un demi-citron dans une tasse d’eau chaude. Le citron a une action dépurative, digestive, antiseptique. Quoi de mieux pour commencer la journée.
  • Une heure maximum après votre lever vous devez mangez, sinon votre niveau de cortisol (hormone du stress) va s’élever et le cortisol en excès va favoriserla prise de poids.

 

Idées de petit déjeuner toujours avec des protéines :

  • Des œufs, sous toutes ses formes; omelettes, coque pour les gens pressés.
  • Un smoothie toujours avec des protéines ; soit protéine végétale tel que les poudres de protéine de chanvre ou encore l’ajout de tofu dans votre breuvage.
  • Une tranche de mana bread (pain cru germé, on le trouve dans les congélateurs dans les épiceries santé) avec du beurre de noix.
  • Fromage cottage écrémé ou pauvre en matières grasses. (3/4 tasse)
  • Fromage ricotta partiellement écrémée ou écrémé (½ tasse)
  • Yogourt grec nature et non sucré, vous pouvez ajouter des petits fruits décongelés pour l’agrémenter. (6oz)

 

Des collations en avant-midi ou en après-midi. Dites-vous que 4 heures entre un repas est le maximum de temps que vous devriez ne pas dépasser. Les collations permettent de contrôler les baisses de sucre, donc les baisses énergie durant la journée. Les heures fixes des repas aideront aussi la perte de poids.

 

 

Vous arrivez-t-il de manque d’énergie vers 10h00 ou vers  15h00-16h00 ?

Avez-vous des rages de sucre, des rages de chocolat ?

Avez-vous besoin d’un café ou dune boisson en après-midi ?

Avez vous l’impression d’être jamais rassasié, d’avoir toujours faim ?

Avez-vous besoin de grignoter entre les repas ?

 

Si vous avez répondu oui, votre taux de sucre n’est pas stable, souvent du à un manque de protéines ou à un excès de glucides dans votre alimentation. Donc les prises de collations sont suggérées. Principe de base des collations est simple, il faut qu’il y ait des protéines et ne prenez jamais un fruit seul.

 

Idées de collations :

 

  • Un œuf à la coque.
  • Fromage cottage ou ricotta écrémé ou pauvre en matières grasses.
  • Yogourt grec nature et non sucré, vous pouvez ajouter des petits fruits décongelés pour l’agrémenter.
  • 10-12 amandes ou autres noix avec un fruit
  • petite portion de salade de lentille
  • crudités avec humus

 

Diner et souper

 

  • Pour le diner et le souper mon principe est simple des protéines avec des légumes.
  • Favoriser les viandes maigres en gras (bœuf extra maigre, gigot d’agneau maigre, viandes sauvages tels que bison, gibier, wapiti).
  • Volaille poitrine, viande blanche seulement
  • Optez pour 2 à 3 repas de poisson, mollusques ou crustacés par semaine.
  • Essayez d’avoir un repas de tofu ou mieux tempeh (tofu fermenté plus digeste) par semaine
  • Accompagnez toujours votre protéine par une bonne quantité de légumes.

 

Le grignotage en soirée à éviter, ne devrait plus être si difficile car l’ajout de protéine et la glycémie stabilisée, vous auriez moins de rage d sucre et moins de besoin de grignoter. Si l’envie vous prend voici quelques options qui offrent à vous :

  • Une marche
  • Une tisane
  • Un verre d’eau
  • Une collation telle que mentionnée plus tôt.

 

En terminant réfléchissez à l’adage qui dit : « on déjeune comme un roi, un dine comme un prince et on soupe comme un pauvre ». Avez-vous vraiment besoin de grignoter après votre souper ? Vos dépenses caloriques ne seront que très faibles durant votre sommeil, ces calories se transformeront en gras et en toxines.

 

Perdre du poids OUI, mais perdez du GRAS.

Voici le début d’une série d’articles sur la perte de poids : conseils alimentaires, activité physique, trucs concrets vous seront donnés pour vous aider à atteindre votre poids santé. La balance ne dit pas tout!  Perdre du poids OUI, mais perdez du GRAS.

La motivation est au rendez-vous, oui, je ne vous cacherai pas que la motivation est essentielle pour une perte de poids, mais il n’y a pas de recette magique vous le savez bien. Alors motivé, vous tentez de manger mieux et de bouger un peu, la balance semble indiquer que vous perdez quelques livres, mais des livres de quoi au juste?  Le poids (le pèse-personne) et l’indice de masse corporel (IMC) n’évaluent pas les différentes structures du corps, donc ne peuvent déterminer si la perte de poids est musculaire ou de tissu adipeux (gras).

Cela peut être décourageant de ne pas voir la balance bouger, ou même de l’a avoir augmenter. Faire du sport, développe notre musculature et nous savons que le muscle pèse plus lourd que le gras. Avez-vous pris du muscle? Ou inversement, vous pouvez perdre en livres, sur le pèse-personne, mais en réalité vous ne perdez pas de gras, mais perdez vos muscles! Parce que la perte de poids ne veut pas dire une meilleure santé, il est important de s’assurer que l’on perd du gras et non pas de la masse musculaire.

De l’eau? Souvent la prise de produit dite naturel : cure minceur et compagnie contiennent des éléments diurétiques, alors au début votre balance vous indique que vous perdez des livres, mais en réalité, vous perdez de l’eau et non pas de gras!

 

Analyse Bioimpédance, analyse votre composition corporelle.

Voici un outil, selon mon avis, essentiel pour une perte de poids saine.

L’analyse Bioimpédance est beaucoup plus sophistiquée que  votre pèse-personne, mais tout aussi simple et presque aussi rapide. Vous vous allongez confortablement habillé et en quelques minutes à l’aide d’un courant électrique imperceptible  traversé par des tampons placés sur vos pieds et vos mains nous aurons des mesures détaillées de votre composition corporelle :

  • Indice de masse corporelle
  • Pourcentage d’adipeux
  • Taux masse grasse
  • Taux masse maigre
  • Métabolique de base (nombre de calorie nécessaire au repos)
  • Eau extracellulaire et intracellulaire
  • Et plus encore…

Un test non invasif, simple qui vous donne le nombre de calorie que vous devez manger selon votre métabolisme. Plus vous avez de masse musculaire plus votre corps a besoin de calorie, plus vous bougez, plus il faut augmenter le nombre de calories. Je ne suis pas adepte de peser ou de mesurer la nourriture, ni de calculer le nombre de calories au quotidien.  Ma façon de faire est de vous conseiller un plan alimentaire par groupe d’aliments ainsi que le nombre de portions de chaque groupe. Par exemple, un groupe d’aliment est les protéines concentrées, donc je vous recommande selon votre besoin spécifique de manger par exemple 4 portions par jour, et vous remets une liste d’aliments que chaque groupe continent. Simple, facile à suivre vous n’avez qu’à manger les portions sur votre plan alimentaire.

Cet outil me dit également, votre volume d’eau total : faites vous de la rétention d’eau, êtes-vous bien hydraté? Est ce que vos cellules sont de beaux raisins verts ou des raisins secs? La peau est le reflet de l’intérieur, de l’hydratation intracellulaire.  Le pourcentage d’eau intracellulaire et extracellulaire me renseigne sur vos échanges cellulaires.

Selon plusieurs études, le meilleur outil pour prévenir les problèmes de santé est un bon ratio de la masse musculaire sur la masse grasse.  Un excès de gras corporel par rapport à la masse maigre peut  augmenter  vos risques pour la santé. Un rapport plus élevé en muscle augmente votre métabolisme et est corrélé avec une incidence plus faible des maladies. En général, je vise 20% de gras et 80% de muscle. Améliorer votre rapport muscles / graisse  est le meilleur moyen  pour contrôler le processus de vieillissement et restaurer votre énergie.

Avec un objectif de saine composition corporelle, le pourcentage de muscle versus le pourcentage de gras devient une mesure que l’on peut suivre aisément. Cette analyse me permet d’illustrer ce qui se passe dans votre corps et en le répétant à différentes semaines sert de point de repère pour suivre votre progression de votre perte de poids saine.

Ce test est offert lors d’une consultation en naturopathie pour seulement 35$. N’hésitez pas à venir consulter. Le prochain article portera sur l’alimentation trucs et astuces pour la perte de poids sain.

Précautions à prendre, selon une naturopathe pour votre destination Sud

Si vous prévoyez aller dans le sud cet été, voici quelques trucs pour éviter la « tourista », la diarrhée du voyageur et les infections. Avant de partir

Tonifiez votre système immunitaire jusqu’à 1 mois avant le départ.

Pour les enfants

Si votre enfant aime boire de la tisane, optez pour une décoction à l’astragale.  Assurez-vous qu’il boive de 1 à 2 tasses par jour. Petit truc : cuisinez avec cette décoction pour faire cuire le riz ou d’autres céréales. Le goût de cette tisane est agréable et légèrement sucré.

Si l’option tisane ne vous convient pas, choisissez plutôt un complexe de plante sous forme de gouttes. Par exemple, la formule  de Deep Immune de la compagnie St-Francis Herb farm contient de l’astragale et codonopsis. Excellent tonique immunitaire.

Un bon tonique pour le système immunitaire pour adulte pourrait être la formule Deep Immune pour adulte ou encore une formule de la compagnie Metagenics qui se nomme ImmuCore comprenant vitamines, minéraux et plantes qui supportent l’immunité.

 

Un incontournable : les probiotiques pour toute la famille.

1 à 2  semaines avant votre départ, commencez à prendre un probiotique de bonne qualité. Les probiotiques aident le système immunitaire et favorisent une flore intestinale saine. Pour plus d’information, n’hésitez pas à lire d’autres articles sur le sujet des probiotiques sur mon site web

Jamais je ne pars sans mon origan !

Origan-Origanum compactum communément appelé  « le méchant » chez nous !

À apporter avec vous dans l’avion pour ses propriétés :

  • Anti-infectieuses puissantes à zone d’action étendue (respiratoire, intestinale, urogénitale, nerveuse, sanguine) et à large spectre d’action (bactéricide, mycobactéricide, fongique, viricide, parasiticide)
  • Tonique stimulante générale, immunostimulante.

En plus de son effet stimulant pour le système immunitaire, il aide à combattre toutes bactéries qui voudraient vous importuner durant votre séjour.

Vous pouvez en prendre avant comme tonique pour votre système immunitaire à raison de 2 gouttes par jour. Vous pouvez aussi opter pour une forme capsule plus facile à prendre. Je vous conseille 4 capsules par jour à prendre avec vos repas.

Durant le voyage

Continuez la prise de votre tonique immunitaire ou l’origan et vos probiotiques.

En avion, évitez de vous rincer les mains avec l’eau du robinet. Optez plutôt pour un gel assainisseur comme le Purell. Prenez aussi plus fréquemment l’huile origan lors du vol, l’avion contient beaucoup de bactéries.

Si vous sentez venir la tourista vous pouvez prendre plus d’origan, en liquide. On peut aller jusqu’à 50ml par jour en différentes prises. En capsule, vous pouvez aussi facilement tripler la dose (dosage adulte).  Vous pouvez aussi prendre du chardon activé, un adsorbant des substances indésirables présentes dans le tube digestif comme des bactéries ou parasites. Le charbon activé sera aussi bénéfique dans un cas d’intoxication alimentaire.

En cas de tourista, ne traitez pas la diarrhée. Cet épisode bien que désagréable est nécessaire, car le corps évacue les bactéries présentes dans l'organisme.  Si vraiment vous ne supportez pas la diarrhée, allez consulter un médecin. Ne prenez pas de médicaments en vente libre, car ces derniers empêchent l'organisme de se débarrasser de l'infection.

Phytothérapie et cure de détoxication

Avant d’aborder le domaine des plantes voici quelques fruits et légumes qui favorisent le filtrage du foie et l’élimination de la bile:

  • Ananas, cassi, cerise, fraise, groseille à maquereau, bleuet, orange, pamplemousse, pomme, prune, raisin, rhubarbe.
  • Asperge, aubergine, avocat, carotte, céleri, chicorée sauvage, chou, cresson, haricot vert, laitue, pomme de terre, tomate.

Vous pouvez donc ajouter ces aliments à votre alimentation quotidienne.

 

Côté plantes voici mes classiques à privilégier lors d’une cure de désintoxication

Chardon-mari

Cette graine riche en antioxydant agit principalement sur le foie, il le protège tout en ayant une action régénératrice. Tonique amer et cholagogue (Cholagogue: provoque des contractions de la vésicule biliaire et l’évacuation de la bile) il aidera tout problème digestif, ou de peau. Une alliée incontournable.

Favorisez sa prise sous forme de graine à raison de 2c. à thé par jour que vous pouvez  mélanger à votre nourriture.

Pissenlit

Le pissenlit augmente la contractilité de la vésicule biliaire et agit sur le foie.  Il aide le corps à éliminer les déchets par l’urine. Cette racine va détoxifier en profondeur mais en douceur. Une bonne combinaison  le pissenlit avec la bardane. Le pissenlit agit sur le foie, le système digestif et les reins alors que la barbane aide à détoxiquer le milieu intracellulaire et le liquide interstitiel, à neutraliser les toxines et à les acheminer à l’extérieur du corps.

Décoction: 1c. à thé de racines sèches par tasse, mijoter 20 minutes, réduire de moitié. Prendre 2 à 3 tasse fois par jour.

 

Bouillon pour une détoxication

Quatrième article de la série de cure de détoxication Voici des recettes de bouillon a privilégier lors d'une cure. Facile à digérer, très alcalinisant et fortifiant pour le foie, les bouillons se consomment tout au long de la journée. De plus, les bouillons sont une bonne façon d'augmenter vos portions de légumes.

De préférence choisissiez des ingrédients biologiques

 

 

BOUILLON ALCALIN

  • 2 litres d’eau filtrée
  • Une pincée de sauge
  • 3 tiges de céleri ou de «bok choy »
  • 3 carottes
  • 1 gros oignon
  • 1 petite betterave pelée
  • 2 gousses d’ails émincées
  • 6 petites patates non pelées
  • 1 tasse de feuille d’épinards
  • ¼ de tasse de persil frais finement haché

 

Lavez tous les légumes. Ne pas épluchez si les légumes sont biologiques (sauf pour la betterave). Coupez grossièrement tous les légumes. Mettre l’eau dans une casserole sans aluminium et couvrir, ajouter la sauge. Amenez à ébullition, réduire le feu et laissez mijoter environ 20 minutes.  Pour une consistance plus liquide, enlevez ½ tasse de légumes, les passer au mélangeur et les remettre dans la soupe.

 

BOUILLON (permet de refaire le plein de réserve alcaline  et d’améliorer la fonction du foie)

  • Céleri coupé en morceaux
  • Haricots verts
  • Courgette ou courge en morceaux
  • Épinards
  • Une généreuse poignée de persil
  • Une poignée de coriandre fraiche

Lavez tous les légumes. Combinez des quantités égales de tous les légumes et les cuire à la vapeur. Assurez-vous que le niveau de l’eau soit plus bas que le niveau des légumes. Cuire quelques minutes jusqu’à ce que les légumes soit légèrement croquants. Combinez les légumes, l’eau et  les herbes dans un mélangeur. Mélangez  jusqu’à la consistance d’une soupe aux pois. (Si besoin, ajoutez plus d’eau au bouillon pour une consistance plus diluée)

 

 

BORSCHT

  • 2 tasses de chou finement râpé
  • 2 tasses d’eau bouillante
  • ½ tasse oignon coupé
  • 2 c. à soupe d’huile d’olive
  • 2 c. à thé de graines de carvi
  • 1 c. à thé de miel (si désiré)
  • 3 c. à soupe de jus de citron
  • Sel et poivre au goût

4 tasses de betterave pelées, cuites et coupées (conserver l’eau de cuisson) 4 tasses de bouillon de poulet ou  de légumes (sans gluten)

Cuire le chou pendant 10 minutes dans l’eau bouillante salée. Cuire l’oignon dans l’huile pour quelques minutes, sans le faire brunir. Égouttez les betteraves, gardez le liquide de cuisson et les couper finement. Ajouter le bouillon de poulet ou de légumes à l’oignon. Pendant que l’eau bout, ajoutez le chou ainsi son liquide de cuisson. Ajoutez la betterave ainsi qu’une tasse de son eau de cuisson, les graines de carvi, le miel, le sel et le poivre. Mijotez 10 minutes et retirer du feu. Ajoutez le jus de citron et chauffez jusqu’au point ébullition. Garnir d’aneth et servir. Consommer la soupe froide ou chaude.

 

BOUILLON DE LÉGUMES

  • 2 litres d’eau
  • 2 tasses épinards
  • 2 tasses de brocoli
  • 3 tasses de branches de céleri
  • Une courgette
  • 2 tasses de patates rouges pelées

Coupez tous les légumes et les mettre dans une casserole avec l’eau. Portez à ébullition, couvrir et laisser mijoter pendant 20-30 minutes.  Filtrez le liquide et boire le bouillon. Vous pouvez boire ce liquide n’importe quand durant votre cure de nettoyage.

Ne manquez pas le prochain article sur la phytothréapie et la désintoxication du foie. Et d'ici là essayez ses petites recettes.

 

Conseils alimentaires pour faire une cure de détoxication du foie

legumes Troisième article de la série cure de détoxication

Voici les conseils alimentaires pour faire une cure de nettoyage

Premièrement, coupez le robinet de  toxines. Si vous voulez aider votre corps, faites une pause (je ne vous le dis pas, mais mon but est que vous conserviez ces bonnes habitudes après la cure, car vous allez adorer vous sentir plein d’énergie !) dans vos mauvaises habitudes : diminuer voire coupez votre consommation d’alcool, de café, de cigarette, de sucre, de pâtes, de pains, de farines blanches tel que vos baguettes la fin de semaine ou votre croissant. Essayez pour un mois de ne manger que des aliments sains entiers ni transformés ni d’aliments rapides du commerce.

Planification des menus

Mon truc : la planification des menus. Tout est dans l’organisation. Donc à vos calepins et liste d’épicerie, bâtissez un menu de 7 repas. Samedi matin entre un brin de lecture sortez 7 idées de souper, ok 6, on garde 1 pour l’intuition du moment qui sera sûrement vendredi !

Astuce : partez toujours avec une protéine pour bâtir un souper  sain et ensuite ajoutez des légumes. Exemple filet de saumon avec des haricots vapeurs ou chili de dinde haché avec des haricots rouges et une salade de chou. 2e Astuce : doublez toujours vos recettes, pour le  lunch du lendemain ou pour le congélateur, cela vous servira en cas de dernière minute.

Protéine comme poulet, poisson, sardine, œufs, dinde hachée, agneau, tofu……etc.

Évitez le sucre.

Le sucre sous toutes ses formes incluant le sirop érable et le miel. Et diminuez vos portions de céréales qui sont aussi des glucides. Donc pas plus d’une portion de pain ou pâte ou riz par jour.  Optez plutôt pour des céréales sans gluten pour le temps de votre cure de foie : riz, quinoa, millet, sarrasin, amarante sont tous des options alternatives au blé.

Des légumes on en veut !

On en mange à tous les repas, de bonne quantité et de toutes les couleurs. Les phytonutriments sont concentrés dans les légumes. Assurez vous d’avoir beaucoup de crucifères (chou, chou-fleur, brocoli, chou frisé, navet..etc), des légumes à feuilles ( chou chinois, feuille de pissenlit, endive, persil, coriandre…etc) l’ail, d’oignon ou des poireaux ainsi que des artichauts, asperge, céleri ou betteraves.

Choisissez les fruits les plus riches en antioxydants. Votre foie a besoin beaucoup d’antioxydants pour faire son travail de nettoyage. Les baies (bleuets, mûres, fraises, framboise, cerises, canneberge) et les raisins sont des bons choix. Pour un support digestif la papaye et l’ananas sont excellents, ils possèdent beaucoup d’enzymes qui facilitent la digestion.

N’oubliez pas les bons gras

Avocat, huile de coco, huile de lin, les olives ainsi que son huile extra vierge première pression pressée à froid sont des bons choix. Les amandes, noix de brésil, noisette, pacane, graines de citrouille, de lin de tournesol sont des collations saines idéales lors de fringale.

Les légumineuses à incorporer à votre cure

Le plus facile est d’utiliser l’hummus comme trempettes de vos légumes, ou encore d’incorporer à vos recettes de soupes, de mijoté, de salade composés de quelques fèves rouges, ou pois chiches.

Concernant les produits laitiers, je conseille de les mettre de côté le temps de la cure. Choisissez plutôt une boisson d’amande ou pour les plus téméraires faites l’expérience du lait de noisette ou de chanvre.

Prochaine article des idées de bouillon pour la détoxication à suivre.

 

Cure de foie, nettoyage et cure de détoxication

Boire de l'eau Avez vous déjà entendu parlé de cure de nettoyage, de cure de foie, ou encore de détoxication?

Le printemps est un moment propice pour faire une petite cure de nettoyage. Après un hiver rigoureux où souvent les gens bougent moins et mangent plus, quoi de mieux qu’une petite cure qui aide le corps à faire  sortir les toxines.

Malheureusement tous accumulent des toxines, ou si vous préférez des déchets que l’organisme fait, mais  aussi des toxines qui viennent de l’extérieur : résidus de pesticides, pollutions, médicaments, métaux lourds,etc.

Mais heureusement tous peuvent aider leur corps à se nettoyer, à éliminer ses toxines qui embourbent nos cellules. Les bénéfices sont grands.

Voici 10 bonnes raisons de faire une cure de détoxication du printemps.

  1. Augmentez votre niveau d’énergie, ayez une belle vitalité.
  2. Diminuez vos rages de sucre ou de sel.
  3. Obtenez une belle peau. La peau sert d’organe d’élimination, donc si vous aidez votre foie et vos reins à mieux éliminer votre peau sera récompensée.
  4. Améliorez votre digestion et votre assimilation. Une cure permet d’avoir des selles régulières et de diminuer les ballonnements et les flatulences.
  5. Aidez à prévenir et à soulager les allergies saisonnières.
  6. Réduisez l’excès de liquide, le corps va par mécanisme de protections retenir l’eau,  donc diminution de rétention d’eau ou œdème.
  7. Armez votre corps d’antioxydant et de phytonutriments.
  8. Renforcez les mécanismes de défense naturels de votre organisme.
  9. Prévenez l’irritation et l’épuisement de vos organes d’élimination (foie et reins). Les organes d’élimination peuvent ainsi mieux fonctionner et mieux éliminer les déchets au quotidien.
  10. Aidez la perte de poids, car les toxines sont entreposées dans les graisses.

Prêt ? Partez…

Par où commencer pour se nettoyer. Il existe une panoplie de produits sur le marché, certains de bonne qualité, d’autres de piètre qualité. Avant de courir à la pharmacie et d’acheter n’importe quoi voici des conseils de base.

Eau

On boit quoi en cure….de l’eau et de l’eau et encore de l’eau. Pas de jus,  ni de thé, ni de boisson gazeuse, ni d’alcool, ni de café (idéalement en cure on arrête le café, car le café ralentit la détoxication du foie, toutefois si vous éprouvez des maux de tête lorsque vous cessez de prendre votre café, essayez de diminuer votre consommation, consommez le minium pour ne pas avoir de symptômes désagréables.) De l’eau et des tisanes seront donc permis durant une cure de foie. Un peu de jus de citron peu aider à boire de l’eau, un zeste d’orange pourrait aussi être une option. Notez que le foie adore le citron, ce fruit aidera la digestion des gras, il supportera le foie durant la cure. Un petit truc prenez une tasse d’eau tiède ou chaud avec le jus d’un demi citron à jeun le matin avant votre petit déjeuner ou encore après les repas. N’oubliez pas d’optez pour une eau pure de source ou filtrée et de boire au minimum 2 litres d’eau par jour.

Bougez

L’exercice fait augmenter la circulation sanguine, le cœur pompe plus de sang et la lymphe circule plus. La lymphe est un liquide qui a un rôle dans le système immunitaire, un rôle nutritif et un rôle de drainage et d'épuration, elle véhicule une partie des déchets cellulaires.  Assurez-vous de bougez quotidiennement au minimum de 15 minutes par jour. Une marche d’un bon pas à extérieur sur l’heure du dîner peut faire la différence entre énergie ou fatigue l’après-midi.

Savez-vous que 4 minutes d’exercice intense par intervalle équivaut à une heure de marche par jour en terme de bénéfices cardio- vasculaire. Qui n’a pas 4 minutes par jour pour améliorer sa santé ? Je vous lance au défi TABATA. Faites 20 secondes d’activité physique intense comme des sauts à la corde, des jump and jack, ou des squatte, (voir d’autres exemples d’exercice) puis 10 secondes de pause pour un total de 8 sessions. Voir le blog pour plus d’information. TABATA TRAINING

Dés maintenant vous avez deux défis : boire de l’eau et faire de l’exercice. Ceci fait partie de la cure de nettoyage du printemps. Le prochain article traitera de l’alimentation durant la cure.

Cure de foie mais pourquoi?

À quoi sert le foie? Vous avez probablement déjà entendu dire que c’est bon de faire une cure de foie. Mais avant tout, à quoi sert cet organe et quels sont les conséquences d’un ralentissement du foie? Tout simplement, le foie sert à nettoyer le sang, à l’épurer. Le foie :

  • Transforme les toxines en substances que l’organisme peut éliminer sans danger;
  • Tue microbes et virus, neutralise leurs toxines;
  • Inactive et évacue toutes les substances toxiques:
    • additifs, vitamines synthétiques, médicaments toxiques;
    • Extrait du sang les déchets et résidus métabolismes cellulaires:
    • cellules mortes, minéraux usés, cholestérol;
    • Élimine les déchets issus de fermentations et putréfactions intestinales.

Chacune des cellules du foie agit comme un filtre chargé d’épurer le sang de ses déchets.

Si la circulation du sang ralentit, que ce soit par manque d’activité physique ou par épaississement du sang par les déchets, le débit diminue. La pression avec laquelle le sang arrive au foie n’est alors plus suffisante pour que le filtrage s’opère correctement. Le foie se congestionne et le sang, non purifié, rejoint la circulation générale et c’est le début de l’encrassement humoral (accumulation de toxines dans les tissus).

 

Le rôle de la vésicule biliaire

Une des fonctions du foie est la sécrétion de la bile qui sert à transporter les toxines. La bile aide à la digestion des gras, elle possède une fonction anti-toxique et stimule le péristaltisme (aide la constipation chronique).

La vésicule biliaire est le réservoir de la bile. L’écoulement de la bile se fait mal lorsque:

  • Le foie travaille au ralenti
  • La bile est trop épaisse ou chargée de déchets
  • La vésicule biliaire a perdu sa tonicité

Lorsque les aliments arrivent dans le duodénum (partie de l’intestin), la vidange de la vésicule se fait par contraction de la vésicule et l’ouverture d’un sphincter ( d’Oddi). Il s’agit d’un processus actif, qui ne peut se réaliser que si la vésicule est tonique. Si la bile stagne trop long dans la vésicule, elle s’épaissit puis les déchets commencent à s’agglomérer pour former de petits calculs qui augmenteront peu à peu de volume. Avec le temps, sous leur poids la vésicule perd de sa tonicité.  L’écoulement de la bile sera  fortement perturbé.  Des calculs pourraient quitter la vésicule est se coincer dans les canaux, créant des crises très douloureuses. Suite à plusieurs crises, le médecin va conseiller l’ablation de la vésicule biliaire.

Une surcharge toxique rend le foie paresseux, les toxines s’accumulent et provoquent de l’inflammation. Les toxines finissent par recirculer et sont en fin de compte stockées dans les tissus adipeux et une prise de poids s’ensuit.  La lente libération de ces toxines dans le circuit sanguin constitue l’un des principaux facteurs de développement d’une affection chronique.

Il serait réducteur de croire que tous nos maux ont comme unique origine le niveau de toxine auquel nous sommes exposés. Cependant, il serait aussi irréaliste de minimiser l’impact de l’environnement sur nous.

  • Allergies
  • Maladies auto-immunes
  • Asthme
  • Dépression
  • Hyperactivité
  • Déficit de l’attention
  • Fibromyalgie
  • Fatigue chronique
  • Insomnie
  • Désordres inflammatoires
  • Maladies cardio-vasculaire
  • Obésité, difficulté à perdre du poids
  • Infertilité, fausse couche
  • Côlon irritable
  • Migraine
  • Problème de thyroïde

Tiré de The detox strategy, Brenda Watson et Leonard Smith, M.D.

Votre foie éprouve-t-il le besoin de se faire nettoyer?

Voici les signes d’un mauvais fonctionnement hépato-biliaire

  • Troubles digestifs en général;
  • Intolérance alimentaire, surtout envers le gras;
  • Nausées, vertiges;
  • Migraines après le repas;
  • Bouche pâteuse, langue blanche;
  • Gonflement du ventre, accumulation de gaz après les repas;
  • Pesanteur, douleurs, picotements au niveau du foie;
  • Teint jaunâtre;
  • Poche sous les yeux; (les yeux sont le reflet du foie);
  • Constipation ou selles dures ou difficiles à évacuer;
  • Mauvaise haleine;
  • Baisse de la vue (le foie transforme la vitamine A);
  • Insomnie: difficulté à dormir, réveil souvent entre 1h et 3h;
  • Bouffée de chaleur.

Concerné ? Motivé ? Prochain article portant sur l’action à ne pas manquer.

La naturopathie vient en aide aux allergies saisonnières

Fleur de printemps Le printemps est enfin à nos portes et la majorité s’en réjouit, mais pour certains cela implique le retour des  allergies saisonnières; nez qui pique, éternuements, congestion, démangeaisons, irritation des yeux… Certains éprouveront une grande fatigue allant jusqu’à affecter leur sommeil. Rhinites allergiques, allergie  saisonnière, ou rhume des foins, sont des synonymes pour exprimer un inconfort envers des allergènes  extérieurs; pollens, graminées, pelouse, bouleau, herbe à poux…

Voyez comment à l’aide de la naturopathie vous pouvez diminuer, voir même éviter ce fameux rhume des  foins.

J’arrive au printemps bien reposé

Un sommeil de qualité est primordial pour attaquer la saison du rhume des foins. S’il vous arrive de vous réveiller plusieurs fois par nuit ou de vous réveiller pas reposé le matin, des modifications à vos habitudes de vie sont nécessaires.

Quelques conseils simples pour améliorer votre sommeil

  • Le soir, mangez des aliments riches en tryptophanes : banane, dates, figues, lait, thon, dinde, céréales entières, yogourt. Prendre du tryptophane va augmenter le niveau de sérotonine (un neurotransmetteur important comme initiateur du sommeil).
  • Évitez les inhibiteurs du sommeil : caféine, chocolat, coca, alcool (l’alcool dérange le niveau de sérotonine et du tryptophane, deux neurotransmetteurs essentiels au sommeil).
  • Adoptez une technique de relaxation soit la lecture, un bain chaud, de la méditation, ou une relaxation dirigée.
  • Faites de l’exercice physique modéré : 20 minutes sont suffisantes pour avoir des bénéfices.
  • Consommez des plantes qui possèdent l’action sédative : passiflore, houblon, valériane, scutellaire, camomille, mélisse, cataire.

 

Je fais une cure de désintoxication au printemps

En naturopathie, nous croyons qu’un foie affaibli peut engendrer plusieurs problèmes de santé telles les allergies saisonnières. Un foie engorgé, voire fatigué, va moins bien combattre les allergies. Une cure de désintoxication au printemps va donc aider à diminuer les symptômes du rhume des foins.

Voici quelques trucs simples, faciles et accessibles à tous pour aider son corps à éliminer les toxines :

  • Prenez 2 c. à soupe de jus de citron biologique à jeun le matin dans une tasse d’eau tiède;
  • Mettez une bouillotte d’eau chaude sur le foie (côté droit) de 10 à 20 minutes au coucher;
  • Moulez 1c. à thé de graine de chardon-mari dans un moulin à café et incorporer votre alimentation (céréales, compote de pommes, gruau, ou yogourt);
  • Consommez quotidiennement une salade crue composée : arragula, artichaut, chicorée, endives, épinards, pissenlit et radicchio;
  • Consommez une tasse par jour de crucifères : chou de Bruxelles, chou-fleur, brocoli, kalé et chou cavalier;
  • Buvez 2 tasses de cette tisane par jour : faire bouillir 2 tranches de gingembre frais durant quelques minutes. Faire infuser 5 min : menthe poivrée, graines de fenugrec, graines de fenouil, racine de réglisse (réduites en petits morceaux)

Afin de faire une cure de désintoxication en profondeur avec des produits naturels spécialisés consultez un naturopathe agréé.

 

J’optimise mon alimentation

Une alimentation saine, riche en enzymes, en vitamines et en minéraux va permettre de revitaliser un corps fatigué et lui donner plus de nutriments pour combattre la rhinite allergique.

Voici quelques conseils simples.

  • Buvez une eau de qualité soit filtrée par un filtre maison (Brita, Ovo pur), osmose inverse, eau de source avec moins de 100 ppm (Eska).
  • Augmentez vos portions de poissons à 2 à 3 fois par semaine et vos légumes 4 à 5 tasses par jour.
  • Optez pour des céréales entières et riches en nutriments. Essayez le quinoa, le sarrasin, et le millet.
  • Choyez les légumineuses riches en fibres et en nutriments et ajoutez-les à vos plats.
  • Ajoutez des bons gras comme l’huile d’olive et des graines oléagineuses et noix tels que : la graine de lin, les graines de tournesol, les graines de sésame, les amandes, etc. Les acides gras sont les précurseurs des prostaglandines, les E1 qui inhibent l’inflammation et qui sont généralement faibles chez les personnes allergiques.
  • Favorisez les produits laitiers sous forme de yogourt (qui aide à reconstruire la flore intestinale et inhibe la production d’histamine) et de fromage de chèvre (protéine plus facile à digérer et à assimiler par l’organisme.)

Le sucre sera utilisé avec parcimonie. (le sucre entraîne une grande sécrétion d’insuline ce qui fatigue le pancréas, le foie et les mécanismes de défense du corps).

Ce printemps : je bouge!

L’exercice physique suffisamment rigoureux favorise une bonne oxygénation du sang et stimule tous les émonctoires (organes qui éliminent les toxines), ce qui contribue au processus de purification délogeant ainsi des déchets accumulés.

Mettez-vous comme objectif de bouger au moins quatre fois par semaine un minimum de vingt minutes par jour. Marcher, courir, danser, jardiner, faire du vélo, de la natation, du patin à roues alignées, etc.

Je gère mieux mon stress

Le stress chronique produit un excès de cortisol (hormone du stress). Un excès du taux de cortisol favorise le développement d’un terrain allergique, rend le système immunitaire moins compétent et déséquilibre le thymus et la rate (glandes importantes dans l’équilibre du système immune).

  • Prenez le temps de respirer, de rire et de relaxer. Trouvez-vous un cours, une activité, un moment qui vous détend.
  • Contrôlez la qualité de l’air chez soi.

La majorité des gens passent les trois quarts de leur temps à l’intérieur, ils se retrouvent donc plus exposés aux polluants intérieurs qu’extérieurs. Plusieurs polluants affectent la qualité de l’air : produits d’entretien ménager, plantes d’intérieures, animaux, moisissures, plastiques… Il y a aussi les composants organiques volatils (COV)  : colles et solvants, mobilier en panneaux de particules, bois agglomérés et contreplaqué, produits d’entretien, matériaux d’isolation, tapis neufs, certains revêtements de sol, aérosols, désodorisants d’ambiance, vêtements nettoyés à sec, certains textiles synthétiques, traitements pour le bois, peinture. Un COV très commun est le formaldéhyde que l’on retrouve : panneaux de particules, bois contre plaqués, bois agglomérés, étagères, conservateur à peinture, certains tapis.

Bref, à tout moment nous sommes confrontés à des polluants, qui sont des stress pour notre organisme qui ne fait qu’augmenter notre niveau de toxémie.

Mais il ne faut pas oublier que l’allergie est la réponse du système immunitaire irrité par l’excès d’éléments potentiellement allergènes. Donc plus vous modifiez votre environnement favorablement, plus vous augmentez vos chances de voir vos symptômes allergiques disparaîtraient ou au moins s’améliorer.

  • Aérez les pièces quotidiennement.
  • Si possible, munissez-vous d’un purificateur d’air ou d’un échangeur d’air.
  • Utilisez un aspirateur avec un filtre HEPA pour diminuer la poussière et les acariens parce que la poussière et les acariens peuvent accentuer les manifestations et les symptômes de l'allergie au pollen.
  • Utilisez des produits d’entretien écologiques et biologiques.
  • Évitez les aérosols et désodorisants d’ambiance.

 

Quelques produits naturels à prendre en prévention du rhume des foins

  • Un supplément d’oméga 3 favorise la santé des membranes cellulaires et la diminution de fabrication de messagers de l’allergie et de l’inflammation par nos cellules
  • Les probiotiques nourrissent la flore intestinale, aident la régularité intestinale, augmentent l’immunité, préviennent l’apparition du terrain allergique.
  • Bioflavonoïdes et la Quercétine stoppent le déclenchement de l’histamine, réduisent les symptômes d’allergies, accroissent l’immunité et réduisent les réponses du corps aux divers allergènes.

Dans chaque problème de santé, la solution doit passer par l’amélioration des habitudes de vie. Si pour vous une détoxification est inconnue, n’hésitez pas à faire appel à un naturopathe agréé qui saura vous guider. Les allergies saisonnières sont une manifestation d’un déséquilibre du corps qui demande à être corrigé dans une vision globale de la santé, c’est-à-dire traiter le corps dans sa globalité et non réprimer les symptômes de l’allergie saisonnière. Bon printemps!

Article paru www.mamanpourlavie.com

La constipation chez l'enfant

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Inoffensive, mais très incommodante, la constipation peut à la longue irriter la muqueuse intestinale et causer plusieurs problèmes de santé. Des symptômes tels que les maux de tête, des problèmes cutanés, de la difficulté de concentration et de l’irritabilité sont courants.

Peu importe l’âge, l’enfant doit évacuer au moins une selle tous les jours. La seule exception concerne le nourrisson allaité qui peut faire une selle aux 2 à 4 jours sans problème. Étant donné que le lait maternel a un grand pouvoir d’assimilation, les déchets sont moins importants.

Des selles une fois tous les 2-3 jours ou plus sont un signe d’une mauvaise élimination intestinale. On peut aussi faire une selle tous les jours et souffrir de constipation. Si la selle est dure et sèche et que l’élimination demande un effort, il s’agit également de constipation. De plus, la vitesse du transit intestinale est également un point important à contrôler. Les déchets devraient quitter notre organisme sous forme de selles environ 24 h après leur indigestion. Petit test à faire : faites mangez des épinards à vos enfants à un repas et vous devriez voir apparaître une couleur verte aux selles, 16 à 24 heures plus tard.

L’alimentation demeure une des causes principales de la constipation, toutefois un stress, le passage de l’allaitement maternel au biberon de lait pour bébé, l’apprentissage de la propreté, un changement d’habitude comme le début de l’école, le manque d’activité physique sont tous des facteurs qui peuvent affecter une saine élimination.

Les intolérances alimentaires telles que le gluten et les produits laitiers peuvent irriter les intestins causant une tension et des spasmes allant jusqu’à inhiber le péristaltisme de l’intestin.

Il est important d'éduquer nos enfants dès leur jeune âge à l’importance d’une bonne élimination intestinale. Comme l’intestin est plus actif le matin entre 5 et 7 heures, donnez à votre enfant l’habitude de se lever assez tôt quand il va à l’école, il aura ainsi plus de temps pour aller à la selle.

Le conseil le plus important pour aider la constipation est de boire de l’eau.

Idéalement, l'eau doit être consommée à la température de la pièce, de manière à éviter qu’il ait trop d’écart avec celle du corps. Choisissez une eau de qualité, de préférence filtrée ou la moins minéralisée.

Pour connaître la quantité d'eau nécessaire à l’organisme de l’enfant, faites ce petit calcul rapide : divisez son poids (en livres) par deux et vous obtiendrez le nombre d'onces d'eau qu’il devrait boire quotidiennement. Par exemple, votre enfant pèse 40 livres, il devrait boire 20 onces d'eau par jour, soit 5 petits verres de 4 onces chacun.

Quelques trucs pour que votre enfant boive plus d’eau :

  • Donnez-lui un verre d’eau au lever + un verre avant chaque repas.
  • Achète-lui une nouvelle bouteille d’eau réutilisable amusante pour enfant.
  • Apportez toujours sa bouteille d'eau avec vous et offrez-lui-en souvent.
  • Préparez à l'avance la quantité d'eau qu’il devrait boire dans la journée.
  • Ajoutez-y un zeste de citron, de lime ou d'orange pour agrémenter le tout.
  • N’oubliez pas de montrer l’exemple et de boire de l’eau vous aussi!

Côté alimentation

Plusieurs aliments aident à une bonne élimination

  • Pruneaux ou figues. Mettrez à tremper toute une nuit des fruits séchés comme les figues ou les pruneaux. Vous pouvez aussi en faire une pâte à tartiner à mettre sur son pain du matin. C’est délicieux!
  • Le sirop de figue est très efficace et goûte aussi très bon.
  • Poires fraîches, betteraves, raisins, abricot,
  • Graines de lin moulu et d’huile de lin. Ajoutez les graines et l’huile au gruau, à la compote de pommes non sucrée, au yogourt, aux céréales du matin…
  • Donnez-lui un jus de carotte fraîchement pressé (ou acheter la marque Biotta) en revenant de la garderie ou de l’école. La carotte aide à la production de la bile qui peut être au ralenti lors de constipation.

Attention aux aliments qui constipent comme la banane, le fromage, le riz, la caroube, les carottes cuites… N’oubliez surtout pas de réduire sa consommation de fromage qui pour effet de durcir les selles.

 

Le deuxième conseil est de lui donner suffisamment de fibres dans son alimentation.

Augmentez graduellement la quantité de fibres dans son alimentation pour éviter des gaz ou de l’inconfort abdominal. Variez les sources comme les produits céréaliers, les légumes, les fruits, mais aussi les légumineuses qui d’ailleurs sont extrêmement riches en fibres.

Voici quelques trucs pour ajouter plus de fibres à son alimentation.

  • Ajoutez des graines de lin moulu à vos smooties, yaourts, céréales, muffins, crêpes et salades.
  • Ajoutez des légumineuses à vos recettes (1 /2 tasse de pois chiche ou fèves rouges donne 8 grammes de fibres).
  • Optez pour les fruits les plus riches en fibres comme les poires, les mangues, l’ananas.
  • Privilégiez des légumes comme le brocoli, le chou, les choux de Bruxelles. Les crucifères aident le bon fonctionnement du  foie.
  • Choisissez toujours des céréales à grains entiers. Cherchez les ingrédients comme : farine de blé entier et le son d’avoine.
  • Donnez-lui à chaque repas des légumes. Privilégiez les fruits en collation.
  • Essayez les grains de sarrasin comme céréales d’accompagnement aux repas. Céréales extrêmement riches en fibres.

D’autres conseils

  • Une tasse d’eau tiède avec un peu de miel peut aussi aider le matin.
  • Faites lui faire de l’exercice. Pour les tout-petits, faites le mouvement de pédaler avec les jambes pour stimuler le péristaltisme. Pour les plus grands les faire bougez, dansez, jouer à l’extérieur. Vous pouvez même faire quelques exercices abdominaux avec lui. Faites l’essai du yoga pour enfant.
  • Le massage est efficace pour les enfants qui ont besoin d'être rassurés et apaisés. Massez le ventre avec la paume de votre main dans le sens des aiguilles d’une montre tous les soirs au coucher. Vous pouvez ajouter un peu d'huile d'amande douce avec une goutte d’huile essentielle de lavande. La lavande apaise l’enfant.
  • Faites des exercices de respirations profondes avec lui. Les exercices de respiration peuvent être pratiqués partout à tout moment. Ces exercices stimulent la digestion et aident à élimination. À incorporer dans votre routine de la journée : avant les repas, avant l’heure du dodo… etc.
  • Faites-lui boire des tisanes de guimauves ou de mauve ou ajoutez de l’orme rouge à son alimentation. Ces plantes sont émollientes, elles aident à ramollir les selles et à adoucir les muqueuses de l’intestin.
  • Dans les cas plus sévères de constipation, l’ajout de capsules de probiotiques peut être nécessaire. Demandez conseil à votre naturopathe.

 

Si l’évacuation date de quelques jours ou si votre enfant pleure, donnez-lui un lavement tiède à la camomille. Utilisez une petite poire à lavement (achetée à la pharmacie), couchez votre enfant sur le côté gauche sur une serviette à même le sol de la salle de bains (pour l’enfant de moins de 3 ans, couchez-le sur le dos). Huilez le bout de la canule avec une huile de première pression et insérez lentement l’embout de la poire. Pressez lentement la poire pour insérer l’infusion (vérifiez au préalable la température sur votre poignet. Tenez la poire pressée pour la retirer afin de ne pas ressortir le liquide. Attendez quelques minutes et asseyez l’enfant sur la toilette pour l’évacuation.

Évitez les laxatifs qui provoquent une perte de minéraux, il est préférable de corriger la situation par de saines habitudes de vie, pour vous aider consultez un naturopathe agréé. Et surtout, n’oubliez pas de lui donner le temps nécessaire pour aller aux toilettes. Faites le rire! Le rire masse l’intestin tout en nous détressant!

Article paru a mamanpourlavie.com en Mars 2012

La naturopathie pour se soulager du côlon irritable

La naturopathie, qui porte une grande attention à la santé intestinale, peut venir en aide aux quelque 20% de la population américaine qui souffrent du syndrome du côlon irritable. Conseils pour prendre soin de ses intestins. Bien que peu d'études scientifiques aient été menées sur les causes du syndrome du côlon irritable, le style de vie des personnes atteintes est souvent incriminé. Le stress et la qualité de l'alimentation sont des facteurs importants à prendre en considération. En naturopathie, on remarque que les intolérances alimentaires sont aussi une cause courante du côlon irritable. L'abus d'antibiotiques, d'antiacides ou de laxatifs peut également déséquilibrer la flore intestinale et contribuer au syndrome.

Quelques conseils alimentaires

  • Éviter tous les aliments qui irritent l'intestin: café, chocolat, épices, alcool, thé.
  • Privilégier l'eau comme boisson principale et en consommer suffisamment. Mettre de côté les jus de fruits concentrés.
  • Bien mastiquer. Faire l'exercice de déposer sa fourchette ou de compter mentalement 30 secondes entre chaque bouchée.
  • Manger dans un endroit calme et prendre une grande respiration avant de commencer chaque repas.
  • Éviter de mâcher de la gomme.
  • Privilégier les fibres solubles comme le son d'avoine, le gruau, le millet, le quinoa, l'orge, le riz basmati, les pâtes alimentaires de riz brun. Elles sont plus douces pour l'intestin.
  • Essayer de diminuer sa consommation de blé (pain de blé entier ou multigrains, pâtes de blé entier, seigle, épeautre). Cette céréale est riche en fibres insolubles, qui sont irritantes pour l'intestin. Opter pour le kamut, qui est généralement mieux toléré. Faire la découverte des produits sans gluten.
  • Éviter les aliments gras (bœuf, porc, agneau, peau et viande brune de volaille, panures, fritures, crème, croustilles, pâtisseries, fromage gras), qui peuvent provoquer des crampes.
  • Privilégier les viandes maigres telles que le veau, le bison, le cerf, le blanc de volaille, le poisson et les fruits de mer.
  • Mettre de côté le sucre (confitures, jus de fruits, miel, desserts).
  • Favoriser les noix sous la forme de beurres. Celui d'amande est un vrai délice!
Surveiller les intolérances alimentaires

Ce qu'on mange peut avoir une large part de responsabilité dans l'apparition des symptômes du syndrome du côlon irritable. Pour déterminer si des aliments sont en cause, on peut d'abord effectuer un test maison qui consiste à couper complètement les produits laitiers pendant une semaine et à noter si des changements surviennent. Plusieurs personnes se sentent mieux si elles suivent une diète sans produits laitiers, car elles souffrent d'une intolérance au lactose, le sucre du lait. Il est aussi possible de faire vérifier si on a des intolérances alimentaires par des tests effectués en laboratoire que certains naturopathes proposent à leurs clients.

Le psyllium peut être utilisé pour régulariser le transit intestinal. Si les selles sont molles, on peut prendre 1/2 c. à thé de ces fibres avec de l'eau. On veille aussi à boire beaucoup d'eau.

Il n'est pas rare que des personnes se retrouvent atteintes du côlon irritable après une infection gastro-intestinale. Ce syndrome peut résulter d'un déséquilibre de la flore intestinale et de la prolifération de mauvaises bactéries. La prise de probiotiques peut donc en réduire les symptômes. Un petit conseil: demander un examen de selles complet pour détecter la présence de bactéries nuisibles, levures ou parasites et prendre des probiotiques en capsules. Cependant, comme plusieurs compagnies proposent ces suppléments, il est judicieux de s'informer ou de demander conseil à un naturopathe agréé afin de se procurer un produit de bonne qualité.

Il est également important d'inclure de l'activité physique, comme des étirements, de la marche ou de la natation, dans sa routine hebdomadaire.

Côté plantes...

La menthe poivrée aide à la digestion et à la guérison. Elle facilite l'expulsion des gaz intestinaux, réduit les ballonnements, relâche les tensions abdominales et favorise le péristaltisme.

La scutellaire agit sur le système nerveux: elle nourrit, régénère et apaise les cellules nerveuses tout en régularisant le tonus musculaire de l'intestin.

La perméabilité intestinale

Les personnes souffrant du syndrome du côlon irritable ont souvent une perméabilité intestinale, ce qui veut dire que la muqueuse de leur intestin absorbe des protéines qui ne sont pas complètement digérées. Normalement, la membrane devrait être «imperméable» et n'assimiler que des protéines (sous forme d'acides aminés) complètement digérées. Une perméabilité intestinale permet aux substances qui sont généralement incapables de franchir la barrière de l'intestin d'entrer dans la circulation systémique et de causer une toxicité.

Certains composés alimentaires ont le pouvoir d'améliorer la perméabilité intestinale en inhibant l'inflammation et le stress oxydatif de la paroi de l'intestin. La glutamine est l'un des 20 acides aminés impliqués dans la synthèse des protéines. C'est un carburant majeur pour les cellules intestinales. Il aide donc à maintenir l'intégrité des cellules intestinales.

En modifiant leurs habitudes de vie de façon à adopter une meilleure alimentation et une saine gestion du stress et à faire de l'exercice, les personnes atteintes du syndrome du côlon irritable contribuent à améliorer leur état de santé. L'aide d'un naturopathe agréé peut s'avérer précieuse pour bien résoudre ce problème et déterminer le traitement à suivre.

Références

Dupont, AW. Post-infectious irritable bowel syndrome, Current Gastroenterology Reports, octobre 2007; 9(5):378-84. DOI:10.1007/s11894-007-0046-8.

 

Quigley, EM. Bacteria: a new player in gastrointestinal motility disorders - infections, bacterial overgrowth, and probiotics, Gastroenterology Clinics of North America, septembre 2007; 36(3):735-48.

 

Rapin JR, Wiernsperger N. Possible links between intestinal permeability and food processing: A potential therapeutic niche for glutamine, Clinics (Sao Paulo), juin 2010; 65(6):635-43.

Un évènement déplorable : une naturopathe accusée d'homicide involontaire.

Vous avez peut-être vu  ou entendu parler dans les médias de cette affreuse histoire  d’une naturopathe accusée de l'homicide involontaire de son client. Ce triste évènement est déplorable pour la victime et ses proches qui on toutes mes sympathies. En résumé : «Une naturopathe reconnue coupable de pratique illégale de la médecine à deux reprises est de retour devant les tribunaux pour avoir administré une injection intraveineuse à base de magnésium à un homme âgé de 84 ans, qui est mort le lendemain. Le procès de Mitra Javanmardi, accusée d'homicide involontaire et de négligence criminelle, s'est poursuivi jeudi au palais de justice de Montréal avec le témoignage de la veuve et de la fille de la victime.» Daphné Cameron, La Presse.

Je me permets de vous éclairer sur quelques points dans le domaine de la naturopathie au Québec. Malheureusement, la naturopathie au Québec n’est ni légiférer ni réglementer. À mon avis, la naturopathie au Québec devrait être encadré par un l'ordre professionnel et suivre l'exemple des autres provinces au Canada tel que Alberta. L'association des naturopathes agréés du Québec (ANAQ) tente depuis plusieurs années de faire valoir la nécessite d'avoir un ordre professionnel auprès du gouvernement, sans succès. Ceci permettrait de protéger le public d'actes dangereux, car malheureusement n'importe qui peut s'improviser naturopathe à la suite d'une formation d'une fin de semaine... D'un autre côté, les naturopathes agréés du Québec font un bon travail d'éducateur à la santé en aidant les gens à adopter des saines habitudes de vie. Un naturopathe n’est ni un médecin ni un pharmacien, mais un professionnel qui  accompagne son client à optimiser leur santé par des moyens naturels sécuritaires.

Vivement la reconnaissance de la profession.

Position de l'ANAQ concernant la décision de Santé Canada de permettre l'ajout de caféine dans toutes les boissons gazeuses sans qu'il soit obligatoire de l'écrire sur l'emballage

Montréal, le 26 avril 2010 - L'Association des naturopathes agréés du Québec (ANAQ) se questionne sur la vraie raison qui amène Santé Canada à permettre l'ajout de caféine dans les boissons gazeuses sans exiger que cela soit indiqué sur l'étiquette du produit.  Est-ce que Santé Canada ne banaliserait pas l'importance pour la santé d'en limiter la consommation en permettant à l'industrie alimentaire d'ajouter de la caféine dans toutes les boissons gazeuses sans plus d'exigence.  Pour le consommateur, il est clair qu'avec cette nouvelle réglementation, il lui sera plus difficile, voire impossible de savoir quelle est sa vraie consommation de caféine. Or, la recommandation officielle de caféine tourne autour de 400 mg par jour pour un adulte moyen et de 85 mg pour un adolescent.  Environ 90% des adultes en consomment à tous les jours.  Au Québec, toutefois on rapporte que 44% des adolescents consomment quotidiennement des boissons gazeuses.  Si on retrouve 53 mg de caféine dans une cannette tel que permis par ce nouveau règlement, soit le tiers d'une tasse de café, on réalise que l'apport maximal dans une journée est vite dépassé lorsqu'on ajoute tous les autres apports d'aliments et boissons contenant de la caféine.

Or, consommer de la caféine en grande quantité et à tous les jours peut amener une personne à développer une hypersensibilité à cette substance et se retrouver avec un syndrome que l'on nomme le caféinisme, soit une condition médicale amenant dépression, nervosité, irritabilité, maux de tête récurrents et insomnie.  On reconnaît que les personnes anxieuses ou stressées ont de fortes chances d’y être très sensibles. La caféine, c’est bien connu, stimule le mental et le physique.  Mais, ce qu’il faut savoir, c’est que celle-ci altère de façon significative la biochimie du cerveau et on peut définitivement en devenir accro.  Elle a plusieurs effets dans le corps.  En voici quelques uns :

1.      Celle-ci dérange le métabolisme en augmentant le taux de sucre sanguin. Elle peut contribuer à l'hypoglycémie et au diabète.

2.      La caféine peut induire le syndrome de fatigue chronique par son effet stimulant sur les glandes surrénales.  Dans l’immédiat, la personne aura un regain d'énergie avec la consommation de café, mais avec le temps, elle verra sa fatigue s’aggraver.

3.      Également, on a établi un lien entre la consommation de caféine et les seins fibrokystiques.  La caféine, la théophylline et la théobromine (que l’on retrouve aussi dans le chocolat) sont des substances qui peuvent augmenter la production de tissus fibreux dans les seins.  De plus, cela aurait une incidence sur l’importance du syndrome prémenstruel surtout au niveau de l'humeur.

4.      Elle peut aussi interférer avec le système immunitaire et induire des troubles allergiques.

5.      Elle peut aggraver les ulcères de par le fait qu’elle augmente la production d’acide chlorhydrique dans l’estomac.  On verra aussi l’augmentation du cholestérol et des triglycérides chez les buveurs de café ainsi que les troubles de haute pression.

6.      Elle a un effet diurétique et draine hors du corps beaucoup de minéraux dont le calcium en plus d’interférer avec l'absorption de ceux-ci.

7.      La caféine est en fait un stimulant du système nerveux central.  On a établi un lien important entre la consommation excessive de caféine et les troubles de panique qui entraînent de sensations psychologiques et physiologiques intenses dont les palpitations, les serrements au cœur, des étourdissements, des engourdissements, de la difficulté à respirer et de l'hyperventilation.  Ce trouble est assez commun chez les jeunes adultes.

Considérant la liste impressionnante de troubles de santé associés à une consommation élevée de caféine, il y a lieu de se demander si Santé Canada n'a pas plus à plaire à l'industrie alimentaire qu'elle a à cœur la santé des Canadiens.  L'ANAQ déplore une telle initiative d'un ministère qui se veut une référence pour la population en matière de santé.

L'inflammation est la naturopathie

L’inflammation peut être locale comme une douleur au dos,  une tendinite ou une bursite ou encore l’ostéo-artrite. Mais on parle aussi d’inflammation dans plusieurs maladies comme : l’Alzheimer, l’arthrite, le cancer, la fibromyalgie, le lupus et le psoriasis.  Les maladies cardio-vasculaires trouvent  aussi leur origine  dans l’inflammation.

Les blessures et les traumatismes peuvent déclencher l’inflammation, mais  l’exposition aux toxines environnementales, les dommages des radicaux libres, le stress, les infections bactériennes, fongiques ou virales.

Tous les tissus du corps autant externes qu’internes peuvent devenir inflammés. Au niveau interne les causes sont souvent  des  infections bactériennes ou encore différents déséquilibres comme les allergies, l’anémie, l’insomnie,  le surplus de poids, l’hypoglycémie, le stress, les mauvaises habitudes alimentaires, les carences en vitamines et minéraux, etc.

Il peut y avoir une inflammation silencieuse. Avec les tests sanguins, nous sommes en mesure de reconnaître cette inflammation. La protéine-C –réactive est un marqueur d’inflammation qui indique les risques de maladies cardio-vasculaires.  Quand ce marqueur est élevé, le risque de mourir d’une crise cardiaque est trois fois plus élevé. (Ridker et al. 1997)

Bref, les causes de l’inflammation et donc de douleur peuvent être diverses. Voici quelques conseils d’ordre général pour aider à diminuer l’inflammation et par le fait même la douleur.

Quelques conseils :

  • Consommez une alimentation à 75% crue. Crudités et légumes en grandes quantités. Les aliments cuits à température élevée contribuent à produire des  cytokines inflammatoires (messagers chimiques du système immunitaires).
  • Consommez des aliments riches en flavonoïdes. Des antioxydants qui diminuent l’inflammation : Épinards, bleuets, fraises.
  • Éviter les sucres et les aliments raffinés comme les farines blanches, pains blancs, pâtes blanches, pâtisseries, bonbons, les jus de fruits, riz blanc et galettes de riz…etc . Tous les aliments à index glycémique élevé créés de l’inflammation.
  • Éviter les aliments riches en gras saturés tels que le beurre, la crème, le saindoux ou graisse de porc, suif ou graisse de bœuf, graisse d’oie, de canard, l’huile de noix de coco, huile de palme. Ces aliments sont riches en acide arachidonique qui augmente les prostaglandines E2 (un métabolite de l’acide arachidonique pro-inflammatoire).
  • Consommez beaucoup oméga-3. Soit dans les graines ou les huiles de lin, de chanvre, de salba, ou dans des poissons tels que sardine, hareng, l’anchois, maquereau, saumon, truite sauvage.  Un déséquilibre dans le rapport d’oméga-6 et  d’oméga-3 peut contribuer à augmenter l’inflammation par la production des prostaglandines E2.
  • Ajoutez des capsules oméga-3 à votre diète.  Les acides gras oméga-3 sont reconnus pour leur action anti-inflammatoire. Choisissez une formule avec plus EPA que de DHA soit 6 :1.
  • Consommez des aliments riches en antioxydants. Tels que les petits fruits. La vitamine E, un antioxydant majeur, a démontré dans plusieurs études qu’il diminue la douleur.
  • Plusieurs plantes peuvent aider à diminuer l’inflammation : aloe vera, curcuma, griffe du diable, boswellia, pau d’arco, trèfle rouge, ortie.  L’ortie, une plante à plusieurs vertus,  a démontré qu’elle diminue les cytoxines. Demandez conseil auprès d’un naturopathe agréé pour bien choisir.
  • La vitamine C est souvent indiquée pour le processus de guérison et aide à réduire l’inflammation. Elle aide également la douleur musculaire. Les bonnes sources de vitamine C sont le brocoli, la papaye, les poivrons rouges, les oranges, le chou-fleur.
  • Apprenez à gérer votre stress. Utilisez des techniques éprouvées comme les respirations profondes.  Un niveau de cortisol élevé crée une inflammation silencieuse.

 

L’inflammation visible et silencieuse est partout. Toutefois,  il ne faut pas oublier que l’inflammation est un mécanisme de protection, le corps lutte contre «un agresseur».  Consultez un naturopathe agréé pour trouver et éliminer ces facteurs irritants.

Innovation en naturopathie: Analyse de Bioimpédance, évaluation de votre composition corporelle.

L’analyse Bioimpédance est  une technique peu coûteuse et rapide qui nous permet d'évaluer votre composition corporelle- la mesure de la graisse corporelle par rapport à la masse maigre corporelle.

L’appareil est conçu par la compagnie Biodynamics fondé en 1984. Celui-ci est utilisé dans environ 12,000 cliniques un peu partout dans le monde dont la prestigieuse clinique Mayo aux États Unis et dans de nombreux hôpitaux. Plusieurs articles scientifiques ont été publiés dans divers journaux médicaux dont l'American journal of clinical nutrition. La théorie qui soutient le principe de fonctionnement de cet appareil est d'ailleurs connue depuis 1943. Il est toutefois encore peu connu au Québec où seulement quelques professionnels de la santé offrent ce test.

Le test

Concrètement, le test de Bioimpedance mesure les changements électriques dans les tissus et nous indique quelle est la composition du corps.  L'appareil génère un courant électrique très bas qui passe à travers le corps sous le seuil sensitif. Le courant est moins d'un milliampère et est conforme à l'Association for advance of medical instrumentation.

L’analyse Bioimpédance est beaucoup plus sophistiquée que  votre pèse-personne, mais tout aussi simple et presque aussi rapide. Vous vous allongez confortablement habillé et en quelques minutes à l’aide d’un courant électrique imperceptible  traversé par des tampons placés sur vos pieds et vos mains nous aurons des mesures détaillées de votre composition corporelle :

  • Indice de masse corporelle
  • Pourcentage d’adipeux
  • Taux masse grasse
  • Taux masse maigre
  • Métabolique de base (nombre de calorie nécessaire au repos)
  • Eau extracellulaire et intracellulaire
  • Et plus encore…

 

Il est utilisé de diverses façons en médecine dans la prévention ou encore dans l'évaluation de la progression de plusieurs problèmes de santé dont l'obésité, l'hypertension, les infections, les désordres glandulaires, les problèmes de malabsorption, etc. C'est une technique peu coûteuse et rapide qui nous permet d'évaluer la santé cellulaire. La recherche a démontré qu'il existe une relation étroite entre le niveau de la composition cellulaire et l'énergie actuelle du patient. Cette analyse nous donne une information importante dans l'optimisation des régimes nutritionnels.

Pourquoi faire ce test

 

  • Pour prévenir les problèmes de santé

Selon plusieurs études, le meilleur outil pour prévenir les problèmes de santé est un bon ratio de la masse musculaire sur la masse grasse.  Un excès de gras corporel par rapport à la masse maigre peut  augmenter  vos risques pour la santé. Un rapport plus élevé en muscle augmente votre métabolisme et est corrélé avec une incidence plus faible des maladies. Améliorer votre rapport muscles / graisse  est le meilleur moyen  pour contrôler le processus de vieillissement et restaurer votre vitalité.

  • Pour une perte de poids saine

Parce que la perte de poids ne veut pas dire une meilleure santé, il est important de s’assurer que l’on perd du gras et non pas de la masse musculaire. Le poids et l’indice de masse corporel (IMC) n’évaluent pas les différentes structures du corps, donc ne peuvent déterminer si la perte de poids est au niveau de la musculature ou du tissu adipeux (gras).

  • Pour obtenir un programme personnalisé

Cette analyse permet de découvrir le nombre de calorie que vous devez manger quotidiennement pour être en santé. Comme vous savez, trop de calorie comme pas assez peuvent causer bien des soucis.  Des conseils alimentaires vous seront recommandés suite au test.

  • Pour surveiller vos progrès d’une façon objective et mesurables

Cette analyse nous permet d'illustrer ce qui se passe dans votre corps et en le répétant à différentes étapes pendant un traitement il pourra servir de point de repère pour suivre la progression de votre condition et ainsi évaluer sa réponse à celui-ci.

 

Curieux et soucieux de votre santé,  n’attendez pas et demandez à faire le test auprès de Dominique Abran, naturopathe agréée.

Épuisement professionnel et test de cortisol

Depuis peu, plusieurs informations circulent sur les média concernant l'épuisement professionnel. Certains professionnels parlent de dépister l'épuisement par plusieurs marqueurs biochimiques tel que le niveau salivaire du cortisol. Bien que les naturopathes ne font pas de diagnostic, ils utilisent depuis plusieurs années le niveau de cortisol de la salive afin d'aider les personnes à améliorer leur santé dans une vison globale de la santé. Ma naturopathe utilise deux laboratoires, dont un au Canada afin de mesurer votre niveau de cortisol salivaire.  N'hésitez à rentrer en contact avec elle pour vous aider à utiliser les moyens naturels efficacement. À écouter: Une entrevue très intéressante avec Le Dr Luc Bessette et Robert-Paul Juster à l'émission L'après-midi porte conseil à Radio-Canada.

Article : Dépister le burnout de Marie-Claude Malboeud

Laboratoire canadien à faire le tester le niveau du cortisol salivaire Rocky Mountain Analytical

Des solutions naturelles aux brûlures d'estomac pendant la grossesse

Les brûlures d’estomac ou des aigreurs sont des expériences communes chez les femmes enceintes, nous vous proposons des solutions naturelles.

Les hormones sécrétées au cours de la grossesse, la progestérone et la relaxine, provoquent le relâchement des muscles involontaires. La valve (le muscle cardia) située entre l’œsophage et l’estomac peut ne pas se refermer complètement et permet à des particules acides de l’estomac de remonter dans l’œsophage et ainsi créer brûlures et inconforts au niveau de la poitrine. Souvent plus fréquemment en fin de grossesse, car l’utérus plus gros peut comprimer l’estomac et aggraver les symptômes.

Pour prévenir et diminuer les symptômes de brûlures

  • Mangez lentement, mastiquez bien chaque bouchée, ne surchargez pas votre estomac, optez pour des petits repas à intervalles rapprochés. Tentez de ne pas manger tard le soir, il serait plus judicieux de prendre votre repas le plus consistant le midi et d'opter pour un repas léger le soir. Optez pour une salade accompagnée de légumes colorés et ajoutez-y un peu de protéines comme du poulet, du saumon ou des œufs.
  • Évitez la nourriture grasse. Faites attention aux desserts, à la crème, à la mayonnaise, aux avocats, aux croustilles, aux fromages crémeux.
  • Évitez les aliments irritants tels que : café, thé, alcool, chocolat, boisson gazeuse, jus de tomate et les épices.
  • Supprimez les aliments sucrés, desserts et compagnie... N’oubliez pas le jus : même sans sucre, il demeure une boisson qui contient des glucides.
  • Pratiquez des exercices de respiration qui permettent d’ouvrir la cage thoracique tout en diminuant le stress (avant les repas, lors des transports, avant de s’endormir).
  • Certains aliments semblent aider certaines femmes : une demi-tasse de riz, le maïs, le pain entier, les haricots secs (blancs ou rouges) ou les prunes japonaises « Umeboshi » qui facilitent la digestion. Certains dirent que le jus de pomme de terre est miraculeux…
  • Privilégiez des aliments alcalins (abricot, figue, datte, olive verte, raisin, banane, cerise, pêche, pomme de terre, haricot, endive, cresson, amande, etc.)

Qu'en est-il du yogourt ou du lait? Aide-t-il ou non? En fait, chez certaines personnes, il va calmer temporairement les aigreurs, toutefois les produits laitiers peuvent aussi causer les aigreurs de l’estomac.

Si après tous ces petits trucs, les brûlures d’estomac persistent, voici les conseils aguerris d’une naturopathe agréée :

  • Mangez des pelures de pommes, de l’ananas ou de la papaye après chacun de vos repas. (des comprimés de papaye peuvent être achetés dans une boutique d’aliments naturels)
  • Mastiquez une pelure d’orange biologique quelques minutes après chacun de vos repas.
  • Des graines de cardamone, d’aneth, de cumin ou d’anise peuvent être préparées en décoction ou vous pouvez simplement mastiquer ces graines après les repas ou entre les repas si besoin. Pour faire une décoction : placez les graines dans l'eau froide et portez à ébullition de 10 à 30 minutes.
  • Prendre une cuillère à thé de vinaigre de cidre de pommes dans un peu d’eau chaude avant les repas.
  • Buvez une infusion de graines de lin. Faites bouillir une cuillère à table de graines de lin dans ¼ de litre d’eau durant 2 à 3 minutes. Tamisez et buvez chaud ou froid.
  • Buvez de la tisane fréquemment durant la journée. Choisissiez une plante seule ou mélangez quelques plantes : fenouil, reines des prés, guimauve, camomille, verveine citronnée, mélisse, plantain, réglisse, lavande, pelure d’orange ou de mandarine. Certaines plantes sont émollientes et vont adoucir, protéger et guérir les tissus irrités du système digestif. Traditionnellement, ces plantes sont reconnues pour soulager les irritations des muqueuses digestives.
  • Prenez à chaque repas une cuillère à thé de poudre d’orme rouge. Cette plante est douce et nutritive en plus de soulager les muqueuses irritées ou en inflammation. En infusion ou en purée, elle neutralise l’acidité et apaise le reflux gastrique. Vous pouvez aussi trouver des pastilles d’orme rouge en boutique spécialisée en alimentation naturelle.
  • Prenez le sel biochimique natrum phosphoricum n°10, trois granules trois fois par jour au besoin. Il neutralise l’acidité.

Adopter de meilleures habitudes de vie demeure les premières actions à entreprendre pour vous aider avec les brûlures d’estomac. Mieux manger, mieux gérer son stress, se reposer, faire de l’exercice physique est la base de tout problème de santé. Pour vous aider à soulager tous vos petits maux de grossesse ou pour tout simplement optimiser votre santé, n’hésitez pas à consulter un naturopathe agréé. Il saura vous guider à travers les différentes solutions qui s’offrent à vous par des conseils judicieux et motivants.

Article paru en octobre 2011 sur www.mamanpourlavie.com

Des solutions naturelles aux bouffées de chaleur

Légères ou graves, les bouffées de chaleur associées à la périménopause peuvent être contrôlées. Des solutions naturelles pour diminuer l'inconfort lié à ces sueurs quotidiennes!

Les bouffées de chaleur touchent 70 à 85 % des femmes en périménopause, perturbant souvent leur sommeil. D'intensité légère à grave, les bouffées de chaleur apparaissent souvent justes avant ou durant les périodes menstruelles et deviennent plus fréquentes lorsque les périodes menstruelles sont définitivement terminées. Elles disparaissent normalement un an à deux ans après la ménopause. La ménopause correspondant à l'absence de règle pendant au moins un an.

Les symptômes des bouffées de chaleur expriment un déséquilibre du corps. Pour le corriger, il faut est important de prendre le temps de trouver les habitudes qui amplifient les symptômes. Parmi les facteurs qui peuvent accentuer les bouffées de chaleur, on note l'anxiété, la présence de tensions ou une alimentation riche en sucre. Voici quelques conseils simples pour aider à diminuer l'inconfort dû à ces sursauts de température.

  • Éviter l'alcool, le café, les épices, les soupes et les breuvages chauds qui peuvent déclencher les bouffées de chaleur.
  • Boire deux litres d'eau par jour. Ceci aide à prévenir la déshydratation de la peau et des muqueuses.
  • Mettre de côté les sucres, ce qui comprend les sucres raffinés dans les desserts, mais aussi toutes les farines blanches incluant le pain baguette, les pâtes et le vin.
  • Limiter la consommation de fruits. Deux fruits par jour suffisent. Augmenter la consommation de légume.
  • Limiter les portions de céréales: pain, pâte, muffins, riz... Deux portions de céréales par jour sont suffisantes. S'assurer d'avoir des protéines à tous les repas.
  • Ne pas sauter de repas, surtout pas le petit-déjeuner. Cela influence la glycémie (niveau de sucre dans le sang), en plus de causer un stress à l'organisme.
  • Ajouter des collations équilibrées le matin et en après-midi pour stabiliser la glycémie. Une  hypoglycémie peut provoquer des bouffées de chaleur. Opter pour une collation avec des protéines, du genre dix amandes avec un fruit, de l'humus avec des crudités ou un yogourt nature agrémenté de fruits.
  • Manger des crucifères tous les jours (brocoli, choux de Bruxelles, chou-fleur, chou frisé). Ces légumes sont riches en idole-3-carbinol et en sulforaphane. Ces nutriments sont importants pour l'équilibre des hormones, pour optimiser le travail du foie et diminuer les risques du cancer du sein.
  • Consommer des aliments riches en phytoestrogènes comme la fève de soya, les graines de lin, les noix, les céréales entières, les pommes, le fenouil, le céleri, le persil, la luzerne, etc.

Qu'est-ce que les phytoestrogènes?

Les phytoestrogènes sont des hormones naturelles que l'on retrouve dans les plantes et dans l'alimentation quotidienne. Elles sont présentes, notamment, dans les pommes, les carottes, l'avoine, les prunes, les olives, les pommes de terre et les graine de tournesol. Le soya et les graines de lin sont des aliments considérablement riches en phytoestrogènes qui se lient aux récepteurs des œstrogènes présents dans les cellules. Les phytoestrogènes ont deux fonctions: s'il y a une carence d'œstrogène, elles vont aider à combler ce manque. S'il y a surplus d'œstrogènes, elles les neutralisent en les empêchant de prendre place sur les récepteurs qu'elles occupent.

Les bioflavonoïdes contenus dans plusieurs plantes et fruits, tels que la pelure blanche des agrumes, les cerises, les canneberges, les bleuets, la peau des raisins et le trèfle rouge, sont une autre bonne source alimentaire de phytoestrogène. On peut ajouter un supplément de vitamine C avec des bioflavonoïdes puisqu'il semblerait que la prise de 1000 mg quotidienne soulagerait les bouffées de chaleur.

Plusieurs recherches confirment que l'ajout de protéines de sojadans l'alimentation peut diminuer la fréquence ainsi que l'intensité des bouffées de chaleur. Une étude faite avec des femmes prenant un supplément de 90 mg d'isoflavones (ingrédient actif du soya) conclut à une diminution de 50 % des bouffées de chaleur. Selon la Dre Christiane Northrup, auteure de plusieurs ouvrages sur la ménopause, la plupart des femmes auraient besoin de 100 mg à 160 mg d'isoflavones de soja par jour pour obtenir un soulagement significatif des symptômes de la ménopause.

Encore un bienfait de l'activité physique

De plus, plusieurs études prouvent que l'activité physique quotidienne réduit la fréquence et l'intensité des bouffées de chaleur. Les femmes sédentaires risquent plus d'avoir des bouffées de chaleur modérées ou importantes que les femmes qui font régulièrement de l'exercice. Tout simple: faire 30 minutes de marche trois fois par semaine.

Quelques trucs de plus...

  • Prendre soin de soi. Faire une chose qu'on aime par jour, s'accorder des moments de relaxation: une lecture, un bon bain, l'écoute d'une musique, des exercices de respirations. Bref, trouver des moyens pour diminuer le stress.
  • S'assurer d'avoir des sources alimentaires d'oméga-3, tels que le maquereau, les sardines, le saumon, le hareng, les crevettes, les graines de lin tous les jours ou prendre un supplément d'oméga3 à raison de 1500mg par jour. Une étude rapporte que la consommation d'oméga-3 diminue la fréquence et l'intensité des bouffées de chaleur.
  • Consommer des graines de lin doré biologique: ¼de tasse moulue par jour. On peut moudre les graines de lin dans un moulin à café et les ajouter à une soupe, à une boisson ou à un yogourt. On peut aussi les saupoudrer sur les céréales et les salades. Il est préférable de débuter avec une petite dose puis de l'augmenter graduellement. Certaines personnes sont sensibles à l'effet laxatif des graines de lin.

L'herboristerie contre les bouffées de chaleur

La plante à privilégier est l'actée à grappe noire (Cimicifuga racemosa). Traditionnellement, cette plante est utilisée pour diminuer les bouffées de chaleur et la sécheresse vaginale. De plus, son effet sur le système nerveux peut aider à diminuer l'anxiété et la dépression. Une dose de 80 mg est suggérée, selon la plupart des études.

Une autre plante intéressante est la sauge  (Salvis officinalis). À favoriser lors des sueurs nocturnes en raison de son action antisudorifique. On privilégie la tisane en petite dose, et ce, régulièrement durant la journée. La sauge est plus efficace lorsqu'on la prend plusieurs fois par jour: ¼ c. à 1 c. à thé par tasse d'eau infusée 15 à 20 minutes. On pense à la prendre froide pour réduire la transpiration.

Un naturopathe sera en mesure de conseiller les plantes adéquates, mais il faut être prête à attendre trois à quatre semaines avant de voir une amélioration.

Article publié sur servicevie.com octobre 2011

 

Références

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The effect of dietary soy supplementation on hot flushes, Paola Albertazzi, Francesco Pansini, Gloria Bonaccorsi, Laura Zanotti, Elena Forini, Domenico De Aloysio, Obstetrics & Gynecology; 1998; Jan 91 (1): 129-35.(Erratum: Obstetrics & Gynecology; 2001; Oct; 98(4): 702.)

Efficacy and safety of a phytoestrogen preparation derived from Glycine max (L.) Merr in climacteric symptomatology: a multicentric, open, prospective and non-randomized trial, A. Albert, C. Altabre, F. Baro, E. Buendia, A. Cabero, M.J. Cancelo, C. Castelo-Branco, P. Chantre, M. Duran, J. Haya, P. Imbert, D. Julia, J.L. Lanchares, P. Llaneza, M. Manubens, A. Minano, F. Quereda, C. Ribes, F. Vazquez, Phytomedicine; 2002; Mar 9(2): 85-92.

Does physical exercise influence the frequency of postmenopausal hot flushes?, Hammar M, Berg G, Lindgren R, Acta Obstetricia Gynecologica Scandinavica; 1990; 69(5): 409-12.

Physical exercise and vasomotor symptoms in postmenopausal women, Ted Ivarsson, Anna-Clara Spetz, Mats Hammar, Maturitas; 1998; Jun 3;29(2):139-46.

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