SAUTÉ DE BETTE-À-CARDE

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Délicieux Sauté de Bette-à-Carde (choisir variété arc-en-ciel quand la saison!)

  • 6 tasses de « Bette-à-Carde» lavé et essoré, ensuite haché grossièrement = environs 2 paquets (retirer la tige du milieu et la couper plus finement que la partie feuillus)
  • 1-2 c. à soupe de tahini /ou beurre sésame entier plus nourrissant que le tahini (sésame blanc)
  • 4 -8 c. à soupe de jus d’orange frais ou citron frais (je préfère orange) Vous pouvez même mettre quelques morceaux d’orange (sans pelure)
  • 1 ail émincé/ écrasé (grillé légèrement si désirez 2 minutes au préalable dans huile de coco, macadam ou dernier choix pépins de raisins)

Cuire 3-4 minutes dans une casserole à feu moyen-haut, avec le tahini/sésame, le jus d’orange, et l’ail. Servir aussitôt.

Note: moi je  préfère l’option de faire griller l’ail 2 minutes dans un peu d’huile de coco avant de le mélanger à la vinaigrette, question d’adoucir le goût et la digestion de l’ail…

Vous pouvez servir réchauffé. Le seule hic, c’est que cela perd sa belle couleur vert vif quand servi le lendemain…

Suggestion: servir en accompagnement de saumon / thon jaune en croute d’épices avec ma recette qui sera publiée la semaine prochaine dans mon blogue: abonnez-vous pour ne pas la manquer!

Bon appétit!

Marie-Soleil Noreau, ND.A,

Oeufs et légumes verts

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oeufs et légumes verts Une autre recette de déjeuner savoureuse qui marie les œufs et les légumes verts. Les tomates cuites sont riches en lycopène, un antioxydant. Une recette rapide pour déjeuner sur MaNaturopathe.com.

 

Oeufs et légumes verts

 

12 gousses d’ail hachés

6 oeufs; oméga 3 si possible

3 c. à soupe huile d'olive extra-vierge

1 canne de 16 onces de tomates entières; ou haché avec le  jus

1 c. à soupe d’huile de sésame

1 c. à soupe de sauce tamari  (sans gluten)

1 c. à thé de sauce Worcestershire

1 tasse de riz brun cuit

6 tasses épinards cuit à la vapeur

 

Recette fait 2 portions

 

Préparation

Hacher grossièrement l'ail. Battre les œufs avec un fouet.

Chauffer huile d’olive extra vierge tout doucement dans une poêle, sauteuse ou un wok. 

Ajouter l'ail et cuire pendant 1 minute. Ajouter les œufs et laisser cuire tranquillement jusqu'à ce que les oeufs ne soient plus liquide environ 1-2 minutes, puis retourner et cuire l'autre côté, environ 1-2 minutes.

Lorsque les œufs sont cuits, utiliser une spatule pour couper en morceaux d'environ ½ pouces.

Ajouter les tomates hachés et son jus aux oeufs. Ajouter l'huile de sésame, la sauce tamari, et la sauce Worcestershire.

Laisser mijoter pendant 10 minutes. Servir sur du riz brun avec des épinards cuits à la vapeur.

 

Bon déjeuner. Vous êtes prêts, plein d'énergie pour entamer une belle journée.

N’hésitez pas à nous faire part de vos commentaires.

 

Dominique Abran

 

Recette titrée du livre : the blood sugar solution cookbook de Mark Hyman.

Valeur nutritionnelle: (3/4 de tasse de mélange d'oeuf  et 1/3 de tasse de riz) calories: 462, gras 29g, fibre 4g, protéine 20g, glucides 36g.

Augmentez votre fertilité par la naturopathie

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AVANT DE VOUS LANCER DANS LA CONCEPTION, VOICI DES CONSEILS EN NATUROPATHIE POUR VOUS PERMETTRE D’ÊTRE AU MAXIMUM DE VOTRE POTENTIEL SANTÉ. Êtes-vous prêt et prête à changer votre vie? Car, oui, un enfant transforme une vie! Il y a des changements importants à apporter à vos habitudes de vie, et ce, dès l’étape de la préconception. Tout ce qui entre dans votre corps, tout ce que vous respirez, votre niveau de stress et d’émotions et même votre environnement affecteront la qualité de l’ovule et du spermatozoïde. Si vous avez des carences vitaminiques et minérales, il faudra y remédier. Si vous prenez des médicaments, il faudra consulter un médecin, car tous les médicaments ont des effets secondaires.

Saviez-vous que 4 mois de préparation sont idéaux avant de concevoir un enfant? C’est effectivement ce temps que prendra votre corps à éliminer certaines toxines et à augmenter la qualité de votre sang en nutriments essentiels. De plus, il faut aussi prévoir environ trois mois pour renouveler entièrement l’armée de spermatozoïdes. C’est pourquoi LES DEUX partenaires, l’HOMME et la FEMME, doivent prendre au sérieux les recommandations qui suivent.

AMÉLIOREZ VOTRE ALIMENTATION

Adoptez un régime alimentaire de 25 % ou plus de protéines et 40 % ou moins de glucides. Ce type de régime améliore la qualité des œufs et double le taux de grossesse en FIV, Fécondation in vitro. Pour avoir un plan alimentaire détaillé et personnalisé, n’hésitez pas à rencontrer une naturopathe agréée.

Évitez les produits laitiers faibles en matières grasses, et consommez des produits laitiers riches en gras. Oui, vous avez bien lu! La consommation de produits laitiers faibles en gras augmente le risque d’infertilité inexpliquée de 85 %, alors que la consommation de produits laitiers riches en matière grasse peut diminuer ce risque (elle réduit le risque d’infertilité inexpliquée et de cycle anovulatoire par 27 % et 50 %, respectivement).

Augmenter votre consommation de gras mono-insaturés dans l’alimentation améliore votre fertilité. Consommez de l’huile d’olive extra-vierge et des avocats. Dans une étude de quelques 17 000 femmes menée par la Harvard School of Public Health, les chercheurs ont été en mesure de définir un groupe d’aliments qui favorise la fécondité. Consommer plus de gras mono-insaturés (comme l’huile d’olive) et moins de gras trans (comme ceux qu’on retrouve dans de nombreux produits de boulangerie ou dans la restauration rapide) a été l’une des clés de l’augmentation de la fertilité.

Consommez des gras saturés de qualité Les gras saturés de qualité diminuent le risque de stérilité de 17 % (choisir des sources biologiques telles que le beurre biologique et la viande rouge biologique provenant d’animaux nourris à l’herbe). La consommation des gras saturés dans un régime alimentaire sain est associée à une fécondité plus élevée.

Réduisez la consommation de glucides raffinés et remplacez les glucides raffinés par des aliments riches en fibres. Manger des aliments riches en fibres (par exemple des graines de chia ou les graines de lin) et à faible indice glycémique, tout en réduisant la consommation de glucides et de sucres raffinés, est un des principes alimentaires qui est essentiel pour accroître la fertilité.

Évitez le soya Le soya provoque une fausse-couche et l’infertilité chez la souris. Lorsqu’on donne du soya à une souris, elle a des cycles menstruels anormaux, sa fonction ovarienne est altérée et a une hypofertilité. Ayez des habitudes de vie saines.

ARRÊTEZ LA CIGARETTE

La cigarette diminue vos chances de concevoir, car le tabac réduit le niveau d’estrogènes, donc vous aurez moins d’années de fertilité. Il fait également vieillir vos ovaires et épuiser vos œufs prématurément, et réduit ainsi votre capacité à tomber enceinte.

La cigarette rend aussi l’ovule plus difficile à pénétrer par les spermatozoïdes et ceux-ci ont plus de difficulté à atteindre l’ovule, car la glaire cervicale est plus consistante chez les fumeuses. Il est démontré que la cigarette endommage la structure et la forme des spermatozoïdes causant l’infertilité. Outre que la cigarette endommage votre col de l’utérus et les trompes de Fallope, le tabagisme augmente aussi le risque de fausse-couche.

Sachez que les effets du tabac prennent quelques mois à disparaître. C’est la chose LA PLUS IMPORTANTE avant de concevoir.

ATTENTION À L’ALCOOL

L’alcool réduit le taux de naissance vivante de 21 % chez les patients de la fécondation in vitro (FIV). Les femmes buvant au moins quatre verres par semaine avaient 16 % moins de chance de donner naissance par rapport à celles qui buvaient moins de quatre verres par semaine. Pour les couples dont les deux partenaires ont bu au moins quatre verres par semaine, les chances de naissance étaient 21 % inférieures par rapport aux couples où les deux buvaient moins de quatre verres par semaine. CONCLUSION : La consommation d’aussi peu que quatre boissons alcoolisées par semaine est associée à une diminution du taux de naissance par FIV.

Il faut trois mois après une soirée d’abus d’alcool pour que le nombre de spermatozoïdes redevienne normal.

AYEZ UN INDICE DE MASSE CORPORELLE SAIN, ENTRE 20 ET 25

Calculer son indice de masse corporelle (IMC) permet de chiffrer un excès ou une insuffisance de poids. Le résultat permet de connaître le nombre de livres à perdre ou à gagner pour une santé optimale. Il s’agit toutefois d’un outil incomplet puisqu’il ne tient pas compte de la masse musculaire, de l’ossature et de la répartition des graisses. Un test plus complet serait une analyse de la composition corporelle que vous pouvez faire chez un naturopathe agréé.

Un indice de masse corporelle supérieur à 30 vous positionne dans la catégorie obésité. L’obésité provoque des effets indésirables complexes tels que des changements hormonaux et la résistance à l’insuline. Des preuves considérables suggèrent qu’un effet négatif de l’obésité est le risque de complications maternelles et de fausses-couches. Les obèses sont également plus sujettes à l’infertilité. La méthode la plus importante pour améliorer les performances de reproduction chez les femmes obèses est la perte de poids qui peut être atteinte avec des changements de style de vie et de l’alimentation à l’aide d’un naturopathe. (référence)

SOYEZ ACTIVE, FAITES DE L’EXERCICE

L’implantation de l’activité physique augmente les chances de grossesse et tend à diminuer le risque de fausse-couche. De plus, les femmes qui étaient physiquement plus actives étaient plus susceptibles d’avoir un taux d’implantation accrue et une naissance dans les traitements en fécondation in vitro.

APPRENEZ À BIEN GÉRER VOTRE STRESS

Dans les études menées par Alice Domar, PhD, de l’Institut Mind-Body de Harvard, les femmes qui ont subi un traitement de réduction du stress ont connu des hausses spectaculaires dans leur capacité à tomber enceinte. En fait, même les femmes qui ont déjà été soumises à des traitements de fertilité ont eu de meilleurs résultats lorsque le stress a été maintenu sous contrôle.

L’esprit et le système reproducteur sont étroitement liés; le stress peut dérégler votre glande pituitaire qui est le centre de contrôle des principales hormones de fertilité. Pour le cerveau, il est normal d’empêcher la grossesse lorsque vous êtes sous tension, c’est un moyen naturel de protection; dans toutes les espèces, une femelle qui ne se sent pas en sécurité ne pourra pas concevoir. On sait aussi qu’une tension prolongée peut provoquer des spasmes dans les trompes de Fallope, ce qui empêche l’ovule fécondé de descendre jusqu’à l’utérus. Le stress peut aussi inhiber la production de testostérone chez l’homme, entrainant une baisse de libido. Bref, une bonne gestion de stress est ESSENTIELLE. Trouvez-vous des moyens de libérer votre stress : yoga, natation, marche, respiration, méditation, etc.

Et vous, qu’en pensez-vous? Est-ce que 4 mois de préparation sont de trop avant de concevoir un enfant? Avez-vous d’autres conseils à partager? Changer ses habitudes de vie n’est pas toujours facile à faire seul. N’hésitez pas à prendre rendez-vous pour des conseils personnalisés auprès d’un naturopathe agréé.

CROUSTILLES DE NOIX DE COCO PALÉO

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Croustilles de Noix de Coco

La parfaite collation pour remplacer  les ‘bretzels’ et ‘le pop-corn’

Faible en glucides, riche en fibres et bon gras! (oui le gras saturé de noix de coco augmente le métabolisme et coupe l’appétit sans danger pour les artères… informez-vous : Eatfatlosefat.com)

Délicieuses grillées natures ou avec saveurs :

(avec ou sans l’ajout de ¼ c. à thé de sel non-raffiné de mer gris/rose)

  • BBQ / Sud-ouest : ¼ c. à thé de paprika, ¼ c. à thé
  • Cannelle : ¼ c. à thé
  • Indienne : ¼ c. à thé de poudre du cari ou curry
  • Marocienne : ¼ c. à thé  de Ras el Hanout
  • À l’ail : ¼ c. à thé de poudre d’ail
  • Asiatique : ¼ c. à thé de poudre de ‘5 épices chinoises’

Comment griller la noix de coco ?

INGRÉDIENTS:

Noix de coco déchiquetées, en copeaux ou en flocons (SANS sucre et SANS sulfites) + les épices ci-dessus et/ou sel au choix :

MODE D’EMPLOI:

Méthode sur la poêle :

Placez la quantité désirée de flocons de noix de coco dans une grande poêle. Cuire à feu moyen, en remuant souvent, jusqu’à ce que les flocons soient principalement bruns dorés. Si la noix de coco est sucrée, il tend à brunir si vite, il faudra moins de temps (mais je vous suggère de la faire nature sans sucre, c’est très bon sans!)

Méthode au four

Préchauffer le four à 325 ° C. Étaler flocons de noix de coco sur une feuille de cuisson dans une couche mince et cuire au four préchauffé (personnellement je mets un papier parchemin dessous). Les flocons vont griller très rapidement et ne prendront pas plus de 5 – 10 minutes (donc restez devant le four pour ne pas les faire brûler!). Après quelques minutes, remuez la noix de coco pour aider à assurer une couleur et une cuisson égale.

L’essayer, c’est l’adopter! Inspiré du livre de recette que je vous suggère fortement :

”Well Fed : Paleo recipes for people who love to eat” 

VALEURS NUTRITIVE :

  • La noix de coco contient une quantité élevée de fibres alimentaires, ce qui la rend idéale pour prévenir la constipation, mais aussi pour combler l’appétit!
  • Riche en fer et autres minéraux : potassium, magnésium (l’eau de coco contient plus de 30% plus de potassium que la banane et 13 x plus que les boissons énergétiques populaires)

La noix de coco est une alternative santé sous bien des formes : farine, lait, eau, huile. Informez-vous! Les gras saturés ne sont plus ce que les médias disent encore en 2014: Eatfatlosefat.com ; www.westonaprice.org;http://ajcn.nutrition.org/content/91/3/535.abstract ; http://www.bmj.com/press-releases/2013/10/22/observations-saturated-fat-not-major-issue

  • L’huile de noix de coco est 100 % végétale et ne contient donc aucun cholestérol.
  • Elle est utilisée de façon différente des autres gras et procure de l’énergie rapidement au cœur et aux muscles (donc elle est une excellente source d’énergie ‘pré-workout’)
  • L’huile de noix de coco possède un contenu élevé en acide laurique (18 %), et seul le lait maternel en contient autant. Elle possède également des propriétés antivirales et antibactériennes.
  • L’huile de noix de coco est aussi utilisée en cosmétique pour les soins de la peau.

Santé ! :)

Marie-Soleil Noreau, ND.A.

* Merci à www.lifemadefull.com pour la photo !

Ceviche de crevettes

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  Vous êtes à la recherche d’un repas facile, frais, estival à préparer ? Voilà la solution : une recette de ceviche aux crevettes sur MaNaturopathe.com.

 

Ceviche de crevettes

Rendement: environ 4 portions.

Beaucoup de ces ingrédients peut être augmentés ou diminués selon le goût ou la préférence, s'il vous plaît n'hésitez pas à vous amusez un peu!

 

Ingrédients

 

1/2  poivron rouge

1/2 concombre

1/2 bulbe de jicama  (un tubercule mexicain, vous pouvez utiliser du navet ou encore du yam out tout autre légumes racines)

Une petite échalote

2-3 gousses d'ail

Une poignée de coriandre fraîche (pour obtenir environ 1/4 tasse haché)

Jus de 2 citrons

1 avocat

Sel de mer et poivre au goût

1 lbs de crevettes cuits, décortiquées (de préférence sauvage)

Jus de 1 citron vert

 

Préparation

 

Coupé en petits dés le poivron rouge, le concombre, le jicama, l'échalote et l'ail et mettre tous les ingrédients dans un grand bol à mélanger.

Hacher la coriandre et couper l'avocat en dés,  incorporer délicatement tous les ingrédients afin de ne pas écraser l'avocat.

 

Hacher les crevettes de tailles souhaitées - soit en 3-4 petits morceaux chacun ou laisser des plus gros morceaux si vous  profiter de la ceviche avec une cuillère ou si vous enveloppé la ceviche dans des feuilles de laitue.

 

Mélanger délicatement les crevettes dans le reste des ingrédients et laisser le mélange refroidir tous ensemble dans le réfrigérateur pendant au moins 30 minutes avant de servir.

 

Ajouter le sel de mer et poivre au goût.

 

Je recommande de couper le jicama supplémentaire en «frites fraîches » et les servir aux côtés de la ceviche.

 

Variations

Essayez d'ajouter un peu de mangue ou de morceaux d'ananas en été. Utilisez le poivron orange ou jaune pour un changement dans les couleurs.

 

Frites fraîches (Sticks Jicama)

jicama

jus de citron vert

sel de mer

poudre de chili / poivre de Cayenne si vous aimez épicé!

 

Pour faire des frites fraîches, il suffit de presser le jus de lime sur les bâtons de jicama coupés à la taille de frites et puis saupoudrer de fleur de sel et la poudre de chili.

 

N’hésitez pas à nous faire part de vos commentaires.

Dominique Abran

 

Recette inspirée du site balances bites

5 usages inhabituels des probiotiques

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Juste après l'avènement de la «théorie microbienne» du 19ème siècle, l'idée d'avaler volontairement une pilule pleine de bactéries aurait semblé un peu folle. Néanmoins, nous avons depuis réalisé l'importance cruciale de la communauté de bactéries et d'autres micro-organismes occupant nos intestins et consommer des probiotiques est devenu un moyen acceptable pour aider à repeupler nos boyaux après des traitements antibiotiques ou d'autres facteurs de stress. Au fil des recherches et des études sur le sujet, nous avons réalisé que l’influence des microbes intestinaux s’étendait bien plus loin qu’à la simple fonction digestive. Nous avons d’ailleurs appris que les probiotiques ne sont en fait que peu efficaces pour le repeuplement de la flore intestinale (Les prébiotiques ont tendance à mieux fonctionner.). En revanche, notre compréhension de la façon dont les probiotiques fonctionnent nous a permis d’élargir le nombre de problèmes qu’ils sont en mesure de traiter.

Ainsi, les mécanismes à l'origine de l'effet des probiotiques sont beaucoup plus complexes que la simple régulation de notre flore intestinale. Nos microbes intestinaux (même ceux transitoires) aident effectivement moduler le système immunitaire, et un système immunitaire robuste est nécessaire pour le bon fonctionnement de toutes les autres parties du corps. Grâce à leur effet sur la régulation du système immunitaire, les probiotiques peuvent influencer un certain nombre de conditions semblant complètement étrangères à l'intestin.

Dans cet article, nous allons donc découvrir cinq utilisations des probiotiques différentes, inhabituelles et sortant de l’ordinaire, mais pouvant être très efficaces.

Traitement de la dépression

Pour un individu lambda dont les connaissances sur les probiotiques proviennent principalement des publicités Activia, l’idée de prendre des probiotiques pour traiter un trouble mental quel qu’il soit pourrait sembler ridicule. Malheureusement, le psychiatre moyen a également tendance à réagir de la même façon.

Néanmoins, malgré l'absence d’un consensus de la part de la communauté médicale, de nombreuses études laissent à penser que les probiotiques peuvent être remarquablement utiles pour traiter la dépression. En effet,  la santé du cerveau et de la santé de l'intestin sont inextricablement liés. Ce lien tire son origine dans le fait que les déséquilibres de la flore intestinale peuvent conduire à l'inflammation de l'intestin, ce qui provoque la libération de cytokines inflammatoires dans le sang. Ces cytokines peuvent alors traverser la barrière sang-cerveau et provoquer  l'inflammation dans le cerveau, ce qui peut créer des symptômes de dépression. Les probiotiques - même s’ils ne colonisent pas la muqueuse intestinale - peuvent réduire cette inflammation intestinale et par la suite réduire l'inflammation du cerveau,  et ainsi améliorer les symptômes de la dépression.

Les études précliniques et cliniques ont montré une réduction de l'anxiété et de la dépression chez les patients prenant des suppléments contenant des probiotiques.

Congestion nasale

Une utilisation moins connue des probiotiques pourrait être dans le traitement de la congestion et d'autres soucis de sinus. Comme partout ailleurs dans votre corps, vos voies nasales sont colonisées par des micro-organismes qui aident à maintenir la santé de leur environnement, et la perturbation de cet équilibre de la flore bénéfiques peut causer des problèmes.

Il n'y a pas encore beaucoup de recherches sur ce sujet, mais une étude a montré que la prise d’un supplément contenant des probiotiques a contribué à la diminution des bactéries pathogènes dans les voies nasales. D'autres recherches indiquent que les probiotiques pourraient aider à réduire la congestion et d'autres symptômes associés aux allergies saisonnières. Ceci est particulièrement intéressant car dans la médecine chinoise traditionnelle, les problèmes de sinus ont presque toujours été liés à l'intestin. Aujourd’hui, la recherche moderne commence à également à faire ce lien!

Santé bucco-dentaire

Les probiotiques peuvent également jouer un rôle dans le maintien de la santé bucco-dentaire, ce qui n'est pas tout à fait surprenant lorsque que l’on considère que notre bouche fait partie de notre tube digestif. Bien que votre dentiste ne vous recommandera probablement pas de sitôt d’engloutir une choucroute comme traitement d'appoint pour votre hygiène bucco-dentaire, la relation entre les probiotiques et la santé bucco-dentaire a été discuté dans la littérature scientifique de manière extensive.

Les «bonnes» bactéries présentes dans la bouche aident à maintenir la santé bucco-dentaire en produisant des substances (telles que le peroxyde d'hydrogène et d'autres substances antimicrobiennes) qui inhibent la croissance des agents pathogènes, et entrent en compétition avec eux afin de prendre leur place (source).  Si ces bactéries bénéfiques sont perturbées, les bactéries pathogènes peuvent alors se déplacer et causer une variété de problèmes bucco-dentaires, comme par exemple la carie dentaire, la gingivite ou la mauvaise haleine.

De nombreux essais, à la fois d'observation et cliniques, ont montré que la prise de suppléments riches en probiotiques pouvait réduire les cavités et améliorer la santé bucco-dentaire globale en rééquilibrant les bactéries dans la bouche.  Bien que les pilules probiotiques prises en interne puissent tout à fait avoir un impact bénéfique sur la santé bucco-dentaire, les résultats indiqués par ces études concernent des probiotiques entrant effectivement en contact avec  la bouche. Il s’agit d’un autre point en faveur de l'obtention des probiotiques via les aliments fermentés tels que le kimchi et le kéfir. Les études réalisées avec de la gomme probiotique, du bain de douche, et des pastilles ont également montré des résultats prometteurs dans le traitement des affections bucco-dentaires

Traitement de l’Acné

L'acné est une affection fréquente qui peut être influencée par les probiotiques, en dépit de sa relation apparemment lointaine avec l'intestin. En réalité, la peau est très étroitement liée à l'intestin. De la même manière que l'inflammation de l'intestin peut provoquer une inflammation dans le cerveau, elle peut aussi conduire à l'inflammation de la peau, qui peut alors se manifester par l'acné, le psoriasis, l'eczéma, la dermatite ou d'autres maladies de la peau. Ainsi, de la même façon que les probiotiques peuvent améliorer les symptômes de la dépression en réduisant l'inflammation, ils améliorent également les troubles de la peau via un mécanisme similaire.

En plus de la prise interne de probiotiques, des recherches ont montré que l’administration de  probiotiques en voie locale était aussi en mesure de réduire l'acné. La peau possède naturellement une flore bénéfique qui la protège contre les agents pathogènes et régule l'inflammation, mais ces  bactéries peuvent être perturbées par des savons décapants et d’autres toxines. Ainsi, l’utilisation de crèmes contenant des probiotiques semblent restaurer les « bonnes » bactéries et ainsi réduire l'inflammation de la peau de l'extérieur, réduisant donc l'acné.

Nettoyants ménagers

Enfin, une dernière utilisation non conventionnelle des probiotiques  est dans les produits de nettoyage domestiques. Tandis que les formules antimicrobiennes peuvent stériliser temporairement toute surface que vous nettoyez, les bactéries pathogènes vont rapidement y retourner puisqu’il n’y aura rien pour les en empêcher. En revanche,  en utilisant des nettoyants ménagers contenant des probiotiques, votre maison est inoculée avec des bactéries bénéfiques qui devraient rendre l'environnement moins hospitalier pour les agents pathogènes. C'est le même concept qu’on utilise lorsqu’on fait suivre une cure d'antibiotiques d’une cure de probiotiques - des antibiotiques pourront probablement éliminer une infection bactérienne, mais si les « bonnes » bactéries ne sont pas encouragées, il y a une forte probabilité que les bactéries pathogènes reviennent.

 

Il n'existe pour le moment pas d’étude prouvant l'efficacité de ces produits, mais cela peut valoir le coup d’essayer,  et aura au moins le mérite d’éviter  les produits chimiques toxiques que l'on trouve dans la plupart des nettoyants ménagers.

Recommandations

Voici quelques idées pour incorporer les probiotiques dans votre vie quotidienne : - Consommer des aliments et des boissons fermentées comme la choucroute, le kimchi, kvas aux betteraves, le kéfir ou encore le yaourt de manière quotidienne. - Consommer des aliments prébiotiques qui stimuleront la croissance de « bonnes » bactéries qui habitent déjà l'intestin. Il s'agit notamment des oignons, des topinambours, et de l’ensemble des fruits et les légumes riches en fibres solubles (patates douces, choux de Bruxelles, les asperges, navets, mangue, avocat, fraises, abricots). - Enfin, si vous souffrez d'un problème de santé chronique, pensez à ajouter un prendre des suppléments contenant des probiotiques. Il  en existe beaucoup sur le marché, le mieux est de demander conseil directement à votre naturopathe, qui pourra vous conseiller un supplément adapté à vos besoins !

Et vous, que pensez-vous des probiotiques et de leurs bienfaits ?

Muffins au poulet Buffalo

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  Vous êtes à la recherche d’un déjeuner protéiné. Ajoutez du poulet à vos muffins ! Place à une recette de muffins aujourd’hui sur MaNaturopathe.com.

• sans gluten, sans produits laitiers, sans noix, sans sucre

 

Muffins au poulet Buffalo 

Préparation: 10 minutes

Temps de cuisson: 60 minutes

6 muffins d'œufs (2-3 portions)

 

Ingrédients:

 

3/4 lb de poulet désossé (cuisses de poulet sans peau)

1/2 cuillère à café de poudre d'ail

sel de mer et poivre noir au goût

3 cuillères à soupe de beurre fondu ou d'huile de noix de coco

6 gros œufs battus

2 cuillères à soupe d'oignon vert / échalote, tranchés

3 cuillères à soupe de sauce forte (attention à la qualité des ingrédients)

 

 

Préparation:

Préchauffer le four à 425.

Sur une plaque de cuisson, disposer les cuisses de poulet et assaisonner avec l'ail, sel de mer et poivre noir. Cuire au four pendant 25 minutes ou jusqu'à cuisson complète.

Placer les cuisses de poulet cuites dans un grand bol et déchiqueter avec deux fourchettes. Verser la sauce sur le poulet et mélanger.

Mettre de côté.

Dans un petit bol, fouetter les oeufs, l'ail, l'oignon vert, le sel de mer, poivre noir et 2 cuillères à soupe de sauce forte.

Verser la moitié du mélange d'oeufs dans le moule à muffins. Mettre préalablement du papier parchemin dans le moule pour éviter que ça colle.

Mettre ​​deux onces de poulet déchiqueté dans chaque moule à muffin de sorte qu'il est uniformément réparti.

Verser le restant du mélange d’œufs dans les moules.

Servir tout poulet supplémentaire à côté des muffins cuits.

Cuire au four pendant environ 30 minutes ou jusqu'à ce que les muffins augmentent et deviennent brun doré sur les bords.

 

Avez vous des recettes de muffins à nous suggérez ? N’hésitez pas à nous faire part de vos commentaires

Recette inspirée du site balanced bites 

Dominique Abran

Pourquoi les sodas sans sucre vous font grossir

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Comment peut-on perdre du poids ? Nombreux sont les individus persuadés que maigrir est une question de volonté, qu’il suffit de diminuer son appart calorique journalier, de remplacer les boissons sucrées par des boissons allégées et de manger moins de nourriture grasse. Ces idées sont pourtant fausses !

Ces informations ne sont autres que la propagande véhiculée par l’industrie alimentaire et l’industrie des régimes, nous rendant en surpoids et malades. Les mensonges proférés par ces industries ainsi que les mauvaises politiques gouvernementales dues aux lobbys alimentaires sont la cause principale de l’épidémie actuelle d’obésité et de diabète. Aujourd’hui, plus de 35% des américains sont obèses, tandis que plus de 70% sont en surpoids.

Découvrez au sein de cet article ce que l’industrie alimentaire cherche à nous cacher : les sodas light ainsi que les boissons allégées provoquent l’apparition du diabète de type 2, la nourriture grasse ne fait pas forcément grossir et le fait d’être en surpoids ne révèle pas forcément de votre responsabilité.

Les boissons allégées augmentent le risque de diabète.

Si la perte de poids dépendait effectivement du nombre de calories ingérées, alors boire des boissons allégées serait une bonne idée. C'est en tous cas ce que Coca-Cola veut nous faire croire au sein de leur nouvelle campagne publicitaire soulignant leurs efforts pour lutter contre l'obésité. Ils mettent ainsi en avant fièrement le fait qu'ils ont 180 boissons faibles en calories, et qu'ils ont diminué la distribution de boissons sucrées dans les écoles de 90%.

La question est en fait de savoir si ces mesures sont réellement bénéfiques. En réalité, boire des boissons allégées peut être pire que de boire des sodas normaux de manière régulière.

Ainsi, une étude récemment publiée dans le American Journal of Clinical Nutrition a prouvé que les sodas allégés sont plus nocifs que les sodas normaux, qui sont eux-mêmes plus nocifs que les jus de fruits frais. Conduite durant 14 ans auprès de 66 118 femmes, cette étude a révélé des résultats surprenants et inquiétants : - Les boissons gazeuses sans sucre augmentent davantage le risque de diabète que les boissons gazeuses sucrées. - Les femmes ayant bu une canette de soda ont vu une augmentation du risque de diabète de type de 33%, tandis que les femmes ayant bu 2 canettes ont vu cette augmentation du risque monter jusqu’à 66%. - Les femmes buvant des boissons gazeuses allégées en boivent en moyenne deux fois plus que celles buvant des sodas sucrées, car les édulcorants artificiels sont plus addictif et des centaines de milliers de fois plus sucré que le sucre ordinaire. - La buveuse moyenne de sodas allégés en consomme 3 canettes par jour.

Une autre étude indépendante a également obtenu des résultats similaires.

Comment est-il possible que les sodas allégés soient plus nocifs que les sodas normaux ?

- Les édulcorants artificiels sont des centaines de milliers de fois plus sucré que le sucre ordinaire, activant notre préférence génétiquement programmé pour le goût sucré plus que pour toute autre substance. - Ils trompent notre métabolisme en lui laissant penser qu’il s’apprête à obtenir du sucre. Cela incite ainsi notre corps à pomper l'insuline, l'hormone de stockage des graisses, ce qui crée davantage de graisse abdominale. - Les édulcorants artificiels perturbent également notre métabolisme, le conduisant à brûler moins de calories chaque jour. - Ils nous donnent davantage faim, et activent nos envies de sucre et de féculents comme le pain et les pâtes. -Dans les études portant sur des animaux, les rats ayant consommé des édulcorants artificiels mangeaient plus, leur métabolisme ralentissait, et leur pourcentage de graisse corporelle augmentait de 14% en seulement 2 semaines. - Dans les études portant sur des humains, on a pu observer une augmentation de 200% du risque d’obésité chez les buveurs de soda allégé.

La conclusion est que les boissons diététiques ne sont pas de bons substituts pour les boissons sucrées : elles augmentent les fringales, le gain de poids et le diabète de type 2. Et elles sont addictives.

Manger gras ne fait pas grossir

L’industrie alimentaire nous rabâche en permanence qu’il faut manger de la nourriture non grasse, et cela semble être du bon sens puisque manger gras fait grossir, n’est-ce-pas ? La réalité est toute autre, et la science nous prouve en fait que toutes les calories ne sont pas égales et que même si la graisse possède davantage de calories par gramme, manger gras peut nous aider à perdre du poids. En effet, il a été prouvé que ce n’est pas la graisse mais le sucre qui nous fait grossir. C’est d’ailleurs également le sucre qui augmente le cholestérol, en dépit de ce que bien des médecins affirment.

Dans une étude récente de Harvard, le Dr David Ludwig a constaté qu’au sein de deux groupes mangeant exactement le même nombre de calories, le groupe ayant le régime alimentaire faible en gras (ce qui signifie davantage de sucres et d’amidons) a brûlé 300 calories de moins par jour. Leur métabolisme s’est ainsi révélé plus lent que le groupe mangeant un régime plus riche en graisses et protéines.

Ainsi, pour les individus ayant opté pour ce régime riche en graisses et protéines (avec exactement le même nombre de calories), la différence représente  l'équivalent d’une heure de course par jour.  En d'autres termes, si vous remplacez simplement au sein de votre alimentation le sucre par des graisses et des protéines de bonne qualité, cela reviendra à ajouter une heure d'exercice par jour à votre existence, sans aucune modification de l'apport calorique!

Le point clé ici est que toutes les calories n’ont pas la même valeur. Remplacez le sucre et l'amidon par des bons gras comme les noix, les avocats, l'huile d'olive, et des viandes issus d’animaux nourris à l’herbe. Prenez soin d’opter pour de la vraie nourriture de qualité, et vous verrez votre poids s’équilibrer naturellement.

Le fait d’être en surpoids n’est pas votre faute

L'industrie alimentaire voudrait nous faire croire que le contrôle de notre poids est de notre responsabilité personnelle. Nos papilles ont été pris en otage par l'industrie alimentaire, nous sommes ainsi programmés pour aimer le sucré, le sel et en matières grasses. En effet, de nouvelles études ont montrées que la nourriture industrielle pleine de sucres transformés, de graisses, de sel et de produits chimiques était puissamment addictive.

Nous ne pouvons pas arrêter de manger, mais nous pouvons nous arrêter d’ingérer de la malbouffe et du sucre ! Il est nécessaire de reprendre le contrôle de nos papilles et de nos corps, en retrouvant le chemin de la vraie nourriture : poulet, poisson, légumes, fruits, noix, graines, haricots, ainsi que des céréales. Un rendez-vous avec un naturopathe est un excellent départ pour reprendre le contrôle de votre alimentation.

Et vous, avez-vous l’habitude de consommer des boissons allégées ? Que pensez-vous de notre article ? N’hésitez pas à partager votre opinion au sein des commentaires !

 

CLAFOUTIS PROTÉINÉ – sans Gluten

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Une version protéinée pauvre en sucre – Super remplacement des muffins ou autres collations trop riches en glucides… se mange chaud ou froid !

CLAFOUTIS SANTÉ AUX BLEUETS, CERISES NOIR ET POIRE

– VERSION EXTRA PROTÉINÉ, SANS CÉRÉALES (PALÉO) ET DONC SANS GLUTEN, NI SUCRE AJOUTÉ! (ENVIRONS 11-12 G DE PROTÉINES /PORTION!)

8 portions

Ingrédients:

  • un peu de beurre (pour beurrer le plat)
  • 600g (environ 2 tasses) de  petits fruits (moi j’ai mis 2/3 bleuets, 1/3 cerises + une poire en dès
  • 6 œufs (large) entiers + 2 tasses de blancs d’œufs liquides
  • 1 tasse de lait  d’amande/ou coconut)
  • 1/2 tasse de germe de riz brun (facultatif)
  • 1 tasse de farine de coconut (riche en fibres, faible en glucides! :) )
  • 2 pincées de sel non-raffiné idéalement (gris ou rose)
  • 1 c. à thé d’essence de vanille
  • 2-4 c. à thé de gingembre frais râpé (facultatif)
  • 1-2 c. à thé de cannelle  (facultatif)
  • Coconut râpé sur le dessus (sans sucre), (facultatif)

Préparations: Préchauffer le four à 180°C (350°F). Beurrer un moule à lasagne et y déposer les canneberges. Dans un bol, mélanger au fouet les oeufs le sel et la vanille pendant 2 minutes. Ajouter doucement le lait, la farine de coconut, canelle et gingembre. Mélanger environ 1 minute. Verser sur les fruits. Cuire au four de 35-40 minutes ou jusqu’à ce que le milieu soit bien cuit (piquer avec une fourchette vers 35 min pour vérifier). Sortir du four et laisser reposer 5 minutes. Note : On peut remplacer fruites pas des canneberges fraîches ou autres petits fruits. À ce moment, avec les canneberge peut-être remplacer le gout de cannelle / gingembre par du zeste de citron bio.

 

Donne environs 11 g de protéines complètes par portion (si divisé en 8 portions)!

Bon appétit!

Marie-Soleil, La Naturopathe Moderne

La vérité sur le cholestérol

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Au sein de notre société occidentale, le cholestérol est entouré de nombreux mythes, le plus célèbre de tous étant que le cholestérol est l’une des principales causes des maladies cardio-vasculaires.  Ce mythe a été perpétué en grande partie par l’industrie médicamenteuse : en effet, la vente de médicaments anti-cholestérol génère près de 30 milliards de dollars de bénéfice chaque année. C’est ainsi la combinaison d’informations erronées, d’études scientifiquement douteuses, mais surtout de la cupidité de l’industrie médicamenteuse et des millions de dollars qu’elle a investi en marketing qui ont conduit à la situation actuelle : la grande majorité de la population mondiale est convaincue que le cholestérol est le principal responsable des maladies cardio-vasculaires, alors que ce n’est tout simplement pas le cas !

Nous allons ainsi découvrir au sein de cet article ce qu’il en est réellement, et apprendre la vérité sur le cholestérol et les graisses saturées.

Qu’est-ce-que le cholestérol ?

Le cholestérol est un lipide de la famille des stérols qui joue un rôle central dans de nombreux processus biochimiques au sein de notre corps :

- Il est ainsi essentiel à la synthèse de nombreux nutriments indispensables tels que la vitamine D ; les hormones stéroïdiennes telles que l'œstrogène, la progestérone, la testostérone, et le cortisol; et enfin les acides biliaires nécessaires à la digestion. - Le cholestérol joue également un rôle dans la construction des membranes semi-perméables autour de chacune des 100 trillions de cellules qui composent notre corps. - Il favorise la réparation des dommages se produisant dans le système cardio-vasculaire. - Enfin, il facilite la communication cellulaire et participe à l’entretien de la mémoire du cerveau.

Le cholestérol se déplace à travers le corps à l'aide de deux protéines: les lipoprotéines de basse densité (LDL) et les lipoprotéines de haute densité (HDL). Les LDL transportent les molécules de cholestérol prêtes à l'emploi, pouvant être absorbées par les cellules qui en ont besoin. Pendant ce temps, les HDL sont en charge de collecter l'excès de cholestérol et de le transporter vers le foie pour le recyclage et l'élimination.

Les LDL et HDL travaillent en équipe, c'est pourquoi il est important d'avoir un bon équilibre entre les deux. Lorsque le rapport entre cholestérol LDL et HDL devient déséquilibré, et particulièrement lorsqu’il y a davantage de LDL, cet excès de cholestérol  commence à se décomposer. Dans le sang, ce processus de décomposition est appelé oxydation, et il a lieu lorsque le cholestérol LDL est attaqué par les radicaux libres issus de toxines telles que le mercure, les acides gras trans, et les insecticides, pour n’en citer que quelques-uns.

L'oxydation du cholestérol LDL est considéré comme une étape essentielle dans le développement de maladies cardiaques, car des particules de LDL oxydée de cholestérol peuvent pénétrer dans les cellules endothéliales qui tapissent les artères, ce qui contribue à créer et accélérer le processus inflammatoire. Au fil du temps, une l'inflammation accrue conduit à la formation d’une accumulation de plaque artérielle, ce qui peut potentiellement déclencher des arrêts cardiaques.

Les réelles causes des maladies cardio-vasculaires

En réalité, les maladies cardiaques sont causées avant tout par l’inflammation, et non pas par le cholestérol. Il est facile de le vérifier, puisqu’une étude a montré que la moitié des patients mourant d’une attaque cardiaque ont un niveau de cholestérol dit « normal ».

Les messagers pro-inflammatoires, que l’on  appelle cytokines, commencent dorénavant à être reconnus comme étant les réels coupables. Les cytokines sont semblables à des hormones,  sont produits naturellement par notre corps et peuvent agir sur l’ensemble de ces tissu.

Lorsque l'inflammation est présente, le corps fait en sorte que les cytokines telles que l'interleukine-6 chargent le foie de libérer des médiateurs-inflammatoires tels que la protéine C-réactive (CRP) et l'amyloïde A sérique dans le sang. C'est pourquoi nous utilisons ces substances pour mesurer l'inflammation chronique.

Une étude s’est récemment intéressée au taux de CRP chez 28 000 femmes américaines : les chercheurs ont ainsi examiné les taux de CRP et de LDL chez les femmes ayant développé une maladie cardio-vasculaire.

La plupart des cardiologues se seraient attendus à ce que les femmes ayant des niveaux élevés de LDL soient celles présentant le plus haut risque d'inflammation et de maladies cardiaques. Néanmoins, les résultats ont été différents : non seulement le CRP est clairement apparu comme le meilleur indicateur de risque, mais les femmes ayant à la fois un taux élevé de LDL et de CRP ont pu être identifiées car étant le plus à risque. Cela s’explique par le fait que l'inflammation incite le LDL à s'oxyder et à former des plaques, plutôt que de circuler librement, ce qui explique également le lien étroit entre l'inflammation et les maladies cardiaques.

Les mythes les plus communs sur le cholestérol

- Une croyance largement répandue aujourd'hui est que la meilleure alimentation pour prévenir les maladies cardiaques est une alimentation faible en graisses saturées : il n’existe en fait aucune preuve clinique de cette affirmation.

- Le concept de «bon» et «mauvais» cholestérol est obsolète. Votre taux de cholestérol total et de LDL ne sont tout simplement pas en mesure de prédire le risque de maladie cardiaque.

- Le premier facteur contribuant aux maladies cardiaques n’est pas la graisse, mais le sucre ! Néanmoins, l'industrie du sucre s’est efforcée d’enterrer autant que possible les rapports mettant en avant ses effets néfastes durant des années, de la même manière que l'industrie du tabac. Le fait est que le sucre contribue à l'inflammation au sein des parois des artères. Ainsi, la réduction voire l’élimination du sucre au sein de votre alimentation sont des mesures bien plus efficaces pour prévenir les maladies cardio-vasculaires que la réduction de son taux de cholestérol.

- Les avantages de statines ont été largement exagérés, et les effets positifs de ces médicaments sont bien davantage liés à leurs pouvoirs anti-inflammatoires qu’à leur capacité à réduire le cholestérol. En outre, selon le Docteur Sinatra,  les effets secondaires des statines sont grossièrement sous-estimés. Ils ne devraient pas être prescrits aux personnes âgées, à la grande majorité des femmes et surtout pas aux enfants. Les seules personnes pouvant  bénéficier d’un traitement à base de statines sont en fait les hommes d'âge moyen ayant une maladie coronarienne.

De votre côté, faites-vous partie de ces individus cherchant à tous prix à réduire leur cholestérol ? Qu’avez-vous pensé de cet article ?

Biscuits de noix de coco au chocolat

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Vous êtes à la recherche d’une recette de dessert délicieuse mais surtout rapide à préparer ?  Ces cookies ont tous les ingrédients naturels et goûte très bon pour un cookie "sain". Si vous aimez la noix de coco c'est parfait pour vous. Profitez.  

Biscuits de noix de coco au chocolat

Donne 12 biscuits

  • 2 oeufs
  • 2 cuillères à soupe de beurre fondu et refroidi
  • 2 cuillères à soupe de sirop d'érable
  • 1/2 cuillère à café d'extrait de vanille
  • Noix de coco râpée 1 tasse
  • 2 cuillères à soupe de cacao non sucré en poudre
  • 1 pincée de bicarbonate de soude
  • 1/2 tasse d'amandes tranchées
  • framboises frais au goût

 

1. Préchauffer le four à 350 F. Dans un bol de taille moyenne, fouetter les œufs, le beurre fondu, le sirop d'érable et la vanille. Mélanger la poudre de cacao, le bicarbonate de soude, et noix de coco râpée et bien mélanger. Incorporer les amandes.

 

2. Diviser en 12 cuillerées sur une plaque à biscuits tapissée de papier parchemin et les aplatir avec une fourchette. Cuire au four pendant 20 à 30 minutes ou jusqu'à ce que légèrement ferme au toucher.

Bon appétit à vous, et comme d’habitude, nous attendons impatiemment vos commentaires si vous testez cette recette ou en avez une autre à proposer !

Source Pratical paléo

Voir la valeur nutritionelle

 

 

 

Le côté obscur du Gatorade

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Cet été, repensez à vos choix de boissons et discutez des meilleurs choix santé avec votre naturopathe agréé.

Il existe des recettes maison ou des produits plus complets et surtout plus ‘santé’ pour accompagner vos performances sportives ! Les boissons de type ‘gatorade’ ont la réputation d’être riches en potassium, mais en réalité, les fruits et les légumes en sont une bien plus grande source : Gatorade = 75 mg de potassium Une petite clémentine =  131 mg Une banane moyenne = 422 mg De plus, les boissons préfabriquées contiennent beaucoup de sucres rapides nocifs pour la santé, tandis que les fruits sont souvent moins sucrés. Les fruits très sucrés, comme la banane ou la mangue, apportent autant de sucre qu’une bouteille de ‘gatorade’, mais contiennent au moins des fibres pour amortir le sucre dans votre sang et sont donc moins nocifs à long terme pour votre glycémie (prévention du diabète, hypoglycémie, etc.). Autres options plus santé cet été : l’eau de coco, le lait d’amandes ou les smoothies fruits et légumes, ou encore, simplement prendre une bouteille d’eau avec un aliment riche en potassium comme du cacao brut (chocolat noir 70 % et plus), des pistaches, des dattes, des baies de goji, un avocat, du céleri, etc.  Si vous suez beaucoup, ajoutez une pincée de sel non blanchi (gris ou rose) par litre d’eau pour vos pertes en sodium par la peau.

Marie-Soleil Noreau, ND.A, La Naturopathe Moderne

Le végétarisme n'égal pas toujours santé!

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Pourquoi vous devriez repenser les régimes végétariens

Les gens choisissent de devenir végétariens pour différentes raisons. Certains sont choqués par l’impact environnemental de l’industrie animalière, tandis que d’autres sont guidés par des préoccupations éthiques ou des raisons religieuses.

Néanmoins, de nombreux individus choisissent un régime végétarien parce qu’ils sont persuadés qu’il s’agit d’un choix sain d’un point de vie nutritionnel. En effet, durant les 50 dernières années, on nous a répété que la viande, les œufs ainsi que les graisses animales étaient mauvais pour nous, et que nous serions en mesure de vivre plus longtemps et de jouir d'une meilleure santé supérieure en les minimisant. Cette idée a été véhiculée tant et tant que peu de gens aujourd’hui ne la remettent en question. En fait, si vous demandiez à une  personne lambda dans la rue si elle pensait qu’un régime végétarien était plus sain qu'un régime omnivore, sa réponse serait probablement oui. Mais est -ce vraiment vrai ?

Les régimes à base de plantes mettent l’accent sur les légumes, qui sont riches en nutriments, et les fruits, qui en contiennent également. Cependant, ces régimes contiennent également de grandes quantités de céréales (raffinées et non raffinées) et de légumineuses, qui sont tous deux faibles en éléments nutritifs bio disponibles et riches en anti-nutriments, tels que les phytates. Enfin, ces régimes   évitent les viandes, poissons et crustacés, qui sont parmi les aliments les plus riches en nutriments que vous pouvez manger.

Les régimes végétaliens, en particulier, sont ainsi presque totalement dépourvus de certains nutriments qui sont essentiels pour la fonction physiologique. Plusieurs études ont montré que les végétariens comme les végétaliens sont sujets à des carences en vitamine B12, en calcium, en fer, en zinc, en acides gras à longue chaîne EPA et DHA, et enfin en vitamines liposolubles comme A & D.

Intéressons-nous davantage à chacun de ces nutriments dans le cadre d’un régime végétarien ou végétalien.

La vitamine B12

La carence en vitamine B12 est particulièrement fréquente chez les végétariens et les végétaliens. Les études les plus récentes ont ainsi révélées que 68 % des végétariens et 83% des végétaliens étaient déficients en vitamine B12, contre seulement 5 % des individus omnivores.

La vitamine B12 fonctionne avec la folacine pour la synthèse de l'ADN et des globules rouges. Elle est également impliquée dans la production de la gaine de myéline qui entoure les nerfs, et la conduction de l'influx nerveux. Une carence en vitamine B12 peut ainsi causer de nombreux problèmes, tels que la fatigue, la léthargie, des moments de faiblesse, la perte de mémoire, des soucis neurologiques ou psychiatriques, l’anémie, et bien d’autres symptômes.

Les effets de la carence en vitamine B12 sur les enfants sont particulièrement alarmants. Des études ont en effet montré que les enfants nourris jusqu'à l'âge de 6 avec un régime végétalien obtenaient des résultats inférieurs à ceux d’enfants nourris à l’aide d’un régime omnivore lors de tests mesurant l'intelligence fluide, l'aptitude spatiale et la mémoire à court terme.

Un mythe commun parmi les végétariens et les végétaliens est qu'il est possible d'obtenir de la vitamine B12 à partir de sources végétales comme les algues, le soja fermenté, la spiruline et la levure de bière. Néanmoins, ces aliments contiennent en fait des composants analogues à la vitamine B12, que l’on appelle cobamides, et qui ont pour effet de bloquer l'absorption de vitamine B12, et augmentant finalement le besoin de véritable vitamine B12.

Le calcium

Sur le papier, l'apport en calcium est similaire chez les végétariens et chez les omnivores (probablement parce que les deux mangent des produits laitiers), mais il est en réalité beaucoup plus faible chez les végétaliens, qui en sont souvent déficients. Toutefois, la biodisponibilité du calcium extrait à partir d'aliments végétaux est affectée par leurs niveaux d'oxalate et de phytate, qui sont des inhibiteurs d’absorption de calcium et diminuent ainsi la quantité de calcium que le corps peut extraire à partir d'aliments végétaux. Ainsi, alors que des légumes tels que les épinards et le chou frisé ont une teneur relativement élevée en calcium, ce dernier n’est pas efficacement absorbé durant la digestion.

Une étude suggère qu’il faudrait ingérer 16 portions d'épinards pour obtenir la même quantité de calcium absorbable que dans une tasse de lait, ce qui équivaut à 33 tasses de jeunes épinards, ou environ 5-6 tasses d'épinards cuits. Il existe quelques légumes (énumérés dans l’étude mentionnée) possédant des niveaux élevés de calcium bio disponible, mais il est important de noter que l’ensemble des légumes testés nécessiteraient plusieurs portions afin d'atteindre la même quantité de calcium utilisable que dans une seule portion de lait, de fromage ou de yogourt.

Le fer

Les végétariens consomment la même quantité de fer que les omnivores, mais comme avec le calcium, la biodisponibilité du fer dans les aliments végétaux est beaucoup plus faible que dans ceux d'origine animale. Les formes de fer originaires des plantes sont également inhibées par d'autres substances couramment consommées, telles que le café, le thé, les produits laitiers, ou les suppléments de calcium. Cela explique pourquoi les végétariens et les végétaliens ont généralement des réserves en fer plus faibles que celles des omnivores, et pourquoi il a été démontré que les régimes végétariens ont tendance à réduire l'absorption du fer de 70 à 85%.

 

Le zinc

Une véritable carence en zinc n'est pas fréquente chez les végétariens occidentaux, mais leur apport tombe souvent en dessous des recommandations. Dans ce cas également, on constate que la biodisponibilité joue un rôle important : de nombreux aliments végétaux contenant du zinc contiennent également des phytates, qui inhibent l'absorption du zinc. Les régimes végétariens ont ainsi tendance à réduire l'absorption de zinc d'environ 35 % par rapport à l'alimentation omnivore. Cela signifie ainsi que même si le régime respecte ou dépasse les AJR (Apports Journaliers Recommandés), il reste néanmoins possible d’être en carence. Une étude suggère ainsi que les végétariens pourraient exiger jusqu'à 50 % de zinc en plus que les omnivores pour cette raison.

EPA et DHA

Les aliments végétaux contiennent de l'acide linoléique (oméga -6) et l'acide alpha-linoléique (oméga-3), qui tous deux sont considérés comme des acides gras essentiels. Dans ce contexte, un acide gras essentiel est un acide ne pouvant pas être synthétisé par l'organisme et devant être obtenu via le régime alimentaire. Cependant, un nombre croissant de recherches ont mis en évidence les avantages de la longue chaîne oméga-3 : les acides gras EPA et DHA. Ces acides gras jouent un rôle protecteur et thérapeutique dans une large gamme de maladies : le cancer, l’asthme, la dépression, les maladies cardiovasculaires, le TDAH, et les maladies auto-immunes, comme la polyarthrite rhumatoïde.

Bien qu'il soit possible pour certains acides alpha-linoléiques issus d'aliments végétaux d’être convertis en EPA et DHA, cette conversion est faible chez les humains : entre 5 à 10 % pour l’EPA et de entre 2 à 5 % pour le DHA. Les végétariens ont ainsi des niveaux d'EPA et de DHA inférieurs de 30% à ceux des omnivores, tandis que chez les végétaliens, la différence s’élève à 60% (source).  En outre, la conversion de l'ALA en DHA dépend des apports en zinc, fer et pyridoxine, qui sont des nutriments dont les végétariens et végétaliens manquant fréquemment.

Vitamines liposolubles : A et D

Enfin, le plus gros problème des régimes végétariens et végétaliens reste probablement leur manque total de deux vitamines liposolubles : les vitamines A et D. Ces vitamines jouent des rôles nombreux et essentiels dans la santé humaine : la vitamine A favorise ainsi la fonction immunitaire, la fertilité, la vue et la peau,  tandis que la vitamine D régule le métabolisme du calcium, régule la fonction immunitaire, réduit l'inflammation et protège contre certaines formes de cancer.

Ces vitamines liposolubles sont concentrées dans les aliments d'origine animale : fruits de mer, abats, œufs et produits laitiers. Certaines espèces de champignons obscures peuvent fournir de grandes quantités de vitamine D, mais ces champignons sont rarement consommés et souvent difficiles à obtenir. Les niveaux de vitamine D sont ainsi 58 % plus faibles chez les végétariens et 74 % chez les végétaliens que chez les omnivores.

L'idée que les aliments végétaux contiennent de la vitamine A est une erreur courante. Les plantes contiennent du bêta-carotène, le précurseur de l’actif de la vitamine A, mais cette conversion est inefficace chez l’homme. Il est ainsi presque impossible d'obtenir cette quantité de vitamine A dans les aliments végétaux sans faire de jus ou de prendre des suppléments.

Conclusion

On entend pourtant souvent que les végétariens vivraient plus longtemps que les omnivores : qu’en est-il ? Il est vrai que certaines études d'observation suggèrent que les végétariens et les végétaliens jouissent d’une durée de vie plus longue, mais ces études ont été perturbées par le« biais de l’utilisateur sain », qui signifie que les gens se livrant à un comportement perçu comme sain sont plus susceptibles de s'engager dans d'autres comportements sains, tout comme l’inverse est également vrai.

Il existe néanmoins une étude comparant des individus végétariens se souciant de leur santé, avec des individus omnivores s’en souciant également (ce qui permet donc d’éliminer le biais de l’utilisateur sain). Les résultats de cette étude ont montrés qu’il n’y avait pas de différence d’espérance de vie entre les 2 groupes, c’est-à-dire en d’autre termes, que les omnivores soucieux de leur santé vivent aussi longtemps que les végétariens soucieux de leur santé.

En conclusion, on peut considérer que les régimes végétariens et végétaliens ne sont pas optimaux en termes de besoins de notre corps, et peuvent nécessiter la prise de certains suppléments. N'hésitez pas à prendre rendez-vous avec votre naturopathe pour vous faire conseiller en détails !

Et vous, que pensez-vous de cet article et des régimes végétariens / végétaliens ?

Cretons maison

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Vous avez envie d’un déjeuner protéiné, opter pour du cretons fait maison! Découvrez notre recette de cretons  sur MaNaturopathe.com !

Ingrédients

 

• 1 lb de porc biologique haché ou de veau haché maigre

(souvent je fais mon creton à la dinde haché)

• 1 oignon haché finement

• 1 gousse d’ail hachée finement

• 1 tasse d’eau + 1 tasse d’eau

• 1 ¼ c. à thé de sel

• ½ c. à thé de poivre

• 1 c. à thé de quatre-épices (je met les épices pain d’épices de la clef des champs

• 1/3 de tasse de gruau d’avoine

 

Préparation

 

-Dans une casserole, faire mijoter à couvert la viande, l’oignon, l’ail et 1 tasse d’eau pendant 1h. -Ajouter le reste des ingrédients et l’autre tasse d’eau, mélanger et laisser mijoter pendant une autre heure couvert, mais en laissant une petite ouverture.

-Passer le mélange au batteur électrique (et non au bras mélangeur ou robot culinaire) jusqu’à obtenir la texture désirée.

-Rectifier assaisonnement.

-Réfrigérer ou congeler au besoin.

 

Bon appétit à vous, et n’hésitez pas à nous faire part de vos commentaires si vous testez cette recette ou en avez une autre à proposer !

 

8 idées pour stopper les grignotages du soir

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Il vous arrive de vous faufiler dans la cuisine pour vous préparer un petit en-cas alors que vous avez pourtant dîné tout à fait correctement ? Vous êtes parfois en proie à des fringales nocturnes auxquelles vous avez le plus grand mal à résister ? Vous n’êtes pas seul ! Les individus ayant encore envie de manger après un repas copieux ou bien capables de se relever pour un goûter nocturne sont de plus en plus nombreux. Ces fringales sont un véritable problème puisqu’elles conduisent à l’obésité, au diabète et à la dépression.

On peut d’ailleurs comparer ce type d’alimentation à celle des lutteurs sumo. Vous êtes-vous déjà demandés comment faisaient-ils pour devenir aussi énormes ? Leur méthode est très simple : ils ingurgitent un repas gargantuesque et vont se coucher juste après, ce qui est le meilleur moyen pour stocker toutes les calories ingérées ! Ainsi, si vous mangez tard le soir, vous allez prendre du poids et risquer un pré-diabète : votre corps va en effet stocker ces calories sous forme de graisse, au lieu de les éliminer.

Il est donc essentiel de réduire au maximum ces fringales nocturnes. Pour y parvenir, il faut commencer par en comprendre et identifier la cause. Comment se fait-il que, même après un gros repas, nous ayons parfois envie de davantage de nourriture, de davantage de sucre, de bonbons, de chips et autres aliments mauvais pour notre santé ? Quelle est la cause profonde de ces désirs et comment y faire face ? C’est ce que nous allons voir au sein de cet article.

La faute aux hormones

Le problème ne réside pas dans un souci émotionnel qu’il vous faudrait corriger, et il ne s’agit pas non plus d’un traumatisme psychologique qui vous pousse à manger plus (même si le stress peut être un facteur aggravant pour certains). Il s’agit tout simplement de biologie, et il vous seulement comprendre quels sont les changements qui ont lieu dans votre corps et vous donnent faim tard le soir, et comment les stopper, ce qui vous permettra ensuite de surmonter ces fringales.

La cause sous-jacente est un déséquilibre des 4 hormones qui régulent l'appétit. La sécrétion de chacune de ces hormones est déclenchée par des facteurs bien spécifiques, et une fois que vous aurez compris ce qui les régulent, et comment les équilibrer, vous pourrez dire adieu à vos envies de sucre intempestives et à vos fringales du soir.

Ces quatre hormones sont les suivantes :

-L’insuline : L’insuline est une hormone essentielle, produite afin de traiter le sucre de notre alimentation. Lorsque le taux d’insuline augmente puis s’effondre brutalement après avoir ingéré du sucre, de la farine ou un autre type de junk food, la sensation de faim est déclenchée. Cela peut également avoir lieu après avoir mangé un repas composé de nourriture saine.

-La leptine : La leptine est l’hormone régulatrice de l’appétit, celle qui est chargée de dire à notre cerveau « je suis repue, je n’ai pas besoin de plus de nourriture ». Lorsque l’on mange beaucoup de sucre, d’aliments transformés, de farine et de junk food, la leptine ne fonctionne plus car le cerveau y devient résistant.

- La ghréline : La ghréline est une hormone de la faim, produite au sein de l’estomac, et dont l’objectif est d’aider à réguler l’appétit. Elle envoie le signal « Vous devriez manger, j’ai faim ! »

- La peptide YY : Produite par l’intestin, cette hormone envoie le signal inverse « Hé, je suis faim, j’ai eu assez à manger ! »

Il est ainsi essentiel que l’équilibre de ces 4 hormones soit maintenu. Pour y parvenir, il existe des astuces simples et faciles à mettre en place.

8 conseils pour stopper les grignotages du soir

- Prendre un petit-déjeuner: C'est la stratégie clé pour mettre fin aux fringales nocturnes. Bien sûr, il y a fort à parier que si vous êtes boulimique la nuit, vous n'aurez probablement pas envie de petit déjeuner, puisque vous vous sentirez plein au réveil. Il vous faut donc briser ce cycle, et optez pour cela pour un petit-déjeuner remplie de bonnes protéines, avec par exemple des œufs ou bien une boisson protéinée, rapide et délicieux. N’hésitez pas à demander conseil à votre naturopathe.

- Ne pas boire ses calories : Les boissons sucrées telles que les sodas, les jus de fruits, les latte ou encore les boissons pour sportifs provoqueront des pics d’insuline, eux même déclencheurs de fringales.

- Manger à intervalles réguliers : Il est primordial de ne sauter aucun repas et de respecter des heures régulières pour votre petit-déjeuner, déjeuner et dîner. Votre corps est une véritable horloge hormonale, et vous devez prendre vos repas à un rythme régulier pour en maintenir l’équilibre.

- Prendre des protéines et des graisses de qualité à chaque repas : Consommer des protéines et de bonnes graisses à chaque repas permettra de maintenir l’équilibre du taux de sucre présent dans votre sang. Assurez-ainsi d’intégrer de bonnes graisses telles que les noix, les graines, les avocats, les noix de coco, l'huile d’olive, ou des protéines de qualité comme le poulet et le poisson, accompagnés de beaucoup de légumes, à chaque repas.

- Se relaxer : Le stress fait grossir et trop manger. Apprenez à vous relaxer : pourquoi ne pas commencer le yoga ou des exercices de respiration ?

- Bien dormir : La privation de sommeil entraîne l’augmentation de la ghréline et la diminution du peptide, augmentant ainsi la sensation de faim, et plus particulièrement les fringales sucrées.

- Etre conscient de ses allergies alimentaires : Bien des gens possèdent des allergies alimentaires sans le savoir, telles que des intolérances aux produits laitiers ou au gluten. Essayez de vous en passer durant quelques semaines et voyez si vos fringales disparaissent.

- Prendre des compléments alimentaires : Enfin, il existe des molécules naturelles capables d’équilibrer le taux de glycémie, l’insuline, et de diminuer les fringales. C’est par exemple le cas des oméga 3, de la vitamine D, des fibres ou encore du chrome : demandez conseil à votre naturopathe qui sera en mesure de vous proposer des recommandations adaptées à votre situation personnelle.

De votre côté, êtes-vous en proie à ces folles envie de gras ou de sucré ? Que pensez-vous de nos conseils pour y résister ? N’hésitez pas à partager vos propres idées à ce sujet au sein des commentaires !

Graines de citrouille épicées

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Un délice!

Faire tremper les pépins de courge pendant 24 heures dans un mélange moitié eau/moitié tamari (sauce soya fermentée naturelle, pas de VH…) et ajouter les épices de votre choix : poivre de Cayenne, cumin, poivre, cardamome, etc. Faire sécher au four à 200 °F pendant 15 à 20 minutes ou mieux, utiliser un bon déshydrateur. Mon mélange préféré : cayenne tamari. J'adore !

Remplace les pretzels et chips avec brio !

Bon appétit!

Marie-Soleil Noreau, ND.A, La Naturopathe moderne

Crevettes à la crème de macadam

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La noix de macadamia et les crevettes, un parfait combo pour un petit déjeuner ou pour un plat principal délicieux!

Sauce crémeuse riche qui a le goût légèrement sucré de la noix de macadamia. C'est simple à faire, mais le goût est complexe.

Soyez généreux avec le jus de lime,  il liera tous les ingrédients ensemble et d'accroîtra la saveur du plat.

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Ingrédients

2-3 portions

-1 livre de crevettes crues, décortiquées

-1 échalote, hachée

-1/4 cuillère à café de sel de mer (ou plus au goût)

-1/2 tasse de noix de macadamia

-1 cuillère à soupe de beurre non salé

-2 cuillères à soupe de lait de coco

-Jus de lime frais au goût

Préparation

1. Mélanger l’échalote, le sel et les noix de macadamia dans le robot culinaire jusqu'à l’obtention d’une purée lisse.

2. Faire fondre le beurre dans une casserole à  feu vif et ajouter les crevettes. Sauter une minute, puis ajouter le mélange échalote-macadamia. Incorporer les crevettes à plusieurs reprises tout en continuant à faire sauter pour trois minutes de plus. Ajouter le lait de coco au crevettes et les cuire une minute de plus.

3. Retirer du feu et ajouter de jus de lime sur le dessus au goût.

 

Bon appétit à vous, et comme d’habitude, nous attendons impatiemment vos commentaires si vous testez cette recette ou en avez une autre à proposer !

 

6 méthodes pour diminuer sa pression artérielle

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Une pression artérielle élevée, ce qu’on appelle aussi l'hypertension, est une affection grave et fréquente qui peut conduire à des maladies mortelles telles que la crise cardiaque, l’accident vasculaire cérébral, l’insuffisance cardiaque ou rénale, et bien d’autres maladies. Alors qu’un tiers de la population américaine adulte possède une pression artérielle élevée, cette condition ne touche que 3 % des populations de chasseurs-cueilleurs qui suivent un régime alimentaire et un mode de vie traditionnels. Ce chiffre suggère que l'hypertension est une maladie liée à de mauvaises habitudes de vie, pouvant ainsi traitée efficacement à l'aide d’une modification de régime alimentaire et de changements de life style simples, ainsi que via l'utilisation stratégique des plantes médicinales.

Mesurer sa pression artérielle

La pression artérielle est mesurée par deux chiffres: le chiffre du haut correspond à la pression systolique (lorsque le cœur pompe le sang) tandis que le chiffre inférieur indique la pression diastolique (lorsque le cœur est au repos). Une pression artérielle normale se situe en dessus de 120/80, une situation de pré-hypertension est diagnostiquée entre 120/80-139/89, l’hypertension de stade 1 est comprise entre 140/90-159/99, et enfin, la phase 2 de l'hypertension correspond à une pression artérielle supérieure à 160 /100.

Alors que la plupart des médecins prescrivent un traitement médicamenteux lorsque le patient a atteint le stade de la pré-hypertension, il n'existe aucune preuve appuyant l’efficacité de ce type de traitement chez ces patients. Cela ne signifie néanmoins pas que le stade de pré-hypertension devrait être ignoré : tout comme l'hypercholestérolémie, l'hypertension artérielle, même au stade de la pré-hypertension, est un indicateur certain de la présence d'autres problèmes dans le corps.

Il existe cependant une méthode simple et facile à mettre en place, ne nécessitant pas de médicaments, pour diminuer son hypertension. Cet article aborde ainsi six changements alimentaires que vous pouvez effectuer dans votre vie de tous les jours afin de contribuer à réduire votre pression artérielle naturellement.

Il est tout de même essentiel de garder à l’esprit que la médication devra être envisagée à nouveau si ces changements d’alimentation n’ont pas les effets escomptés et se révèlent incapables de réduire de façon adéquate la pression artérielle. Il est donc primordial que vous preniez conseil auprès d’un naturopathe et de votre médecin traitant.

6 changements alimentaires pour diminuer l’hypertension

1- Réduire sa consommation de glucides

L'un des facteurs contributeurs les plus importants à l'hypertension artérielle est l'hyperglycémie et la résistance à l'insuline. Certaines données suggèrent que des changements pathologiques dans le glucose et le métabolisme de l'insuline affectent de manière significative le développement et l'évolution clinique de l'hypertension, et devraient donc être les principales cibles d’une modification du régime alimentaire. Un taux de sucre dans le sang chroniquement élevé, l'hyper insulinémie, ainsi qu’un taux élevé de triglycérides sont beaucoup plus fréquents chez les personnes souffrant d'hypertension que chez ceux ayant une pression artérielle normale, et l'une des causes majeures de ces trois conditions n’est autre qu’un apport excessif de glucides, et plus particulièrement de les céréales et sucres raffinés.

De plus, il a été prouvé que la consommation excessive de boissons sucrées telles que le soda, le thé sucré, et d’autres boissons sucrées influe directement sur la pression artérielle. Ne plus boire ces boissons devrait ainsi être la première étape de tout traitement de l'hypertension, et peut aussi contribuer à réduire l'excès de poids et l'hyperglycémie – deux soucis affectant également l'hypertension.

Il est donc essentiel, en stage de pré-hypertension, de diminuer au maximum sa consommation de glucides et de boissons sucrées, et d’augmenter la part de fruits et légumes dans son alimentation.

2- Augmenter l'apport en minéraux bénéfiques tels que le potassium, le magnésium et le calcium

La plupart des professionnels de la médecine conventionnelle recommandent la restriction de sodium en tant que méthode principale pour la réduction de la pression artérielle. Il semble néanmoins que se concentrer sur la consommation d'aliments riches en autres macro minéraux soit plus bénéfique que de se concentrer uniquement sur l’élimination du sodium, comme le montrent ces articles. En effet, c’est le rapport sodium-potassium qui est particulièrement important : ainsi, opter pour une alimentation riche en potassium est une meilleure stratégie que de suivre un régime alimentaire faible en sodium.

Les individus souffrant d’hypertension devraient consommer un minimum 4700 milligrammes de potassium par jour. Les meilleures sources de potassium et de magnésium sont les légumes féculents comme les pommes de terre blanches ou les patates douces, mais aussi les champignons ou encore les tomates. Au niveau des fruits, les bananes sont aussi une excellente source de potassium. N’hésitez pas à demander conseil à votre naturopathe pour obtenir des recommandations personnalisées.

3- Manger des produits laitiers provenant d’animaux nourris à l’herbe comme le ghee, le beurre et le fromage

Au-delà d'être une bonne source de calcium, la matière grasse des produits laitiers provenant d’animaux nourris à l'herbe contribue au traitement de l'hypertension artérielle grâce à la vitamine K2. Bien que ce nutriment soit encore peu connu, les études préliminaires suggèrent que la vitamine K2 pourrait être un nutriment essentiel à adopter dans un régime alimentaire de préventions des maladies. La vitamine K2 semble ainsi avoir un effet protecteur contre l'ostéoporose, les maladies cardiovasculaires, le cancer, et de nombreuses autres affections.

La vitamine K2 peut également avoir un effet protecteur contre l'hypertension. Bien qu'il n’y ait pas encore eu d'études mesurant directement les effets de K2 sur la pression artérielle, la logique suggère que ce nutriment pourrait aider à prévenir l'hypertension artérielle en réduisant la rigidité vasculaire et la calcification artérielle. La vitamine K2 joue ainsi un rôle essentiel en s’assurant que le calcium se dépose bien dans les os, là où est sa place, et non pas dans les artères dans lesquelles il peut causer la rigidité vasculaire et la calcification, conduisant alors à l'hypertension et aux maladies cardiaques.

L’une des meilleures sources de K2 est le ghee, mais aussi le beurre, le fromage, les yaourts et tout autre produit laitier provenant d’animaux nourris à l’herbe. Pour les personnes intolérantes aux produits laitiers, il est possible d’obtenir la vitamine K2 sous forme de compléments alimentaires. Là encore, mieux vaut demander conseil à votre naturopathe pour plus d’informations.

4 – Consommer au moins une livre de poisson gras par semaine

Les poissons gras sont riches en oméga-3, et l’efficacité de ces graisses dans la réduction du risque d'hypertension et de maladies cardiovasculaires a été prouvée au sein de plusieurs études. Une méta-analyse a également démontré que la consommation d’huile de poisson pouvait réduire de façon significative la pression artérielle systolique et diastolique. Néanmoins, la prise de suppléments contenant de l'huile de poisson n'est pas une stratégie idéale, puisque certaines études suggèrent que des doses élevées d'huile de poisson peuvent augmenter la mortalité cardiovasculaire.

Mieux ainsi obtenir votre ratio d’oméga 3 directement en mangeant davantage de poissons gras tels que le saumon, le flétan, les sardines et le maquereau.

5- Boire du thé et des tisanes

Une consommation régulière de thé peut contribuer à diminuer la pression artérielle, comme le montre cette étude qui a été réalisée dans des régions où le thé est une composante importante de l'alimentation quotidienne. Il existe néanmoins des sortes de thés plus efficaces que d’autres dans la réduction de la pression artérielle, comme le thé d’hibiscus, le thé d’aubépine, le thé Gotu Kola et enfin le thé vert.

Si vous voulez obtenir de réels résultats dans la diminution de votre pression artérielle, testez l’ensemble de ces thés afin de pouvoir identifier vos favoris, et efforcez-vous d’en boire 2 à 3 tasses par jour.

6- Manger des betteraves

Certains chercheurs ont émis l'hypothèse que la teneur en nitrate inorganique de certains fruits et légumes fournit un substrat physiologique de réduction en nitrites, l'oxyde nitrique, et d'autres produits métaboliques qui produisent une vasodilatation, diminuant ainsi la pression sanguine et soutenant la fonction cardiovasculaire.

Les betteraves étant riches en nitrates, elles pourraient ainsi contribuer à la réduction de la pression artérielle. Il est particulièrement recommandé d’en boire le jus. Néanmoins, si vous n’êtes pas fan de betteraves, vous pouvez également augmenter votre consommation d’autres aliments riches en nitrates, telles que le céleri-rave, le chou chinois, l’endive, le fenouil, le chou-rave, le poireau, le persil, le céleri, le cresson, le cerfeuil, la laitue, les épinards et la roquette.

De votre côté, souffrez-vous d’une pression sanguine élevée ? Que pensez-vous de nos conseils pour diminuer cette hypertension ? N’hésitez pas à partager vos propres idées à ce sujet au sein des commentaires !

Cholestérol et les graisses saturées ne sont pas les ennemis!

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Mythe # 1: Consommez du cholestérol et des graisses saturées augmentent le taux de cholestérol dans le sang.

 

La plupart d'entre nous pensons que les aliments comme la viande rouge, les œufs et le bacon augmentent notre taux de cholestérol. Cette idée est si profondément enracinée dans notre culture que peu de gens remettent en question cette idée. Mais est-ce vraiment vrai?

 

Le régime préconisé pour la santé du coeur est fondé sur des études chez les animaux et les humains, il y a plus d'un demi-siècle. Cependant, des études plus récentes (et de meilleure qualité) ne supporte plus cette l’avenu que le cholestérol et des graisses saturées augmentent le taux de cholestérol dans le sang.

Cholestérol et graisses saturées: ennemis alimentaires ou victimes innocentes de la mauvaise science?

 

Nous avons entre 1100 et 1700 milligrammes de cholestérol dans notre corps. 25% provient de notre alimentation, et 75% est produite à l'intérieur de notre corps par notre foie. Beaucoup de cholestérol que l'on retrouve dans les aliments ne peuvent pas être absorbés par notre corps, et la plupart du cholestérol dans notre intestin a été synthétisé dans les cellules du corps et se sont retrouvés dans l'intestin par le foie et la vésicule biliaire. Le corps régule étroitement la quantité de cholestérol dans le sang grâce à un contrôle de la production interne; lorsque l'apport de cholestérol dans l'alimentation tombe en panne, le corps en fait plus. Lorsque l'apport de cholestérol dans le régime augmente, le corps fait moins.

 

Cela explique pourquoi les études sur le cholestérol alimentaire (une étude où les personnes se nourrissent de 2 à 4 œufs par jour et mesure leur taux de cholestérol) montrent que le cholestérol alimentaire a peu d'impact sur le taux de cholestérol sanguin dans environ 75% de la population.

Les 25% restants de la population sont désignés comme «hyper-répondeurs». Dans ce groupe, le cholestérol alimentaire augmente modestement le LDL («mauvais cholestérol» et le HDL («bon cholestérol»), mais  n'affecte pas le ratio de LDL / HDL ce qui n’augmente pas le risque de maladie cardiaque. Référence

 

En d'autres termes, le cholestérol alimentaire ne va pas vous donner une crise cardiaque! Vous pouvez laisser tomber les omelettes de blanc d'oeuf et recommencer à manger les jaunes! D’ailleurs, c'est une bonne chose, puisque tous les 13 nutriments essentiels de l’œuf se retrouvent dans le jaune. Les jaunes d'oeufs sont une très bonne source de choline, une vitamine B qui joue un rôle important dans tout, de la production de neurotransmetteurs à la désintoxication à l'entretien des cellules saines. Choline

 

Des études sur des régimes faibles en glucides (qui ont tendance à être riches en graisses saturées) suggèrent que non seulement ces régimes n’augmentent pas le cholestérol dans le sang, mais plutôt qu’ils ont plusieurs effets bénéfiques sur les marqueurs de risque de maladies cardio-vasculaires. Par exemple, une méta-analyse de 17 diètes faibles en glucides englobant 1140 patients obèses constate que les régimes à faible teneur en glucides n’ont ni augmenté, ni diminué le “mauvais” cholestérol (LDL). Cependant, ils se trouvent que les régimes faibles en glucides ont été associés à une diminution significative du poids corporel ainsi que des améliorations dans plusieurs facteurs de risque cardiovasculaire, y compris la diminution des triglycérides, la glycémie à jeun, la pression artérielle, l’indice de masse corporelle, la circonférence abdominale, l'insuline et la protéine C réactive (un marqueur de l'inflammation), ainsi que l'augmentation des taux du “bon” cholestérol (HDL). Référence

 

Si vous vous demandez si les graisses saturées peuvent contribuer aux maladies cardiaques d'une certaine façon, une grande méta-analyse d'études portant sur près de 350 000 participants n'a trouvé aucune association entre les gras saturés et les maladies cardiaques. Référence

 

Une étude japonaise qui a suivi 58 000 hommes pour une moyenne de 14 ans n'a trouvé aucune association entre la consommation de graisses saturées et les maladies cardiaques, mais une association inverse entre les graisses saturées et les accidents cardio-vasculaire, ACV. C'est à dire ceux qui ont mangé plus de graisses saturées avaient un risque plus faible ACV. Référence

 

Dans un éditorial du Journal of American College of Cardiology de 2004, Sylvan Lee Weinberg, ancien président de American College of Cardiology dit :

 

Un régime faible en gras et riche en glucides ... peut très bien avoir joué un rôle involontaire dans les épidémies actuelles de l'obésité, désordres lipidiques, diabète de type 2, et les syndromes métaboliques. Ce régime ne peut plus être défendue par les autorités des organisations médicales prestigieuses. Référence

 

Nous avons maintenant établi que la consommation de cholestérol et de graisses saturées n'augmentent pas le taux de cholestérol dans le sang pour la plupart des gens. Dans le prochain article, je vais briser le mythe que le cholestérol élevé dans le sang est la cause des maladies du cœur.