Cure de foie, nettoyage et cure de détoxication

Boire de l'eau Avez vous déjà entendu parlé de cure de nettoyage, de cure de foie, ou encore de détoxication?

Le printemps est un moment propice pour faire une petite cure de nettoyage. Après un hiver rigoureux où souvent les gens bougent moins et mangent plus, quoi de mieux qu’une petite cure qui aide le corps à faire  sortir les toxines.

Malheureusement tous accumulent des toxines, ou si vous préférez des déchets que l’organisme fait, mais  aussi des toxines qui viennent de l’extérieur : résidus de pesticides, pollutions, médicaments, métaux lourds,etc.

Mais heureusement tous peuvent aider leur corps à se nettoyer, à éliminer ses toxines qui embourbent nos cellules. Les bénéfices sont grands.

Voici 10 bonnes raisons de faire une cure de détoxication du printemps.

  1. Augmentez votre niveau d’énergie, ayez une belle vitalité.
  2. Diminuez vos rages de sucre ou de sel.
  3. Obtenez une belle peau. La peau sert d’organe d’élimination, donc si vous aidez votre foie et vos reins à mieux éliminer votre peau sera récompensée.
  4. Améliorez votre digestion et votre assimilation. Une cure permet d’avoir des selles régulières et de diminuer les ballonnements et les flatulences.
  5. Aidez à prévenir et à soulager les allergies saisonnières.
  6. Réduisez l’excès de liquide, le corps va par mécanisme de protections retenir l’eau,  donc diminution de rétention d’eau ou œdème.
  7. Armez votre corps d’antioxydant et de phytonutriments.
  8. Renforcez les mécanismes de défense naturels de votre organisme.
  9. Prévenez l’irritation et l’épuisement de vos organes d’élimination (foie et reins). Les organes d’élimination peuvent ainsi mieux fonctionner et mieux éliminer les déchets au quotidien.
  10. Aidez la perte de poids, car les toxines sont entreposées dans les graisses.

Prêt ? Partez…

Par où commencer pour se nettoyer. Il existe une panoplie de produits sur le marché, certains de bonne qualité, d’autres de piètre qualité. Avant de courir à la pharmacie et d’acheter n’importe quoi voici des conseils de base.

Eau

On boit quoi en cure….de l’eau et de l’eau et encore de l’eau. Pas de jus,  ni de thé, ni de boisson gazeuse, ni d’alcool, ni de café (idéalement en cure on arrête le café, car le café ralentit la détoxication du foie, toutefois si vous éprouvez des maux de tête lorsque vous cessez de prendre votre café, essayez de diminuer votre consommation, consommez le minium pour ne pas avoir de symptômes désagréables.) De l’eau et des tisanes seront donc permis durant une cure de foie. Un peu de jus de citron peu aider à boire de l’eau, un zeste d’orange pourrait aussi être une option. Notez que le foie adore le citron, ce fruit aidera la digestion des gras, il supportera le foie durant la cure. Un petit truc prenez une tasse d’eau tiède ou chaud avec le jus d’un demi citron à jeun le matin avant votre petit déjeuner ou encore après les repas. N’oubliez pas d’optez pour une eau pure de source ou filtrée et de boire au minimum 2 litres d’eau par jour.

Bougez

L’exercice fait augmenter la circulation sanguine, le cœur pompe plus de sang et la lymphe circule plus. La lymphe est un liquide qui a un rôle dans le système immunitaire, un rôle nutritif et un rôle de drainage et d'épuration, elle véhicule une partie des déchets cellulaires.  Assurez-vous de bougez quotidiennement au minimum de 15 minutes par jour. Une marche d’un bon pas à extérieur sur l’heure du dîner peut faire la différence entre énergie ou fatigue l’après-midi.

Savez-vous que 4 minutes d’exercice intense par intervalle équivaut à une heure de marche par jour en terme de bénéfices cardio- vasculaire. Qui n’a pas 4 minutes par jour pour améliorer sa santé ? Je vous lance au défi TABATA. Faites 20 secondes d’activité physique intense comme des sauts à la corde, des jump and jack, ou des squatte, (voir d’autres exemples d’exercice) puis 10 secondes de pause pour un total de 8 sessions. Voir le blog pour plus d’information. TABATA TRAINING

Dés maintenant vous avez deux défis : boire de l’eau et faire de l’exercice. Ceci fait partie de la cure de nettoyage du printemps. Le prochain article traitera de l’alimentation durant la cure.

Cure de foie mais pourquoi?

À quoi sert le foie? Vous avez probablement déjà entendu dire que c’est bon de faire une cure de foie. Mais avant tout, à quoi sert cet organe et quels sont les conséquences d’un ralentissement du foie? Tout simplement, le foie sert à nettoyer le sang, à l’épurer. Le foie :

  • Transforme les toxines en substances que l’organisme peut éliminer sans danger;
  • Tue microbes et virus, neutralise leurs toxines;
  • Inactive et évacue toutes les substances toxiques:
    • additifs, vitamines synthétiques, médicaments toxiques;
    • Extrait du sang les déchets et résidus métabolismes cellulaires:
    • cellules mortes, minéraux usés, cholestérol;
    • Élimine les déchets issus de fermentations et putréfactions intestinales.

Chacune des cellules du foie agit comme un filtre chargé d’épurer le sang de ses déchets.

Si la circulation du sang ralentit, que ce soit par manque d’activité physique ou par épaississement du sang par les déchets, le débit diminue. La pression avec laquelle le sang arrive au foie n’est alors plus suffisante pour que le filtrage s’opère correctement. Le foie se congestionne et le sang, non purifié, rejoint la circulation générale et c’est le début de l’encrassement humoral (accumulation de toxines dans les tissus).

 

Le rôle de la vésicule biliaire

Une des fonctions du foie est la sécrétion de la bile qui sert à transporter les toxines. La bile aide à la digestion des gras, elle possède une fonction anti-toxique et stimule le péristaltisme (aide la constipation chronique).

La vésicule biliaire est le réservoir de la bile. L’écoulement de la bile se fait mal lorsque:

  • Le foie travaille au ralenti
  • La bile est trop épaisse ou chargée de déchets
  • La vésicule biliaire a perdu sa tonicité

Lorsque les aliments arrivent dans le duodénum (partie de l’intestin), la vidange de la vésicule se fait par contraction de la vésicule et l’ouverture d’un sphincter ( d’Oddi). Il s’agit d’un processus actif, qui ne peut se réaliser que si la vésicule est tonique. Si la bile stagne trop long dans la vésicule, elle s’épaissit puis les déchets commencent à s’agglomérer pour former de petits calculs qui augmenteront peu à peu de volume. Avec le temps, sous leur poids la vésicule perd de sa tonicité.  L’écoulement de la bile sera  fortement perturbé.  Des calculs pourraient quitter la vésicule est se coincer dans les canaux, créant des crises très douloureuses. Suite à plusieurs crises, le médecin va conseiller l’ablation de la vésicule biliaire.

Une surcharge toxique rend le foie paresseux, les toxines s’accumulent et provoquent de l’inflammation. Les toxines finissent par recirculer et sont en fin de compte stockées dans les tissus adipeux et une prise de poids s’ensuit.  La lente libération de ces toxines dans le circuit sanguin constitue l’un des principaux facteurs de développement d’une affection chronique.

Il serait réducteur de croire que tous nos maux ont comme unique origine le niveau de toxine auquel nous sommes exposés. Cependant, il serait aussi irréaliste de minimiser l’impact de l’environnement sur nous.

  • Allergies
  • Maladies auto-immunes
  • Asthme
  • Dépression
  • Hyperactivité
  • Déficit de l’attention
  • Fibromyalgie
  • Fatigue chronique
  • Insomnie
  • Désordres inflammatoires
  • Maladies cardio-vasculaire
  • Obésité, difficulté à perdre du poids
  • Infertilité, fausse couche
  • Côlon irritable
  • Migraine
  • Problème de thyroïde

Tiré de The detox strategy, Brenda Watson et Leonard Smith, M.D.

Votre foie éprouve-t-il le besoin de se faire nettoyer?

Voici les signes d’un mauvais fonctionnement hépato-biliaire

  • Troubles digestifs en général;
  • Intolérance alimentaire, surtout envers le gras;
  • Nausées, vertiges;
  • Migraines après le repas;
  • Bouche pâteuse, langue blanche;
  • Gonflement du ventre, accumulation de gaz après les repas;
  • Pesanteur, douleurs, picotements au niveau du foie;
  • Teint jaunâtre;
  • Poche sous les yeux; (les yeux sont le reflet du foie);
  • Constipation ou selles dures ou difficiles à évacuer;
  • Mauvaise haleine;
  • Baisse de la vue (le foie transforme la vitamine A);
  • Insomnie: difficulté à dormir, réveil souvent entre 1h et 3h;
  • Bouffée de chaleur.

Concerné ? Motivé ? Prochain article portant sur l’action à ne pas manquer.

La naturopathie vient en aide aux allergies saisonnières

Fleur de printemps Le printemps est enfin à nos portes et la majorité s’en réjouit, mais pour certains cela implique le retour des  allergies saisonnières; nez qui pique, éternuements, congestion, démangeaisons, irritation des yeux… Certains éprouveront une grande fatigue allant jusqu’à affecter leur sommeil. Rhinites allergiques, allergie  saisonnière, ou rhume des foins, sont des synonymes pour exprimer un inconfort envers des allergènes  extérieurs; pollens, graminées, pelouse, bouleau, herbe à poux…

Voyez comment à l’aide de la naturopathie vous pouvez diminuer, voir même éviter ce fameux rhume des  foins.

J’arrive au printemps bien reposé

Un sommeil de qualité est primordial pour attaquer la saison du rhume des foins. S’il vous arrive de vous réveiller plusieurs fois par nuit ou de vous réveiller pas reposé le matin, des modifications à vos habitudes de vie sont nécessaires.

Quelques conseils simples pour améliorer votre sommeil

  • Le soir, mangez des aliments riches en tryptophanes : banane, dates, figues, lait, thon, dinde, céréales entières, yogourt. Prendre du tryptophane va augmenter le niveau de sérotonine (un neurotransmetteur important comme initiateur du sommeil).
  • Évitez les inhibiteurs du sommeil : caféine, chocolat, coca, alcool (l’alcool dérange le niveau de sérotonine et du tryptophane, deux neurotransmetteurs essentiels au sommeil).
  • Adoptez une technique de relaxation soit la lecture, un bain chaud, de la méditation, ou une relaxation dirigée.
  • Faites de l’exercice physique modéré : 20 minutes sont suffisantes pour avoir des bénéfices.
  • Consommez des plantes qui possèdent l’action sédative : passiflore, houblon, valériane, scutellaire, camomille, mélisse, cataire.

 

Je fais une cure de désintoxication au printemps

En naturopathie, nous croyons qu’un foie affaibli peut engendrer plusieurs problèmes de santé telles les allergies saisonnières. Un foie engorgé, voire fatigué, va moins bien combattre les allergies. Une cure de désintoxication au printemps va donc aider à diminuer les symptômes du rhume des foins.

Voici quelques trucs simples, faciles et accessibles à tous pour aider son corps à éliminer les toxines :

  • Prenez 2 c. à soupe de jus de citron biologique à jeun le matin dans une tasse d’eau tiède;
  • Mettez une bouillotte d’eau chaude sur le foie (côté droit) de 10 à 20 minutes au coucher;
  • Moulez 1c. à thé de graine de chardon-mari dans un moulin à café et incorporer votre alimentation (céréales, compote de pommes, gruau, ou yogourt);
  • Consommez quotidiennement une salade crue composée : arragula, artichaut, chicorée, endives, épinards, pissenlit et radicchio;
  • Consommez une tasse par jour de crucifères : chou de Bruxelles, chou-fleur, brocoli, kalé et chou cavalier;
  • Buvez 2 tasses de cette tisane par jour : faire bouillir 2 tranches de gingembre frais durant quelques minutes. Faire infuser 5 min : menthe poivrée, graines de fenugrec, graines de fenouil, racine de réglisse (réduites en petits morceaux)

Afin de faire une cure de désintoxication en profondeur avec des produits naturels spécialisés consultez un naturopathe agréé.

 

J’optimise mon alimentation

Une alimentation saine, riche en enzymes, en vitamines et en minéraux va permettre de revitaliser un corps fatigué et lui donner plus de nutriments pour combattre la rhinite allergique.

Voici quelques conseils simples.

  • Buvez une eau de qualité soit filtrée par un filtre maison (Brita, Ovo pur), osmose inverse, eau de source avec moins de 100 ppm (Eska).
  • Augmentez vos portions de poissons à 2 à 3 fois par semaine et vos légumes 4 à 5 tasses par jour.
  • Optez pour des céréales entières et riches en nutriments. Essayez le quinoa, le sarrasin, et le millet.
  • Choyez les légumineuses riches en fibres et en nutriments et ajoutez-les à vos plats.
  • Ajoutez des bons gras comme l’huile d’olive et des graines oléagineuses et noix tels que : la graine de lin, les graines de tournesol, les graines de sésame, les amandes, etc. Les acides gras sont les précurseurs des prostaglandines, les E1 qui inhibent l’inflammation et qui sont généralement faibles chez les personnes allergiques.
  • Favorisez les produits laitiers sous forme de yogourt (qui aide à reconstruire la flore intestinale et inhibe la production d’histamine) et de fromage de chèvre (protéine plus facile à digérer et à assimiler par l’organisme.)

Le sucre sera utilisé avec parcimonie. (le sucre entraîne une grande sécrétion d’insuline ce qui fatigue le pancréas, le foie et les mécanismes de défense du corps).

Ce printemps : je bouge!

L’exercice physique suffisamment rigoureux favorise une bonne oxygénation du sang et stimule tous les émonctoires (organes qui éliminent les toxines), ce qui contribue au processus de purification délogeant ainsi des déchets accumulés.

Mettez-vous comme objectif de bouger au moins quatre fois par semaine un minimum de vingt minutes par jour. Marcher, courir, danser, jardiner, faire du vélo, de la natation, du patin à roues alignées, etc.

Je gère mieux mon stress

Le stress chronique produit un excès de cortisol (hormone du stress). Un excès du taux de cortisol favorise le développement d’un terrain allergique, rend le système immunitaire moins compétent et déséquilibre le thymus et la rate (glandes importantes dans l’équilibre du système immune).

  • Prenez le temps de respirer, de rire et de relaxer. Trouvez-vous un cours, une activité, un moment qui vous détend.
  • Contrôlez la qualité de l’air chez soi.

La majorité des gens passent les trois quarts de leur temps à l’intérieur, ils se retrouvent donc plus exposés aux polluants intérieurs qu’extérieurs. Plusieurs polluants affectent la qualité de l’air : produits d’entretien ménager, plantes d’intérieures, animaux, moisissures, plastiques… Il y a aussi les composants organiques volatils (COV)  : colles et solvants, mobilier en panneaux de particules, bois agglomérés et contreplaqué, produits d’entretien, matériaux d’isolation, tapis neufs, certains revêtements de sol, aérosols, désodorisants d’ambiance, vêtements nettoyés à sec, certains textiles synthétiques, traitements pour le bois, peinture. Un COV très commun est le formaldéhyde que l’on retrouve : panneaux de particules, bois contre plaqués, bois agglomérés, étagères, conservateur à peinture, certains tapis.

Bref, à tout moment nous sommes confrontés à des polluants, qui sont des stress pour notre organisme qui ne fait qu’augmenter notre niveau de toxémie.

Mais il ne faut pas oublier que l’allergie est la réponse du système immunitaire irrité par l’excès d’éléments potentiellement allergènes. Donc plus vous modifiez votre environnement favorablement, plus vous augmentez vos chances de voir vos symptômes allergiques disparaîtraient ou au moins s’améliorer.

  • Aérez les pièces quotidiennement.
  • Si possible, munissez-vous d’un purificateur d’air ou d’un échangeur d’air.
  • Utilisez un aspirateur avec un filtre HEPA pour diminuer la poussière et les acariens parce que la poussière et les acariens peuvent accentuer les manifestations et les symptômes de l'allergie au pollen.
  • Utilisez des produits d’entretien écologiques et biologiques.
  • Évitez les aérosols et désodorisants d’ambiance.

 

Quelques produits naturels à prendre en prévention du rhume des foins

  • Un supplément d’oméga 3 favorise la santé des membranes cellulaires et la diminution de fabrication de messagers de l’allergie et de l’inflammation par nos cellules
  • Les probiotiques nourrissent la flore intestinale, aident la régularité intestinale, augmentent l’immunité, préviennent l’apparition du terrain allergique.
  • Bioflavonoïdes et la Quercétine stoppent le déclenchement de l’histamine, réduisent les symptômes d’allergies, accroissent l’immunité et réduisent les réponses du corps aux divers allergènes.

Dans chaque problème de santé, la solution doit passer par l’amélioration des habitudes de vie. Si pour vous une détoxification est inconnue, n’hésitez pas à faire appel à un naturopathe agréé qui saura vous guider. Les allergies saisonnières sont une manifestation d’un déséquilibre du corps qui demande à être corrigé dans une vision globale de la santé, c’est-à-dire traiter le corps dans sa globalité et non réprimer les symptômes de l’allergie saisonnière. Bon printemps!

Article paru www.mamanpourlavie.com

La constipation chez l'enfant

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Inoffensive, mais très incommodante, la constipation peut à la longue irriter la muqueuse intestinale et causer plusieurs problèmes de santé. Des symptômes tels que les maux de tête, des problèmes cutanés, de la difficulté de concentration et de l’irritabilité sont courants.

Peu importe l’âge, l’enfant doit évacuer au moins une selle tous les jours. La seule exception concerne le nourrisson allaité qui peut faire une selle aux 2 à 4 jours sans problème. Étant donné que le lait maternel a un grand pouvoir d’assimilation, les déchets sont moins importants.

Des selles une fois tous les 2-3 jours ou plus sont un signe d’une mauvaise élimination intestinale. On peut aussi faire une selle tous les jours et souffrir de constipation. Si la selle est dure et sèche et que l’élimination demande un effort, il s’agit également de constipation. De plus, la vitesse du transit intestinale est également un point important à contrôler. Les déchets devraient quitter notre organisme sous forme de selles environ 24 h après leur indigestion. Petit test à faire : faites mangez des épinards à vos enfants à un repas et vous devriez voir apparaître une couleur verte aux selles, 16 à 24 heures plus tard.

L’alimentation demeure une des causes principales de la constipation, toutefois un stress, le passage de l’allaitement maternel au biberon de lait pour bébé, l’apprentissage de la propreté, un changement d’habitude comme le début de l’école, le manque d’activité physique sont tous des facteurs qui peuvent affecter une saine élimination.

Les intolérances alimentaires telles que le gluten et les produits laitiers peuvent irriter les intestins causant une tension et des spasmes allant jusqu’à inhiber le péristaltisme de l’intestin.

Il est important d'éduquer nos enfants dès leur jeune âge à l’importance d’une bonne élimination intestinale. Comme l’intestin est plus actif le matin entre 5 et 7 heures, donnez à votre enfant l’habitude de se lever assez tôt quand il va à l’école, il aura ainsi plus de temps pour aller à la selle.

Le conseil le plus important pour aider la constipation est de boire de l’eau.

Idéalement, l'eau doit être consommée à la température de la pièce, de manière à éviter qu’il ait trop d’écart avec celle du corps. Choisissez une eau de qualité, de préférence filtrée ou la moins minéralisée.

Pour connaître la quantité d'eau nécessaire à l’organisme de l’enfant, faites ce petit calcul rapide : divisez son poids (en livres) par deux et vous obtiendrez le nombre d'onces d'eau qu’il devrait boire quotidiennement. Par exemple, votre enfant pèse 40 livres, il devrait boire 20 onces d'eau par jour, soit 5 petits verres de 4 onces chacun.

Quelques trucs pour que votre enfant boive plus d’eau :

  • Donnez-lui un verre d’eau au lever + un verre avant chaque repas.
  • Achète-lui une nouvelle bouteille d’eau réutilisable amusante pour enfant.
  • Apportez toujours sa bouteille d'eau avec vous et offrez-lui-en souvent.
  • Préparez à l'avance la quantité d'eau qu’il devrait boire dans la journée.
  • Ajoutez-y un zeste de citron, de lime ou d'orange pour agrémenter le tout.
  • N’oubliez pas de montrer l’exemple et de boire de l’eau vous aussi!

Côté alimentation

Plusieurs aliments aident à une bonne élimination

  • Pruneaux ou figues. Mettrez à tremper toute une nuit des fruits séchés comme les figues ou les pruneaux. Vous pouvez aussi en faire une pâte à tartiner à mettre sur son pain du matin. C’est délicieux!
  • Le sirop de figue est très efficace et goûte aussi très bon.
  • Poires fraîches, betteraves, raisins, abricot,
  • Graines de lin moulu et d’huile de lin. Ajoutez les graines et l’huile au gruau, à la compote de pommes non sucrée, au yogourt, aux céréales du matin…
  • Donnez-lui un jus de carotte fraîchement pressé (ou acheter la marque Biotta) en revenant de la garderie ou de l’école. La carotte aide à la production de la bile qui peut être au ralenti lors de constipation.

Attention aux aliments qui constipent comme la banane, le fromage, le riz, la caroube, les carottes cuites… N’oubliez surtout pas de réduire sa consommation de fromage qui pour effet de durcir les selles.

 

Le deuxième conseil est de lui donner suffisamment de fibres dans son alimentation.

Augmentez graduellement la quantité de fibres dans son alimentation pour éviter des gaz ou de l’inconfort abdominal. Variez les sources comme les produits céréaliers, les légumes, les fruits, mais aussi les légumineuses qui d’ailleurs sont extrêmement riches en fibres.

Voici quelques trucs pour ajouter plus de fibres à son alimentation.

  • Ajoutez des graines de lin moulu à vos smooties, yaourts, céréales, muffins, crêpes et salades.
  • Ajoutez des légumineuses à vos recettes (1 /2 tasse de pois chiche ou fèves rouges donne 8 grammes de fibres).
  • Optez pour les fruits les plus riches en fibres comme les poires, les mangues, l’ananas.
  • Privilégiez des légumes comme le brocoli, le chou, les choux de Bruxelles. Les crucifères aident le bon fonctionnement du  foie.
  • Choisissez toujours des céréales à grains entiers. Cherchez les ingrédients comme : farine de blé entier et le son d’avoine.
  • Donnez-lui à chaque repas des légumes. Privilégiez les fruits en collation.
  • Essayez les grains de sarrasin comme céréales d’accompagnement aux repas. Céréales extrêmement riches en fibres.

D’autres conseils

  • Une tasse d’eau tiède avec un peu de miel peut aussi aider le matin.
  • Faites lui faire de l’exercice. Pour les tout-petits, faites le mouvement de pédaler avec les jambes pour stimuler le péristaltisme. Pour les plus grands les faire bougez, dansez, jouer à l’extérieur. Vous pouvez même faire quelques exercices abdominaux avec lui. Faites l’essai du yoga pour enfant.
  • Le massage est efficace pour les enfants qui ont besoin d'être rassurés et apaisés. Massez le ventre avec la paume de votre main dans le sens des aiguilles d’une montre tous les soirs au coucher. Vous pouvez ajouter un peu d'huile d'amande douce avec une goutte d’huile essentielle de lavande. La lavande apaise l’enfant.
  • Faites des exercices de respirations profondes avec lui. Les exercices de respiration peuvent être pratiqués partout à tout moment. Ces exercices stimulent la digestion et aident à élimination. À incorporer dans votre routine de la journée : avant les repas, avant l’heure du dodo… etc.
  • Faites-lui boire des tisanes de guimauves ou de mauve ou ajoutez de l’orme rouge à son alimentation. Ces plantes sont émollientes, elles aident à ramollir les selles et à adoucir les muqueuses de l’intestin.
  • Dans les cas plus sévères de constipation, l’ajout de capsules de probiotiques peut être nécessaire. Demandez conseil à votre naturopathe.

 

Si l’évacuation date de quelques jours ou si votre enfant pleure, donnez-lui un lavement tiède à la camomille. Utilisez une petite poire à lavement (achetée à la pharmacie), couchez votre enfant sur le côté gauche sur une serviette à même le sol de la salle de bains (pour l’enfant de moins de 3 ans, couchez-le sur le dos). Huilez le bout de la canule avec une huile de première pression et insérez lentement l’embout de la poire. Pressez lentement la poire pour insérer l’infusion (vérifiez au préalable la température sur votre poignet. Tenez la poire pressée pour la retirer afin de ne pas ressortir le liquide. Attendez quelques minutes et asseyez l’enfant sur la toilette pour l’évacuation.

Évitez les laxatifs qui provoquent une perte de minéraux, il est préférable de corriger la situation par de saines habitudes de vie, pour vous aider consultez un naturopathe agréé. Et surtout, n’oubliez pas de lui donner le temps nécessaire pour aller aux toilettes. Faites le rire! Le rire masse l’intestin tout en nous détressant!

Article paru a mamanpourlavie.com en Mars 2012

La naturopathie pour se soulager du côlon irritable

La naturopathie, qui porte une grande attention à la santé intestinale, peut venir en aide aux quelque 20% de la population américaine qui souffrent du syndrome du côlon irritable. Conseils pour prendre soin de ses intestins. Bien que peu d'études scientifiques aient été menées sur les causes du syndrome du côlon irritable, le style de vie des personnes atteintes est souvent incriminé. Le stress et la qualité de l'alimentation sont des facteurs importants à prendre en considération. En naturopathie, on remarque que les intolérances alimentaires sont aussi une cause courante du côlon irritable. L'abus d'antibiotiques, d'antiacides ou de laxatifs peut également déséquilibrer la flore intestinale et contribuer au syndrome.

Quelques conseils alimentaires

  • Éviter tous les aliments qui irritent l'intestin: café, chocolat, épices, alcool, thé.
  • Privilégier l'eau comme boisson principale et en consommer suffisamment. Mettre de côté les jus de fruits concentrés.
  • Bien mastiquer. Faire l'exercice de déposer sa fourchette ou de compter mentalement 30 secondes entre chaque bouchée.
  • Manger dans un endroit calme et prendre une grande respiration avant de commencer chaque repas.
  • Éviter de mâcher de la gomme.
  • Privilégier les fibres solubles comme le son d'avoine, le gruau, le millet, le quinoa, l'orge, le riz basmati, les pâtes alimentaires de riz brun. Elles sont plus douces pour l'intestin.
  • Essayer de diminuer sa consommation de blé (pain de blé entier ou multigrains, pâtes de blé entier, seigle, épeautre). Cette céréale est riche en fibres insolubles, qui sont irritantes pour l'intestin. Opter pour le kamut, qui est généralement mieux toléré. Faire la découverte des produits sans gluten.
  • Éviter les aliments gras (bœuf, porc, agneau, peau et viande brune de volaille, panures, fritures, crème, croustilles, pâtisseries, fromage gras), qui peuvent provoquer des crampes.
  • Privilégier les viandes maigres telles que le veau, le bison, le cerf, le blanc de volaille, le poisson et les fruits de mer.
  • Mettre de côté le sucre (confitures, jus de fruits, miel, desserts).
  • Favoriser les noix sous la forme de beurres. Celui d'amande est un vrai délice!
Surveiller les intolérances alimentaires

Ce qu'on mange peut avoir une large part de responsabilité dans l'apparition des symptômes du syndrome du côlon irritable. Pour déterminer si des aliments sont en cause, on peut d'abord effectuer un test maison qui consiste à couper complètement les produits laitiers pendant une semaine et à noter si des changements surviennent. Plusieurs personnes se sentent mieux si elles suivent une diète sans produits laitiers, car elles souffrent d'une intolérance au lactose, le sucre du lait. Il est aussi possible de faire vérifier si on a des intolérances alimentaires par des tests effectués en laboratoire que certains naturopathes proposent à leurs clients.

Le psyllium peut être utilisé pour régulariser le transit intestinal. Si les selles sont molles, on peut prendre 1/2 c. à thé de ces fibres avec de l'eau. On veille aussi à boire beaucoup d'eau.

Il n'est pas rare que des personnes se retrouvent atteintes du côlon irritable après une infection gastro-intestinale. Ce syndrome peut résulter d'un déséquilibre de la flore intestinale et de la prolifération de mauvaises bactéries. La prise de probiotiques peut donc en réduire les symptômes. Un petit conseil: demander un examen de selles complet pour détecter la présence de bactéries nuisibles, levures ou parasites et prendre des probiotiques en capsules. Cependant, comme plusieurs compagnies proposent ces suppléments, il est judicieux de s'informer ou de demander conseil à un naturopathe agréé afin de se procurer un produit de bonne qualité.

Il est également important d'inclure de l'activité physique, comme des étirements, de la marche ou de la natation, dans sa routine hebdomadaire.

Côté plantes...

La menthe poivrée aide à la digestion et à la guérison. Elle facilite l'expulsion des gaz intestinaux, réduit les ballonnements, relâche les tensions abdominales et favorise le péristaltisme.

La scutellaire agit sur le système nerveux: elle nourrit, régénère et apaise les cellules nerveuses tout en régularisant le tonus musculaire de l'intestin.

La perméabilité intestinale

Les personnes souffrant du syndrome du côlon irritable ont souvent une perméabilité intestinale, ce qui veut dire que la muqueuse de leur intestin absorbe des protéines qui ne sont pas complètement digérées. Normalement, la membrane devrait être «imperméable» et n'assimiler que des protéines (sous forme d'acides aminés) complètement digérées. Une perméabilité intestinale permet aux substances qui sont généralement incapables de franchir la barrière de l'intestin d'entrer dans la circulation systémique et de causer une toxicité.

Certains composés alimentaires ont le pouvoir d'améliorer la perméabilité intestinale en inhibant l'inflammation et le stress oxydatif de la paroi de l'intestin. La glutamine est l'un des 20 acides aminés impliqués dans la synthèse des protéines. C'est un carburant majeur pour les cellules intestinales. Il aide donc à maintenir l'intégrité des cellules intestinales.

En modifiant leurs habitudes de vie de façon à adopter une meilleure alimentation et une saine gestion du stress et à faire de l'exercice, les personnes atteintes du syndrome du côlon irritable contribuent à améliorer leur état de santé. L'aide d'un naturopathe agréé peut s'avérer précieuse pour bien résoudre ce problème et déterminer le traitement à suivre.

Références

Dupont, AW. Post-infectious irritable bowel syndrome, Current Gastroenterology Reports, octobre 2007; 9(5):378-84. DOI:10.1007/s11894-007-0046-8.

 

Quigley, EM. Bacteria: a new player in gastrointestinal motility disorders - infections, bacterial overgrowth, and probiotics, Gastroenterology Clinics of North America, septembre 2007; 36(3):735-48.

 

Rapin JR, Wiernsperger N. Possible links between intestinal permeability and food processing: A potential therapeutic niche for glutamine, Clinics (Sao Paulo), juin 2010; 65(6):635-43.

Un évènement déplorable : une naturopathe accusée d'homicide involontaire.

Vous avez peut-être vu  ou entendu parler dans les médias de cette affreuse histoire  d’une naturopathe accusée de l'homicide involontaire de son client. Ce triste évènement est déplorable pour la victime et ses proches qui on toutes mes sympathies. En résumé : «Une naturopathe reconnue coupable de pratique illégale de la médecine à deux reprises est de retour devant les tribunaux pour avoir administré une injection intraveineuse à base de magnésium à un homme âgé de 84 ans, qui est mort le lendemain. Le procès de Mitra Javanmardi, accusée d'homicide involontaire et de négligence criminelle, s'est poursuivi jeudi au palais de justice de Montréal avec le témoignage de la veuve et de la fille de la victime.» Daphné Cameron, La Presse.

Je me permets de vous éclairer sur quelques points dans le domaine de la naturopathie au Québec. Malheureusement, la naturopathie au Québec n’est ni légiférer ni réglementer. À mon avis, la naturopathie au Québec devrait être encadré par un l'ordre professionnel et suivre l'exemple des autres provinces au Canada tel que Alberta. L'association des naturopathes agréés du Québec (ANAQ) tente depuis plusieurs années de faire valoir la nécessite d'avoir un ordre professionnel auprès du gouvernement, sans succès. Ceci permettrait de protéger le public d'actes dangereux, car malheureusement n'importe qui peut s'improviser naturopathe à la suite d'une formation d'une fin de semaine... D'un autre côté, les naturopathes agréés du Québec font un bon travail d'éducateur à la santé en aidant les gens à adopter des saines habitudes de vie. Un naturopathe n’est ni un médecin ni un pharmacien, mais un professionnel qui  accompagne son client à optimiser leur santé par des moyens naturels sécuritaires.

Vivement la reconnaissance de la profession.

Position de l'ANAQ concernant la décision de Santé Canada de permettre l'ajout de caféine dans toutes les boissons gazeuses sans qu'il soit obligatoire de l'écrire sur l'emballage

Montréal, le 26 avril 2010 - L'Association des naturopathes agréés du Québec (ANAQ) se questionne sur la vraie raison qui amène Santé Canada à permettre l'ajout de caféine dans les boissons gazeuses sans exiger que cela soit indiqué sur l'étiquette du produit.  Est-ce que Santé Canada ne banaliserait pas l'importance pour la santé d'en limiter la consommation en permettant à l'industrie alimentaire d'ajouter de la caféine dans toutes les boissons gazeuses sans plus d'exigence.  Pour le consommateur, il est clair qu'avec cette nouvelle réglementation, il lui sera plus difficile, voire impossible de savoir quelle est sa vraie consommation de caféine. Or, la recommandation officielle de caféine tourne autour de 400 mg par jour pour un adulte moyen et de 85 mg pour un adolescent.  Environ 90% des adultes en consomment à tous les jours.  Au Québec, toutefois on rapporte que 44% des adolescents consomment quotidiennement des boissons gazeuses.  Si on retrouve 53 mg de caféine dans une cannette tel que permis par ce nouveau règlement, soit le tiers d'une tasse de café, on réalise que l'apport maximal dans une journée est vite dépassé lorsqu'on ajoute tous les autres apports d'aliments et boissons contenant de la caféine.

Or, consommer de la caféine en grande quantité et à tous les jours peut amener une personne à développer une hypersensibilité à cette substance et se retrouver avec un syndrome que l'on nomme le caféinisme, soit une condition médicale amenant dépression, nervosité, irritabilité, maux de tête récurrents et insomnie.  On reconnaît que les personnes anxieuses ou stressées ont de fortes chances d’y être très sensibles. La caféine, c’est bien connu, stimule le mental et le physique.  Mais, ce qu’il faut savoir, c’est que celle-ci altère de façon significative la biochimie du cerveau et on peut définitivement en devenir accro.  Elle a plusieurs effets dans le corps.  En voici quelques uns :

1.      Celle-ci dérange le métabolisme en augmentant le taux de sucre sanguin. Elle peut contribuer à l'hypoglycémie et au diabète.

2.      La caféine peut induire le syndrome de fatigue chronique par son effet stimulant sur les glandes surrénales.  Dans l’immédiat, la personne aura un regain d'énergie avec la consommation de café, mais avec le temps, elle verra sa fatigue s’aggraver.

3.      Également, on a établi un lien entre la consommation de caféine et les seins fibrokystiques.  La caféine, la théophylline et la théobromine (que l’on retrouve aussi dans le chocolat) sont des substances qui peuvent augmenter la production de tissus fibreux dans les seins.  De plus, cela aurait une incidence sur l’importance du syndrome prémenstruel surtout au niveau de l'humeur.

4.      Elle peut aussi interférer avec le système immunitaire et induire des troubles allergiques.

5.      Elle peut aggraver les ulcères de par le fait qu’elle augmente la production d’acide chlorhydrique dans l’estomac.  On verra aussi l’augmentation du cholestérol et des triglycérides chez les buveurs de café ainsi que les troubles de haute pression.

6.      Elle a un effet diurétique et draine hors du corps beaucoup de minéraux dont le calcium en plus d’interférer avec l'absorption de ceux-ci.

7.      La caféine est en fait un stimulant du système nerveux central.  On a établi un lien important entre la consommation excessive de caféine et les troubles de panique qui entraînent de sensations psychologiques et physiologiques intenses dont les palpitations, les serrements au cœur, des étourdissements, des engourdissements, de la difficulté à respirer et de l'hyperventilation.  Ce trouble est assez commun chez les jeunes adultes.

Considérant la liste impressionnante de troubles de santé associés à une consommation élevée de caféine, il y a lieu de se demander si Santé Canada n'a pas plus à plaire à l'industrie alimentaire qu'elle a à cœur la santé des Canadiens.  L'ANAQ déplore une telle initiative d'un ministère qui se veut une référence pour la population en matière de santé.

L'inflammation est la naturopathie

L’inflammation peut être locale comme une douleur au dos,  une tendinite ou une bursite ou encore l’ostéo-artrite. Mais on parle aussi d’inflammation dans plusieurs maladies comme : l’Alzheimer, l’arthrite, le cancer, la fibromyalgie, le lupus et le psoriasis.  Les maladies cardio-vasculaires trouvent  aussi leur origine  dans l’inflammation.

Les blessures et les traumatismes peuvent déclencher l’inflammation, mais  l’exposition aux toxines environnementales, les dommages des radicaux libres, le stress, les infections bactériennes, fongiques ou virales.

Tous les tissus du corps autant externes qu’internes peuvent devenir inflammés. Au niveau interne les causes sont souvent  des  infections bactériennes ou encore différents déséquilibres comme les allergies, l’anémie, l’insomnie,  le surplus de poids, l’hypoglycémie, le stress, les mauvaises habitudes alimentaires, les carences en vitamines et minéraux, etc.

Il peut y avoir une inflammation silencieuse. Avec les tests sanguins, nous sommes en mesure de reconnaître cette inflammation. La protéine-C –réactive est un marqueur d’inflammation qui indique les risques de maladies cardio-vasculaires.  Quand ce marqueur est élevé, le risque de mourir d’une crise cardiaque est trois fois plus élevé. (Ridker et al. 1997)

Bref, les causes de l’inflammation et donc de douleur peuvent être diverses. Voici quelques conseils d’ordre général pour aider à diminuer l’inflammation et par le fait même la douleur.

Quelques conseils :

  • Consommez une alimentation à 75% crue. Crudités et légumes en grandes quantités. Les aliments cuits à température élevée contribuent à produire des  cytokines inflammatoires (messagers chimiques du système immunitaires).
  • Consommez des aliments riches en flavonoïdes. Des antioxydants qui diminuent l’inflammation : Épinards, bleuets, fraises.
  • Éviter les sucres et les aliments raffinés comme les farines blanches, pains blancs, pâtes blanches, pâtisseries, bonbons, les jus de fruits, riz blanc et galettes de riz…etc . Tous les aliments à index glycémique élevé créés de l’inflammation.
  • Éviter les aliments riches en gras saturés tels que le beurre, la crème, le saindoux ou graisse de porc, suif ou graisse de bœuf, graisse d’oie, de canard, l’huile de noix de coco, huile de palme. Ces aliments sont riches en acide arachidonique qui augmente les prostaglandines E2 (un métabolite de l’acide arachidonique pro-inflammatoire).
  • Consommez beaucoup oméga-3. Soit dans les graines ou les huiles de lin, de chanvre, de salba, ou dans des poissons tels que sardine, hareng, l’anchois, maquereau, saumon, truite sauvage.  Un déséquilibre dans le rapport d’oméga-6 et  d’oméga-3 peut contribuer à augmenter l’inflammation par la production des prostaglandines E2.
  • Ajoutez des capsules oméga-3 à votre diète.  Les acides gras oméga-3 sont reconnus pour leur action anti-inflammatoire. Choisissez une formule avec plus EPA que de DHA soit 6 :1.
  • Consommez des aliments riches en antioxydants. Tels que les petits fruits. La vitamine E, un antioxydant majeur, a démontré dans plusieurs études qu’il diminue la douleur.
  • Plusieurs plantes peuvent aider à diminuer l’inflammation : aloe vera, curcuma, griffe du diable, boswellia, pau d’arco, trèfle rouge, ortie.  L’ortie, une plante à plusieurs vertus,  a démontré qu’elle diminue les cytoxines. Demandez conseil auprès d’un naturopathe agréé pour bien choisir.
  • La vitamine C est souvent indiquée pour le processus de guérison et aide à réduire l’inflammation. Elle aide également la douleur musculaire. Les bonnes sources de vitamine C sont le brocoli, la papaye, les poivrons rouges, les oranges, le chou-fleur.
  • Apprenez à gérer votre stress. Utilisez des techniques éprouvées comme les respirations profondes.  Un niveau de cortisol élevé crée une inflammation silencieuse.

 

L’inflammation visible et silencieuse est partout. Toutefois,  il ne faut pas oublier que l’inflammation est un mécanisme de protection, le corps lutte contre «un agresseur».  Consultez un naturopathe agréé pour trouver et éliminer ces facteurs irritants.

Innovation en naturopathie: Analyse de Bioimpédance, évaluation de votre composition corporelle.

L’analyse Bioimpédance est  une technique peu coûteuse et rapide qui nous permet d'évaluer votre composition corporelle- la mesure de la graisse corporelle par rapport à la masse maigre corporelle.

L’appareil est conçu par la compagnie Biodynamics fondé en 1984. Celui-ci est utilisé dans environ 12,000 cliniques un peu partout dans le monde dont la prestigieuse clinique Mayo aux États Unis et dans de nombreux hôpitaux. Plusieurs articles scientifiques ont été publiés dans divers journaux médicaux dont l'American journal of clinical nutrition. La théorie qui soutient le principe de fonctionnement de cet appareil est d'ailleurs connue depuis 1943. Il est toutefois encore peu connu au Québec où seulement quelques professionnels de la santé offrent ce test.

Le test

Concrètement, le test de Bioimpedance mesure les changements électriques dans les tissus et nous indique quelle est la composition du corps.  L'appareil génère un courant électrique très bas qui passe à travers le corps sous le seuil sensitif. Le courant est moins d'un milliampère et est conforme à l'Association for advance of medical instrumentation.

L’analyse Bioimpédance est beaucoup plus sophistiquée que  votre pèse-personne, mais tout aussi simple et presque aussi rapide. Vous vous allongez confortablement habillé et en quelques minutes à l’aide d’un courant électrique imperceptible  traversé par des tampons placés sur vos pieds et vos mains nous aurons des mesures détaillées de votre composition corporelle :

  • Indice de masse corporelle
  • Pourcentage d’adipeux
  • Taux masse grasse
  • Taux masse maigre
  • Métabolique de base (nombre de calorie nécessaire au repos)
  • Eau extracellulaire et intracellulaire
  • Et plus encore…

 

Il est utilisé de diverses façons en médecine dans la prévention ou encore dans l'évaluation de la progression de plusieurs problèmes de santé dont l'obésité, l'hypertension, les infections, les désordres glandulaires, les problèmes de malabsorption, etc. C'est une technique peu coûteuse et rapide qui nous permet d'évaluer la santé cellulaire. La recherche a démontré qu'il existe une relation étroite entre le niveau de la composition cellulaire et l'énergie actuelle du patient. Cette analyse nous donne une information importante dans l'optimisation des régimes nutritionnels.

Pourquoi faire ce test

 

  • Pour prévenir les problèmes de santé

Selon plusieurs études, le meilleur outil pour prévenir les problèmes de santé est un bon ratio de la masse musculaire sur la masse grasse.  Un excès de gras corporel par rapport à la masse maigre peut  augmenter  vos risques pour la santé. Un rapport plus élevé en muscle augmente votre métabolisme et est corrélé avec une incidence plus faible des maladies. Améliorer votre rapport muscles / graisse  est le meilleur moyen  pour contrôler le processus de vieillissement et restaurer votre vitalité.

  • Pour une perte de poids saine

Parce que la perte de poids ne veut pas dire une meilleure santé, il est important de s’assurer que l’on perd du gras et non pas de la masse musculaire. Le poids et l’indice de masse corporel (IMC) n’évaluent pas les différentes structures du corps, donc ne peuvent déterminer si la perte de poids est au niveau de la musculature ou du tissu adipeux (gras).

  • Pour obtenir un programme personnalisé

Cette analyse permet de découvrir le nombre de calorie que vous devez manger quotidiennement pour être en santé. Comme vous savez, trop de calorie comme pas assez peuvent causer bien des soucis.  Des conseils alimentaires vous seront recommandés suite au test.

  • Pour surveiller vos progrès d’une façon objective et mesurables

Cette analyse nous permet d'illustrer ce qui se passe dans votre corps et en le répétant à différentes étapes pendant un traitement il pourra servir de point de repère pour suivre la progression de votre condition et ainsi évaluer sa réponse à celui-ci.

 

Curieux et soucieux de votre santé,  n’attendez pas et demandez à faire le test auprès de Dominique Abran, naturopathe agréée.

Épuisement professionnel et test de cortisol

Depuis peu, plusieurs informations circulent sur les média concernant l'épuisement professionnel. Certains professionnels parlent de dépister l'épuisement par plusieurs marqueurs biochimiques tel que le niveau salivaire du cortisol. Bien que les naturopathes ne font pas de diagnostic, ils utilisent depuis plusieurs années le niveau de cortisol de la salive afin d'aider les personnes à améliorer leur santé dans une vison globale de la santé. Ma naturopathe utilise deux laboratoires, dont un au Canada afin de mesurer votre niveau de cortisol salivaire.  N'hésitez à rentrer en contact avec elle pour vous aider à utiliser les moyens naturels efficacement. À écouter: Une entrevue très intéressante avec Le Dr Luc Bessette et Robert-Paul Juster à l'émission L'après-midi porte conseil à Radio-Canada.

Article : Dépister le burnout de Marie-Claude Malboeud

Laboratoire canadien à faire le tester le niveau du cortisol salivaire Rocky Mountain Analytical

Des solutions naturelles aux brûlures d'estomac pendant la grossesse

Les brûlures d’estomac ou des aigreurs sont des expériences communes chez les femmes enceintes, nous vous proposons des solutions naturelles.

Les hormones sécrétées au cours de la grossesse, la progestérone et la relaxine, provoquent le relâchement des muscles involontaires. La valve (le muscle cardia) située entre l’œsophage et l’estomac peut ne pas se refermer complètement et permet à des particules acides de l’estomac de remonter dans l’œsophage et ainsi créer brûlures et inconforts au niveau de la poitrine. Souvent plus fréquemment en fin de grossesse, car l’utérus plus gros peut comprimer l’estomac et aggraver les symptômes.

Pour prévenir et diminuer les symptômes de brûlures

  • Mangez lentement, mastiquez bien chaque bouchée, ne surchargez pas votre estomac, optez pour des petits repas à intervalles rapprochés. Tentez de ne pas manger tard le soir, il serait plus judicieux de prendre votre repas le plus consistant le midi et d'opter pour un repas léger le soir. Optez pour une salade accompagnée de légumes colorés et ajoutez-y un peu de protéines comme du poulet, du saumon ou des œufs.
  • Évitez la nourriture grasse. Faites attention aux desserts, à la crème, à la mayonnaise, aux avocats, aux croustilles, aux fromages crémeux.
  • Évitez les aliments irritants tels que : café, thé, alcool, chocolat, boisson gazeuse, jus de tomate et les épices.
  • Supprimez les aliments sucrés, desserts et compagnie... N’oubliez pas le jus : même sans sucre, il demeure une boisson qui contient des glucides.
  • Pratiquez des exercices de respiration qui permettent d’ouvrir la cage thoracique tout en diminuant le stress (avant les repas, lors des transports, avant de s’endormir).
  • Certains aliments semblent aider certaines femmes : une demi-tasse de riz, le maïs, le pain entier, les haricots secs (blancs ou rouges) ou les prunes japonaises « Umeboshi » qui facilitent la digestion. Certains dirent que le jus de pomme de terre est miraculeux…
  • Privilégiez des aliments alcalins (abricot, figue, datte, olive verte, raisin, banane, cerise, pêche, pomme de terre, haricot, endive, cresson, amande, etc.)

Qu'en est-il du yogourt ou du lait? Aide-t-il ou non? En fait, chez certaines personnes, il va calmer temporairement les aigreurs, toutefois les produits laitiers peuvent aussi causer les aigreurs de l’estomac.

Si après tous ces petits trucs, les brûlures d’estomac persistent, voici les conseils aguerris d’une naturopathe agréée :

  • Mangez des pelures de pommes, de l’ananas ou de la papaye après chacun de vos repas. (des comprimés de papaye peuvent être achetés dans une boutique d’aliments naturels)
  • Mastiquez une pelure d’orange biologique quelques minutes après chacun de vos repas.
  • Des graines de cardamone, d’aneth, de cumin ou d’anise peuvent être préparées en décoction ou vous pouvez simplement mastiquer ces graines après les repas ou entre les repas si besoin. Pour faire une décoction : placez les graines dans l'eau froide et portez à ébullition de 10 à 30 minutes.
  • Prendre une cuillère à thé de vinaigre de cidre de pommes dans un peu d’eau chaude avant les repas.
  • Buvez une infusion de graines de lin. Faites bouillir une cuillère à table de graines de lin dans ¼ de litre d’eau durant 2 à 3 minutes. Tamisez et buvez chaud ou froid.
  • Buvez de la tisane fréquemment durant la journée. Choisissiez une plante seule ou mélangez quelques plantes : fenouil, reines des prés, guimauve, camomille, verveine citronnée, mélisse, plantain, réglisse, lavande, pelure d’orange ou de mandarine. Certaines plantes sont émollientes et vont adoucir, protéger et guérir les tissus irrités du système digestif. Traditionnellement, ces plantes sont reconnues pour soulager les irritations des muqueuses digestives.
  • Prenez à chaque repas une cuillère à thé de poudre d’orme rouge. Cette plante est douce et nutritive en plus de soulager les muqueuses irritées ou en inflammation. En infusion ou en purée, elle neutralise l’acidité et apaise le reflux gastrique. Vous pouvez aussi trouver des pastilles d’orme rouge en boutique spécialisée en alimentation naturelle.
  • Prenez le sel biochimique natrum phosphoricum n°10, trois granules trois fois par jour au besoin. Il neutralise l’acidité.

Adopter de meilleures habitudes de vie demeure les premières actions à entreprendre pour vous aider avec les brûlures d’estomac. Mieux manger, mieux gérer son stress, se reposer, faire de l’exercice physique est la base de tout problème de santé. Pour vous aider à soulager tous vos petits maux de grossesse ou pour tout simplement optimiser votre santé, n’hésitez pas à consulter un naturopathe agréé. Il saura vous guider à travers les différentes solutions qui s’offrent à vous par des conseils judicieux et motivants.

Article paru en octobre 2011 sur www.mamanpourlavie.com

Des solutions naturelles aux bouffées de chaleur

Légères ou graves, les bouffées de chaleur associées à la périménopause peuvent être contrôlées. Des solutions naturelles pour diminuer l'inconfort lié à ces sueurs quotidiennes!

Les bouffées de chaleur touchent 70 à 85 % des femmes en périménopause, perturbant souvent leur sommeil. D'intensité légère à grave, les bouffées de chaleur apparaissent souvent justes avant ou durant les périodes menstruelles et deviennent plus fréquentes lorsque les périodes menstruelles sont définitivement terminées. Elles disparaissent normalement un an à deux ans après la ménopause. La ménopause correspondant à l'absence de règle pendant au moins un an.

Les symptômes des bouffées de chaleur expriment un déséquilibre du corps. Pour le corriger, il faut est important de prendre le temps de trouver les habitudes qui amplifient les symptômes. Parmi les facteurs qui peuvent accentuer les bouffées de chaleur, on note l'anxiété, la présence de tensions ou une alimentation riche en sucre. Voici quelques conseils simples pour aider à diminuer l'inconfort dû à ces sursauts de température.

  • Éviter l'alcool, le café, les épices, les soupes et les breuvages chauds qui peuvent déclencher les bouffées de chaleur.
  • Boire deux litres d'eau par jour. Ceci aide à prévenir la déshydratation de la peau et des muqueuses.
  • Mettre de côté les sucres, ce qui comprend les sucres raffinés dans les desserts, mais aussi toutes les farines blanches incluant le pain baguette, les pâtes et le vin.
  • Limiter la consommation de fruits. Deux fruits par jour suffisent. Augmenter la consommation de légume.
  • Limiter les portions de céréales: pain, pâte, muffins, riz... Deux portions de céréales par jour sont suffisantes. S'assurer d'avoir des protéines à tous les repas.
  • Ne pas sauter de repas, surtout pas le petit-déjeuner. Cela influence la glycémie (niveau de sucre dans le sang), en plus de causer un stress à l'organisme.
  • Ajouter des collations équilibrées le matin et en après-midi pour stabiliser la glycémie. Une  hypoglycémie peut provoquer des bouffées de chaleur. Opter pour une collation avec des protéines, du genre dix amandes avec un fruit, de l'humus avec des crudités ou un yogourt nature agrémenté de fruits.
  • Manger des crucifères tous les jours (brocoli, choux de Bruxelles, chou-fleur, chou frisé). Ces légumes sont riches en idole-3-carbinol et en sulforaphane. Ces nutriments sont importants pour l'équilibre des hormones, pour optimiser le travail du foie et diminuer les risques du cancer du sein.
  • Consommer des aliments riches en phytoestrogènes comme la fève de soya, les graines de lin, les noix, les céréales entières, les pommes, le fenouil, le céleri, le persil, la luzerne, etc.

Qu'est-ce que les phytoestrogènes?

Les phytoestrogènes sont des hormones naturelles que l'on retrouve dans les plantes et dans l'alimentation quotidienne. Elles sont présentes, notamment, dans les pommes, les carottes, l'avoine, les prunes, les olives, les pommes de terre et les graine de tournesol. Le soya et les graines de lin sont des aliments considérablement riches en phytoestrogènes qui se lient aux récepteurs des œstrogènes présents dans les cellules. Les phytoestrogènes ont deux fonctions: s'il y a une carence d'œstrogène, elles vont aider à combler ce manque. S'il y a surplus d'œstrogènes, elles les neutralisent en les empêchant de prendre place sur les récepteurs qu'elles occupent.

Les bioflavonoïdes contenus dans plusieurs plantes et fruits, tels que la pelure blanche des agrumes, les cerises, les canneberges, les bleuets, la peau des raisins et le trèfle rouge, sont une autre bonne source alimentaire de phytoestrogène. On peut ajouter un supplément de vitamine C avec des bioflavonoïdes puisqu'il semblerait que la prise de 1000 mg quotidienne soulagerait les bouffées de chaleur.

Plusieurs recherches confirment que l'ajout de protéines de sojadans l'alimentation peut diminuer la fréquence ainsi que l'intensité des bouffées de chaleur. Une étude faite avec des femmes prenant un supplément de 90 mg d'isoflavones (ingrédient actif du soya) conclut à une diminution de 50 % des bouffées de chaleur. Selon la Dre Christiane Northrup, auteure de plusieurs ouvrages sur la ménopause, la plupart des femmes auraient besoin de 100 mg à 160 mg d'isoflavones de soja par jour pour obtenir un soulagement significatif des symptômes de la ménopause.

Encore un bienfait de l'activité physique

De plus, plusieurs études prouvent que l'activité physique quotidienne réduit la fréquence et l'intensité des bouffées de chaleur. Les femmes sédentaires risquent plus d'avoir des bouffées de chaleur modérées ou importantes que les femmes qui font régulièrement de l'exercice. Tout simple: faire 30 minutes de marche trois fois par semaine.

Quelques trucs de plus...

  • Prendre soin de soi. Faire une chose qu'on aime par jour, s'accorder des moments de relaxation: une lecture, un bon bain, l'écoute d'une musique, des exercices de respirations. Bref, trouver des moyens pour diminuer le stress.
  • S'assurer d'avoir des sources alimentaires d'oméga-3, tels que le maquereau, les sardines, le saumon, le hareng, les crevettes, les graines de lin tous les jours ou prendre un supplément d'oméga3 à raison de 1500mg par jour. Une étude rapporte que la consommation d'oméga-3 diminue la fréquence et l'intensité des bouffées de chaleur.
  • Consommer des graines de lin doré biologique: ¼de tasse moulue par jour. On peut moudre les graines de lin dans un moulin à café et les ajouter à une soupe, à une boisson ou à un yogourt. On peut aussi les saupoudrer sur les céréales et les salades. Il est préférable de débuter avec une petite dose puis de l'augmenter graduellement. Certaines personnes sont sensibles à l'effet laxatif des graines de lin.

L'herboristerie contre les bouffées de chaleur

La plante à privilégier est l'actée à grappe noire (Cimicifuga racemosa). Traditionnellement, cette plante est utilisée pour diminuer les bouffées de chaleur et la sécheresse vaginale. De plus, son effet sur le système nerveux peut aider à diminuer l'anxiété et la dépression. Une dose de 80 mg est suggérée, selon la plupart des études.

Une autre plante intéressante est la sauge  (Salvis officinalis). À favoriser lors des sueurs nocturnes en raison de son action antisudorifique. On privilégie la tisane en petite dose, et ce, régulièrement durant la journée. La sauge est plus efficace lorsqu'on la prend plusieurs fois par jour: ¼ c. à 1 c. à thé par tasse d'eau infusée 15 à 20 minutes. On pense à la prendre froide pour réduire la transpiration.

Un naturopathe sera en mesure de conseiller les plantes adéquates, mais il faut être prête à attendre trois à quatre semaines avant de voir une amélioration.

Article publié sur servicevie.com octobre 2011

 

Références

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Efficacy and safety of a phytoestrogen preparation derived from Glycine max (L.) Merr in climacteric symptomatology: a multicentric, open, prospective and non-randomized trial, A. Albert, C. Altabre, F. Baro, E. Buendia, A. Cabero, M.J. Cancelo, C. Castelo-Branco, P. Chantre, M. Duran, J. Haya, P. Imbert, D. Julia, J.L. Lanchares, P. Llaneza, M. Manubens, A. Minano, F. Quereda, C. Ribes, F. Vazquez, Phytomedicine; 2002; Mar 9(2): 85-92.

Does physical exercise influence the frequency of postmenopausal hot flushes?, Hammar M, Berg G, Lindgren R, Acta Obstetricia Gynecologica Scandinavica; 1990; 69(5): 409-12.

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A systematic review of herbal medicinal products for the treatment of menopausal symptoms, Huntley AL, Ernst E., Menopause; 2003; Sep-Oct; 10(5): 465-76.

 

Diminuer la fréquence et l'intensité des reflux gastro-œsophagiens

Les médicaments contre le reflux gastro-œsophagien figurent parmi les plus prescrits au Canada. Pourtant, il est possible de diminuer la fréquence et l’intensité des reflux gastriques et d’en soulager les symptômes en modifiant ses habitudes de vie et son alimentation.

Les symptômes du reflux gastro-oesophagien sont fréquents chez les personnes de 25 à 74 ans. Bien que le pourcentage de patients chez qui des complications surviennent soit faible, on estime que près d'une personne sur trois en présente. Les brûlures d'estomac et les régurgitations acides sont significativement associées à la douleur thoracique, la dysphagie et la dyspepsie.

Quelques conseils généraux
  • Viser son poids santé. Une surcharge pondérale, surtout au niveau abdominal, peut accentuer les symptômes du reflux. L'embonpoint et le surplus de poids en sont les principaux facteurs de risque.
  • Privilégier un repas léger  le soir. Opter pour une salade accompagnée de légumes colorés et y ajouter une protéine comme le poulet, le saumon ou deux œufs.
  • Éviter la nourriture grasse, notamment les desserts, la crème, la mayonnaise, les avocats, les croustilles et les fromages crémeux.
  • Couper les aliments irritants tels que le café, le thé, l'alcool, le chocolat, les boissons gazeuses, le jus de tomate et les épices.
  • Le lait accentue les reflux chez certaines personnes. On peut vérifier si c'est le cas en mettant les produits laitiers de côté pendant deux semaines pour voir s'il y a une amélioration.
  • Éviter la menthe, qui peut créer un relâchement du sphincter œsophagien chez certaines personnes. On limite du même coup les bonbons et la gomme à mâcher.
  • La gestion du stress est un élément-clé pour diminuer le reflux gastro-œsophagien. On fait des exercices de respiration à certains moments de la journée: avant les repas, lors des déplacements (dans le métro, par exemple), avant de s'endormir, etc.

Reflux: des alternatives aux médicaments

Trouver des solutions à long terme sera toujours plus judicieux que de recourir à des médicaments qui possèdent des effets secondaires indésirables. Certains d'entre eux, comme les inhibiteurs de la pompe à protons (Losec, Nexium, Pariet, Pantoloc), bloquent la production d'acide de l'estomac. Comme l'acidité stomacale est nécessaire à l'absorption du calcium, il n'est pas surprenant que les chercheurs aient découvert que ces médicaments entravent celle-ci.

On a aussi constaté que l'usage à long terme des inhibiteurs de la pompe à protons, surtout à fortes doses, accroissait le nombre de fractures associées à l'ostéoporose.

L'utilisation des inhibiteurs de la pompe à protons comme l'oméprazole (Losec) entraîne également une réduction de la vitamine C, indépendamment de l'alimentation.

Bien qu'on ne doive jamais cesser la prise d'un médicament prescrit par un médecin sans d'abord consulter celui-ci, on peut recourir à des solutions complémentaires pour traiter le reflux gastro-œsophagien.

  • L'orme rouge est une plante douce et nutritive. Son écorce soulage les muqueuses irritées. En infusion ou en purée, elle neutralise l'acidité et apaise le reflux gastro-œsophagien.
  • D'autres plantes émollientes, comme la guimauve, la mauve et le plantain, vont aussi adoucir, protéger et guérir les tissus enflammés du système digestif. Traditionnellement, elles sont reconnues pour soulager les irritations des muqueuses digestives.
  • La réglisse aide à la formation du mucus qui tapisse la paroi de l'estomac et la protège contre le suc gastrique. Un supplément en capsules ou en poudre pourrait être utilisé.
  • Boire du gel d'aloès pourrait aussi aider à apaiser les muqueuses irritées, car le suc de cette plante possède des propriétés cicatrisantes et régénératrices.

Le zinc carnosine pour soulager le reflux

Le zinc carnosine, un produit de santé naturel, est utilisé par les médecins japonais depuis 1994 pour optimiser le renouvellement de la muqueuse gastrique et soulager les symptômes digestifs tels que la sensation de brûlure, les nausées, les renvois, les douleurs à l'estomac, le ballonnement et la constipation. Il soulage également certains symptômes des ulcères gastriques.

Le zinc est un oligoélément essentiel qui fonctionne comme cofacteur ou catalyseur dans plus de 300 réactions biochimiques. Comme il possède un rôle antibactérien, son déficit peut mener à de nombreuses infections microbiennes. Le déficit en zinc induit une modification de la sécrétion de différentes cytokines (médiateurs permettant à certaines cellules de communiquer entre elles) pouvant conduire à des inflammations intestinales, un retard de cicatrisation, une diminution des défenses immunitaires et une déstabilisation des membranes cellulaires.

La L-carnosine, un élément naturellement présent dans les tissus musculaires et cérébraux, contribue à potentialiser l'effet du zinc. Elle permet de le transporter directement à l'ulcération, où il se fixe aux cellules des muqueuses gastriques pour les protéger des substances nocives. Leur liaison dans le suc gastrique permet au zinc d'exercer ses effets tissulaires à plus long terme. Elle favorise également la résistance de la muqueuse gastrique.

Le zinc carnosine est donc une solution intéressante pour préserver la santé de la muqueuse gastrique et soulager les reflux.

Adopter de meilleures habitudes de vie demeure la première action à entreprendre pour diminuer la fréquence et l'intensité des reflux et en soulager les symptômes. Mieux manger, mieux gérer son stress et faire de l'exercice physique est à la base de la prévention de tout problème de santé. Pour s'aider à adopter ces changements à long terme, on peut consulter un naturopathe agréé.

 

Références

Proton Pump Inhibitor Therapy and Hip Fracture Risk-Reply. Yu-Xiao Yang, James D. Lewis, Solomon Epstein, David C. Metz. JAMA. 2007;297(13):1429-1430.

Proton pump inhibitors reduce the bioavailability of dietary vitamin C. Henry EB, Carswell A, Wirz A, Fyffe V, McColl KE. Aliment Pharmacol Ther. 2005;22(6):539-45.

Zinc-Altered Immune Function and Cytokine Production. Lothar Rink, Holger Kirchner. Journal of Nutrition 2000;130(5):1407S-1411S.

Zinc-carnosine for the management of gastric ulcers: clinical application and literature review. Wollschlaeger B. JANA2003;6(2):33-38.

Polaprezinc protects gastric mucosal cells from noxious agents through antioxidant properties in vitro. Hiraishi H, Sasai T, Oinuma T, Shimada T, Sugaya H, Terano A. Aliment Pharmacol Ther. 1999;13(2):261-9.

 

Article paru sur le site service.com en octobre 2011

 

Un complexe de vitamine B améliore l'humeur et réduit le stress au travail

Le stress professionnel est en augmentation dans les sociétés occidentales et l'impact est significatif à un niveau personnel, organisationnel et communautaire. Une étude a examiné pour la première fois l'efficacité de l'administration d’un complexe de vitamine B pendant 3 mois sur l'humeur et le stress psychologique associé au stress professionnel chronique. Les conclusions : un complexe de vitamine B aide à diminuer le sentiment de déprime et de confusion au travail.

Sources  http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed?term=21905094%5Buid%5D&cmd=DetailsSearch

Manger du chocolat peut réduire le risque de maladie cardiaque, selon une nouvelle étude.

J'aime les études qui nous permettent de manger du chocolat noir et vous? Cacao et chocolat sont issus de la fève de cacao (Theobroma cacao). Les produits de cacao ont été récemment reconnus comme une source significative d’antioxydant, les flavonoïdes, qui peut avoir des avantages sur la santé. Les Flavonoïdes du chocolat se retrouvent dans les plus grandes quantités de chocolat noir. Certaines recherches suggèrent qu'une alimentation riche en flavonoïdes peuvent aider à protéger contre les maladies cardiaques.

Sept études évaluant 114 009 participants ont été analysées. Les chercheurs ont constaté que cinq des sept études ont rapporté une diminution du risque de troubles cardiaques et métaboliques des individus qui ont consommé des niveaux élevés de chocolat. Les auteurs ont noté que les participants à l'apport plus élevé de chocolat avaient un risque réduit de 37 pour cent des maladies du cœur et un risque réduit de 29 pour cent des AVC par rapport aux personnes avec l'apport le plus faible de chocolat.

Bien que prometteurs, les auteurs ont noté que des recherches supplémentaires sont nécessaires avant que des conclusions puissent être prises.

En attendant, continuons de manger à l'occasion quelques morceaux de chocolat noir!

Référence: http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed?term=%2021875885

Mangez des haricots est obtenez un meilleur profil cardiaque !

Un ratio plus élevé de haricots au riz blanc est associée à une diminution des facteurs de risque du diabète et des maladies cardio-vasculaires. Dans une étude impliquant 1879 adultes du Costa Rica qui n’avait pas le diabète, une augmentation de portions quotidiennes de riz blanc était positivement associée à l'hypertension artérielle, des triglycérides et la glycémie à jeun, et inversement associée avec le cholestérol HDL, tandis qu'une augmentation de portions quotidiennes de haricots a été inversement associée avec une pression artérielle diastolique.

Une réduction de 35% du risque du syndrome métabolique a été trouvée lorsqu’une portion de riz blanc a été remplacée par une portion de haricots.

Donc l'augmentation du ratio de haricots au riz blanc, ou en limitant l'apport de riz blanc en substituant par des haricots, peut réduire les facteurs de risque  du diabète er des maladies cardiovasculaire.

Définition: Syndrome métabolique  n’est pas une maladie en soi. Il désigne plutôt la présence d’un ensemble de signes physiologiques qui accroissent le risque de diabète de type 2, de maladie cardiaques et d'accident vasculaire cérébral.

Référence: http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21813808?dopt=Abstract

 

Antioxydant prévient le déclin cognitif

Les propriétés antioxydantes de certaines vitamines et oligo-éléments peuvent aider à prévenir le déclin cognitif

Dans une étude randomisée, en double aveugle, contrôlée par placebo impliquant 4447sujets français âgés de 45 et 60 ans, une supplémentation quotidienne avec antioxydants (120 C mg / j de vitamine, 6 mg / c du bêta-carotène, 30 mg / j vitamine E,100 microg / j sélénium, 20 mg / j de zinc) a été trouvée associée à de meilleurs scores de mémoire épisodique et avec une meilleure mémoire verbale chez les sujets non-fumeurs et les personnes à faible concentration sérique de vitamine C au départ . Ces résultats appuient l'idée que les antioxydants peuvent aider à préserver les aspects de la fonction cognitive. En naturopathie, on conseille de prendre un complexe d’antioxydant sur une base quotidienne, informez-vous auprès de votre naturopathe agréée.

référence: http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21775560?dopt=Abstract

Les solutions naturelles aux nausées de grossesse

Bien que les causes exactes ne font pas l’unanimité, il semble qu’un certain nombre de facteurs soient probables : l’hypoglycémie, l’hypotension, les modifications hormonales, les carences alimentaires (surtout la vitamine B6 et le fer), la consommation de gras, épicés ou raffinés. Les solutions excites, essayez en plusieurs afin de trouver celles qui vous conviennent.

  • Éviter les aliments acides (agrumes) et le gras.
  • Ne gardez jamais votre estomac vide, mangez souvent et peu à la fois.
  • Reposez-vous (sieste l’après-midi, couchez vous tôt).
  • Appliquez une bouillotte chaude sur votre foie (côté droit du ventre) 20 min après le repas du soir.
  • Optez pour une alimentation alcaline : privilégiez les légumes verts et éviter les sucres et les produits raffinés.
  • Ne tolérez pas la constipation.
  • Faites l’infusion de racine de gingembre (râpée 1c. à soupe et laisser infuser dans une tasse d’eau chaude durant 5 à 10 minutes).
  • Buvez des tisanes : ortie, camomille, mélisse, reine-des-prés.
  • Prendre 1 c. à thé de poudre d’orme rouge à chaque repas.
  • Assurez vous d’avoir une bonne quantité de protéine au repas du soir et ajouter une collation avant l’heure du coucher.
  • Essayez un remède homéopathique : R52 de la compagnie Dr Reckeweg à raison de 5 à 10 gouttes aux 5 à 10 minutes dans un peu d’eau chaude.
  • Si vous ne tolérez aucun liquide, mangez du melon d’eau.

 

Ne vous découragez pas, si après tout ces trucs vous avez encore des nausées  consulter une naturopathe agréé afin  d’évaluer votre alimentation et votre santé.

Pensez aussi aux traitements d’acuponcture qui peuvent aider.

Article publié le 25 août 2011 sur le blog livret de grossesse.

 

Les infections urinaires et leurs traitements

Les infections urinaires touchent la vessie, l’urètre et les reins. Les femmes sont plus sujettes à développer ces infections que les hommes. Voici pourquoi et comment les prévenir.

L’infection urinaire et l’inflammation de la vessie sont des affections qui atteignent essentiellement les femmes – deux fois plus que les hommes –, car le canal entre la vessie et le méat est beaucoup plus court chez la femme.

Il importe de ne pas sous-estimer les infections urinaires mêmes discrètes, dont la répétition peut, dans certains cas, entraîner de graves lésions rénales. L’infection urinaire est souvent limitée à la vessie (cystite), mais peut être plus grave si elle remonte jusqu’aux reins (pyélonéphrite).Les infections urinaires doivent être traitées rapidement, car elles peuvent causer des dommages aux reins.

Symptômes

Les signes sont connus : mictions fréquentes, brûlures urinaires, douleurs au-dessus du pubis en particulier après la miction, faux besoin (3 petites gouttes à la fois). Certains signes peuvent faire suspecter une infection aux reins : douleurs lombaires, fièvre, nausée et vomissement, sang dans les urines. Dans ce cas, la consultation avec un médecin est requise. Attention, il y a des cystites sans symptômes! Les tests d’urine sont souvent employés pour diagnostiquer les infections urinaires, mais certaines femmes ont des symptômes sans que les bactéries soient présentes dans l’urine.

Pourquoi?

La cause de l’infection urinaire est souvent d’origine bactérienne (Escherichia coli). Cette bactérie se retrouve normalement dans une flore intestinale et vaginale, mais la bactérie peut s’introduire dans l’urètre et causer une infection. L’utilisation d’antibiotiques, les relations sexuelles, l’utilisation des contraceptifs oraux ou du diaphragme, le déséquilibre hormonal, le stress, une flore débalancée par la présence d’une levure ou d’un parasite sont tous d'autres causes possibles d'infection urinaire.

Les femmes enceintes ont plus de risques de contracter une infection urinaire à cause de l’effet relaxant de la progestérone. Cette hormone relaxe tous les muscles lisses incluant le système urinaire, les tubules dilatés peuvent entraver le flux de l’urine et ainsi causer une stagnation de l’urine. Une urine qui stagne encourage la prolifération bactérienne et l’infection.

En grossesse, une infection non traitée peut augmenter le risque de faire de la haute pression, de faire de l’anémie ou d’avoir un travail prématuré. Si vous avez des symptômes comme des maux de tête, des malaises ou des douleurs au dos, allez chez votre médecin pour faire un test d'urine.

Chez les enfants des douleurs abdominales ou lombaires avec ou sans fièvre, une pâleur, un manque d'appétit, une incontinence urinaire et des brûlures à la miction font évoquer une infection urinaire. La douleur à la miction est parfois si violente que l’enfant retient ses urines.

La meilleure prévention est de boire beaucoup d’eau

La meilleure chose à faire lorsqu’on commence une infection urinaire est de boire beaucoup de liquide : au moins 2 litres d’eau par jour, en plus de tisanes, de jus de canneberge ou de vinaigre de cidre et de l’eau orge.

Recette d’eau d’orge

L’orge est un excellent anti-inflammatoire des voies urinaires.

  • Prendre 3 c. à table (45 ml) de grain d’orge entier
  • Mettre à bouillir dans 200 ml d’eau.
  • Mijoter à couvert pour 30 minutes
  • Ajouter une tranche de citron pour les dernières 10 minutes
  • Filtrez et dégustez.

Une bonne alimentation va supporter le système immunitaire et aider à maintenir un équilibre acido-basique adéquat pour le corps. Éliminez les aliments qui créent de l’acidité comme la malbouffe, la farine enrichie, le pain et les pâtes blanches, le sucre, l’alcool, la viande rouge, le gras animal, les excitants comme les boissons gazeuses, le thé, le café et le chocolat.

Certains aliments sont particulièrement acides et peuvent irriter le système urinaire. Pour celles qui ont un historique d’infection urinaire, il serait judicieux d’éviter ces aliments : cornichons, tomates, épinard, orange et jus d’orange, vinaigre, rhubarbe, oseille.

Optez plutôt pour des aliments thérapeutiques

  • Des navets pour ses effets diurétiques, dissolvant des calculs et revitalisant.
  • Des poireaux pour leur richesse en sels alcalins, antiseptiques et diurétiques.
  • L’ail et l’oignon pour leur aspect antiseptique des voies urinaires.
  • Des papayes et des ananas pour leurs effets anti-inflammatoires des voies urinaires.
Qu’en est-il des plantes comme traitement?

Au premier signe d’infection urinaire, boire beaucoup d’eau pour nettoyer le système urinaire. Ensuite, prendre une tasse de tisane tiède ou froide, faire une infusion avec une plante de chaque catégorie. Après une tasse de tisane, boire 300ml d’eau et répéter aux 30 minutes ou durant le reste de la journée.

  • Anti-infectieuses : busserole (uva ursi), prêle, verge d’or, feuille de bouleau, camomille.
  • Diurétiques : bruyère, feuille de pissenlit, prêle, verge d’or, feuille de framboisier, primevère.
  • Anti-inflammatoire : barbes de maïs, consoude, guimauve, reine des prés, bourrache, plantain, feuille artichaut, ortie.
  • Sédatif et tranquillisants : passiflore, mélisse, valériane, scutellaire, lavande.

Toutes les plantes sont sécuritaires pour les femmes enceintes.

D’autres trucs judicieux
  • Le jus de canneberge pur non dilué et non sucré ou le jus de myrtille (bleuet) pris 3 ou 4 fois par jour peut être vraiment utile. Ces jus ont un effet antibiotique sur la bactérie E-coli (Escherichia coli). La canneberge empêche la bactérie de s’attacher aux parois de la vessie et elle aide à régulariser l’acidité de l’urine. On peut consommer jusqu’à un litre de jus de canneberge pendant les trois premiers jours pour ensuite réduire à 3-4 fois par jour pour les 5 jours suivants. Si le goût du jus de canneberge vous déplait, notez qu’il est possible de prendre des concentrés de canneberges entières sous forme de capsule.
  • Un bain de siège à hydraste du Canada est excellent : mettez 75 gouttes de teinture-mère dans un contenant sur lequel vous pourrez vous asseoir. Prenez un bon livre et laissez tremper vos fesses pendant 15-20 minutes 3 fois par jour.
  • Prendre 3000 mg de vitamine C par jour. La vitamine C est antibactérienne tout en aidant le système immunitaire.
  • Le D-mannose est un sucre simple, qui se retrouve naturellement dans des fruits comme la canneberge et l’ananas. Il s’absorbe lentement dans le tube digestif, mais il n’est pas transformé en glycogène ni stocké dans le foie. Des travaux de recherche ont démontré que le d-mannose lie les bactéries et favorise leur élimination dans l’urine. Le d-mannose a gagné la réputation de pouvoir fournir des résultats à une vitesse exceptionnelle, délogeant souvent les bactéries du tractus urinaire en aussi peu que 24 à 48 heures. On peut prendre le d-mannose en poudre ou en capsule.
Et les enfants?

Le traitement pour les enfants est essentiellement le même que chez l'adulte : l’eau en grande quantité, le jus de canneberge, l’eau orge, la vitamine C, les plantes en tisane. Privilégiez la guimauve, la barbe de maïs, la camomille, la prêle et l'uva ursi.

Vous pouvez aussi faire infuser 10 à 20 minutes à parts égales des graines de cumin, de coriandre et de fenouil et lui donner cette infusion 3 à 6 fois durant le jour.

Attention aux bains moussants, utilisée pour le grand plaisir des enfants, qui peuvent favoriser les infections urinaires. Choisissiez des bains moussants de qualité, à base d’huiles essentielles.

S’il y a chronicité, pensez à consulter

Dans tout cas de chronicité, il faut revoir l’ensemble des habitudes de vie, autant l’aspect nutritionnel que la sphère émotionnelle afin de trouver le déséquilibre qui laisse place à ces infections récurrentes. Consulter un naturopathe agréé permet de trouver les causes, d’enrayer le problème définitivement et d’améliorer le système immunitaire.

Article paru en août 2011 sur le site www.mamanpourlavie.com