Hypothyroïdie: comment optimiser votre glande thyroïde?

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OPTIMISEZ VOTRE THYROÏDE, OPTIMISEZ VOTRE VIE! Bienvenue au 1e article de la série sur la santé de votre thyroïde – le moteur de votre métabolisme!

Saviez-vous que la plupart des problèmes de santé étaient reliés à une fonction thyroïdienne sous-optimale? Vous souffrez de fatigue, prise de poids, perte de cheveux, dépression, frilosité, cholestérol élevé,  infertilité, anxiété, constipation ?

En étudiant une approche globale basée sur les recherches et témoignages de médecins spécialisés en hypothyroïdie, on remarque que cette maladie pourrait être présente malgré le manque d’un diagnostic médical (TSH normale). Effectivement, Dr.  B.Barnes, M.Starr, D.Wilson, D.Brownstein, A.Haskell, J.Flechas et J. Teitelbaum nous expliquent à travers leurs recherches, livres et conférences que c’est un problème pouvant toucher jusqu'à 40% de la population mais que seulement 10 % des gens touchés seraient correctement diagnostiqués. Selon Mark Starr, MD, c’est pratiquement une épidémie ! Le problème selon ces spécialistes, c’est que peu importe si c’est visible ou pas dans les résultats sanguins, même un léger ralentissement de cette glande peut causer plusieurs malaises comme ceux mentionnés dans la liste plus bas. Lorsque les gens n’ont pas un réel diagnostic (TSH normale), on parle alors du  «Syndrome de  Température de Wilson » mais les symptômes sont tout comme ceux de l’hypothyroïdie.

Lorsque qu’on pense hypothyroïdie, on pense en premier lieu à prise de poids et fatigue, mais il faut faire attention car selon votre génétique, le type d’hypothyroïdie que vous avez et votre état de stress, vous pourriez plutôt perdre du poids et être anxieux…

Voici une liste des symptômes et signes possibles. Comme vous allez voir, la liste est très longue car c’est un problème de santé complexe et multifactoriel. Le stress, les carences nutritionnelles, le gluten et la pollution sont tous en lien avec les problèmes de thyroïde.

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  • TSH en haut de 2.5 (plus de 2 fois consécutif, notez qu'au Canada un vrai diagnostique est lorsque plus que 4,20, aux É.U, 3.05, mais que en haut de 2,5, la glande commence déjà et être au "ralentie" il faut supporter pour prévenir une détérioration)
  • Tonus musculaire faible
  • Fatigue
  • Intolérance au froid, frilosité
  • Sensibilité au chaud, comme au froid
  • Constipation
  • Dépression
  • Manque de motivation
  • Baisse de la libido
  • Peau sèche
  • Forte irritabilité et instabilité de l’humeur
  • Acné
  • Confusion, difficulté à se concentrer, « nuage » dans la tête
  • Inflammation chronique et douleurs articulaires
  • Taux de cholestérol élevé
  • Crampes musculaires
  • Douleurs aux seins, kystes (seins fibrokystiques)
  • Goitre, difficulté à avaler ou sensation de boule dans la gorge
  • Ongles fragiles et cassants
  • Cheveux minces et fragiles
  • Perte de cheveux inhabituelle
  • Pâleur, anémie (fer et ferritine bas)
  • Ostéoporose
  • Réduction de la transpiration durant l’effort
  • Peau rugueuse sur triceps (derrière le triceps)
  • Peau qui démange (avec parfois eczéma, psoriasis)
  • Gain de poids, difficulté à en  perdre et rétention d’eau
  • Bradycardie (faibles battements cardiaques – moins de 65 par minute)
  • Voix rauque
  • Peau boursoufflée, spécialement sur le visage et les yeux
  • Visage, mains et pieds enflés
  • Amincissement du tiers extérieur des sourcils (perte de pilosité à cet endroit)
  • Cycles menstruels anormaux
  • Température basale du corps basse
  • Infertilité
  • Baisse de l’immunité– infections à répétitions
  • Épaississement de la peau et des tissus sous-jacents (nommé myxedema)
  • Mémoire avec facultés affaiblies
  • Hypoglycémie
  • Réflexes affaiblis
  • Psychose
  • Réduction du goût et de l’odorat
  • Gynécomastie (développement des seins chez l’homme)
  • Souffle court
  • Augmentation du besoin de sommeil
  • Jaunissement de la peau, surtout dans les mains
  • Fonction rénale réduite (diagnostic du médecin)
  • Étourdissements et/ou vertiges
  • Problèmes dentaires (dents qui cassent facilement)
  • Diabète / pré-diabète, syndrome métabolique
  • Dysfonctions de la mâchoire
  • Syndrome du tunnel carpien
  • Cancers

 

Ayant moi-même souffert d’hypothyroïdie 5 ans avant que cela ne devienne suffisamment grave pour que mon médecin le voit dans mes analyses sanguines et me propose de la médication, j’ai décidé de mes spécialiser depuis 2010 sur le sujet  afin d’aider les gens à faire de la prévention.  Avec l’aide  de la saine

alimentation, des suppléments naturels et du mode de vie, nous pouvons agir avant que l’état ne devienne trop avancé. Je souhaite qu’en partageant mes connaissances, plus de gens pourront prendre leur santé en main et peut-être finalement comprendre la raison et les solutions à leurs malaises. Tout comme moi, vous pourrez éviter une dépression mal étiquetée ou un autre malaise souvent causée par une hypothyroïdie cachée.

 

Vous prenez déjà de la médication (Sythroid®, lévothyroxine), votre TSH est régularisé mais vous avez encore des symptômes et malaises nommé ci-dessous ? Les études démontrent de plus en plus pourquoi que certains gens ont encore des symptômes et propose d'ajouter des suppléments ou de la T3 au protocole au lieu de juste la T4 (Syntroid®). Il existe également l'extrait de thyroïde bovin (Armour Thyroid) qui contient naturellement les deux hormones, mais ce n'est pas très connu et utilisé en médecine au Québec. Il faut également s'assurer de consommer suffisamment (ou de bien absorber!) le zinc, l'iode, la vitamine A et E, le sélénium, et surtout réduire notre stress, car le cortisol inhibe plusieurs étapes de la production, conversion et absorption des hormones thyroïdiennes. De plus, un bon naturopathe agrée pourrait évaluer les signes de vitalité de votre foie car cette organe majeur est également impliqué dans le métabolisme des hormones thyroïdiennes.  Ceci dit, pour bien transformer votre Sythroid (T4 synthétique) en forme active (T3), votre foie doit être en bon état. Comme j’ai déjà mentionné, la santé de la thyroïde est multifactorielle et complexe, cela demande parfois une prise en charge globale de votre santé.

OPTIMIZER VOTRE TAUX D’IODE, OPTIMISER VOTRE VIE!

L'iode joue un rôle crucial dans le contrôle de la glande thyroïde. Cependant son dosage thérapeutique est méconnu dans le domaine de santé conventionnel. L’iode est un minéral qui entre dans la fabrication des hormones thyroïdiennes et la santé de plusieurs autres glandes surtout les seins, ovaires et prostate. Voici quelques citations pour vous donner une idée son importance :

« La carence en iode favorise le développement du cancer – particulièrement le cancer du sein, des ovaires, de la thyroïde, de l’estomac et de l’œsophage»

« La carence en iode favorise les maladies liées à un excès d’œstrogène »

« La maladie fibrokystique du sein peut être soulagée drastiquement par la supplémentation en iode. Ceci est important puisque cette maladie augmente les risques du cancer du sein »

« Les femmes sont 15 fois plus touchées par l’hypothyroïdie que les hommes! Cause : excès d’œstrogènes, manque de progestérone. » - Jorge D. Flechas, MD

Cependant la supplémentation en iode demande un suivi strict d’analyse salivaire et urinaire afin de ne pas faire d’excès. Je vous conseille fortement de seulement prendre de l’iode en forme de supplément si vous êtes suivi par un naturopathe agrée ayant développé une spécialité et pouvant vous offrir ce type de test. Selon ce que je sais,  nous sommes seulement deux au Québec qui possédons l’appareil permettant de vous tester sur place : moi-même à Brossard/La Prairie et Josée Royer de Drummondville.

Selon les médecins spécialisés en hypothyroïdie, la meilleure façon de savoir si la thyroïde fonctionne adéquatement est de se fier à la température basale et aux symptômes plutôt qu'aux résultats sanguins. Informez-vous comment bien prendre votre température basale dans ma prochaine diffusion!

Au plaisir,

Marie-Soleil Noreau, ND.A

Consultations privées, de groupe ou conférences

Ressources :

 

 

 

Hamburger Cowboy au fromage bleu

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  Un hamburger traditionnel avec du fromage bleu. Utilisez du bœuf maigre nourris à l'herbe pour élever la teneur en oméga-3 de ce hamburger et  bénéficier de l'acide linoléique conjugué (CLA), qui se trouve uniquement dans le boeuf nourri à l'herbe et dans certains types de produits laitiers comme le fromage bleu.

CLA a des propriétés anti-cancer, même en petites quantités. Dans les études chez les animaux, moins de 1% de calorie total de CLA prévient la croissance des tumeurs. En Finlande, les femmes ayant le plus haut taux de CLA dans leur diète, ont 60% moins de chance de développer le cancer du sein.

 

Ingrédients

 

1 lbs de bœuf haché maigre nourri à l'herbe

1 pincée de sel de mer

1 pincée de poivre noir fraîchement moulu

1 c. à soupe beurre non salé

1 c. à soupe l'huile de pépins de raisin

1 petit oignon haché finement

1/3 de tasse de Fromage bleu émietté

 

Instructions

 

1. Retirer le boeuf du réfrigérateur 30 minutes avant la cuisson afin que cuisson soit plus uniforme.

2. Diviser la viande en 4 parties égales et façonner en douceur en galettes. Le plus vous compressez et de manipuler la viande, plus la texture « graineuses » sera là une fois cuite. Assaisonnez les deux côtés au goût avec le sel et le poivre noir. Appuyez doucement sur les assaisonnements dans la viande avec la paume de votre main.

3. Chauffer le beurre et l'huile dans une grande poêle en fonte à feu moyen. Après deux minutes jeter les burgers dans la poêle et commencent à dorer.

La clé d'un grand hamburger est la croûte; pour obtenir une bonne croûte vous devez laisser le boeuf tranquille pendant au moins 3-4 minutes.

4. Après 3-4 minutes, soulevez délicatement la galette avec une spatule pour vérifier comment il est brun; vous voulez un bien dorée, la viande ne doit pas brûler.

Baisser le feu, vous pouvez toujours enlever les hamburgers de la poêle si la viande brunie trop vite.

5. Quand vous pensez qu'ils sont prêts à être retourner, ajouter l'oignon à la poêle en quatre petits tas. Retournez les hamburgers sur les piles de l'oignon et faire cuire au-dessus des oignons.

6. Ajouter le fromage bleu maintenant si vous le voulez fondu sur les sommets des hamburgers, sinon il suffit d'ajouter après que le hamburger est cuit.

7. Cuire jusqu'à ce que les oignons soient caramélisés et les galettes sont cuites, 3-4 minutes. Eteignez le feu, transférer les burgers sur une plaque et laisser reposer pendant 3-4 minutes. Servir avec votre choix de condiments ou d'une laitue "pain".

 

Bon appétit à vous, et n’hésitez pas à nous faire part de vos commentaires si vous testez cette recette ou en avez une autre à proposer !

Dominique Abran

Recette titrée du livre : the blood sugar solution cookbook de Mark Hyman.

Valeur nutritionnelle : 1 hamburger

Calories 228g, gras 5g, fibre 6g, protéine 7g, glucides 39g.

Pourquoi les régimes échouent, et comment réussir à perdre du poids

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La personne moyenne prend 5 kilos à chaque régime qu’elle fait. Pire encore, lorsqu’elle perd du poids, elle perd principalement du muscle et de la graisse. En revanche, quand elle reprend du poids, cette personne moyenne a tendance à regagner tout le gras. Et puisque les muscles brûlent sept fois plus de calories que la graisse, leur métabolisme est plus lent que lorsqu’elle a débuté le régime. La cruelle vérité est qu'elle a ensuite besoin d’encore moins de calories pour maintenir son poids, et même continuer à grossir.

N'avez-vous pas connu quelqu'un qui était très en surpoids et qui disait qu'il ne mangeait pas tant que ça ? Ce n’était peut-être pas un mensonge, cette personne avait peut-être juste endommagé son métabolisme à force de faire le yo-yo.

Il existe deux clés extrêmement simples pour perdre du poids sans le reprendre. Tout d'abord, il vous faut réussir à réduire automatiquement votre appétit, non pas en vous affamant, mais en régulant les hormones détraquées et la chimie du cerveau entraînant la faim et la suralimentation.

La deuxième clé pour perdre du poids sans le reprendre est d'augmenter automatiquement votre métabolisme de sorte que vous brûlez davantage de calories tout au long de la journée. Malheureusement, la plupart des régimes font le contraire : augmenter la faim et ralentir le métabolisme.

Vous souhaitez en finir avec la spirale sans fin des régimes inefficaces ? Découvrez au sein de cet article sur MaNaturopathe.com les cinq raisons pour lesquelles la plupart des régimes échouent, ainsi que des conseils pour réussir.

1. Vous utilisez votre volonté à la place de la science pour contrôler votre appétit

Il existe une science de la faim. Malheureusement, le principe de la plupart des régimes alimentaires est de manger moins, ce qui va déclencher la faim. De la même manière qu’il est impossible de retenir sa respiration indéfiniment, il est également impossible de s’affamer sur une longue période. D’anciens mécanismes puissants ont pour vocation de compenser et de nous protéger de la famine (même si elle est auto-induite). Notre faim augmente considérablement, les fringales s’accumulent et notre métabolisme ralentit afin de conserver l'énergie. La consommation de certains aliments (ayant une faible teneur en gras, ou au contraire une teneur élevée en glucides, ou au contraire des aliments sucrés) augmente réellement la faim et ralentit le métabolisme.

Facteur de succès : l'appétit - Mangez de quoi satisfaire votre appétit (mais seulement de la nourriture réelle et fraîche). - Mangez des protéines pour le petit déjeuner, et évitez de manger trois heures avant le coucher. - Composez vos repas de manière à équilibrer le taux de sucre dans le sang et à diminuer l'insuline. Combinez protéines, matières grasses et à faible indice glycémique avec des glucides non féculents (légumes, fruits, céréales et haricots en petites quantités (moins de la moitié d'une tasse)) à chaque repas. Lipides, protéines et fibres permettent de réguler les pics d'insuline.

2. Vous vous concentrez sur les calories (manger moins et faire plus d'exercice)

Les théories des calories entrantes et sortantes, ainsi que de l'équilibre énergétique comme la clé de la perte de poids sont de plus en plus contestées par la communauté scientifique. Nous avons ainsi pu expliquer en détails dans l’un  de nos articles précédents en quoi toutes les calories ne sont pas égales.

Il existe ainsi des calories qui font grossir, et des calories qui favorisent la minceur. Nous savons maintenant que tous les aliments provoquant un pic d’insuline (le sucre, la farine, les fruits et les haricots) déclenchent un changement dans votre métabolisme. De quelle manière l'insuline agit ? L’insuline entraîne tout le carburant présent dans votre sang et provenant de la nourriture que vous venez de manger vers vos cellules graisseuses affamées (graisse viscérale ou bien graisse abdominale).

Votre corps pense ensuite que vous êtes affamé, même si vous venez juste d’ingurgiter un bagel géant ou englouti une bouteille de Coca-Cola. Et rappelez-vous, deux choses se produisent lorsque votre corps pense que vous êtes affamé : votre faim augmente et votre métabolisme ralentit.

Avez-vous déjà mangé un gros repas, puis, une heure plus tard, ressenti de nouveau faim et éprouvé le besoin d'aller piller le frigo ou de manger quelque chose de sucré ? En voici l’explication.

Facteur de succès: ne PAS regarder les calories

- Concentrez-vous  sur les aliments à faible indice glycémique et faites-en la base de votre alimentation : noix, graines, poulet, poisson, viande nourri à l'herbe, légumes à faible indice glycémique (légumes verts, un mélange de salade, etc…) -Utilisez les céréales et les haricots avec parcimonie (pas plus d'une demi-tasse une fois par jour chacun). -Utilisez le sucre comme un médicament, c’est à dire à très petites doses. Et n’oubliez pas : tous les sucres sont à proscrire autant que possible. Si vous posez la question "est-ce que ______ est OK ?", c’est qu’il ne l’est probablement pas. -N’utilisez pas d’édulcorants artificiels : ils déclenchent, la faim, ralentisse le métabolisme, ce qui mène à l'obésité et au diabète de type 2.

3. Vous consommez un régime alimentaire faible en gras

La plupart des gens croient toujours que nous devrions éviter les jaunes d'œufs et que manger un régime alimentaire faible en gras aidera à perdre du poids. La théorie ancienne selon laquelle la graisse contient 9 calories par gramme tandis que les glucides seulement 4 calories par gramme a conduit à l'idée erronée que si nous réduisons les graisses, nous perdrons du poids automatiquement.

Pour vous convaincre que cette idée n’est pas valide, regardons donc ce qui est arrivé aux Etats Unis au cours des 30 dernières années, pays au sein duquel où l’allégé et les produits limités en matière grasse ont été la méthode de choix pour perdre du poids. Les américains sont aujourd’hui plus gros que jamais (70 pour cent d'entre eux sont en surpoids) et 1 américain sur 2 est en pré-diabète ou un diabète de type 2.

Le scientifique d’Harvard Walter Willet a revu l’ensemble de la littérature scientifique sur les produits faibles en gras et la perte de poids, et en a conclu que ce n’est pas la graisse qui fait grossir mais le sucre. D'autres études ont montré qu’en consommant davantage de matières grasses et moins de glucides, il est possible d’augmenter son métabolisme de 300 calories par jour (en ingérant le même nombre de calories par jour).

Facteur de succès: les bonnes matières grasses

-Ne craignez pas les matières grasses. Elles permettent que vous vous sentiez réellement rassasiés, accélèrent votre métabolisme et vous aident à perdre du poids. -Mangez de bonnes graisses à chaque repas. -Consommez des matières grasses végétales, telles que l'avocat, les noix, les graines, le beurre de coco ou de l'huile d'olive extra vierge. -Mangez des graisses animales propres (œufs organiques avec les jaunes, poulet, viandes nourries à l'herbe) et des poissons consommant des acides gras oméga 3 (sardines, le hareng, le saumon sauvage, la morue noire).

4. Vous avez des raisons cachées et besoin d'un suivi auprès d'un naturopathe

Il existe des facteurs indépendants de votre régime alimentaire ou du sport que vous effectuez qui affectent votre poids et votre métabolisme.

Les principales causes cachées de la prise de poids ou de la résistance à la perte de poids sont des facteurs qui causent l'inflammation.

Quelles sont les causes de l’inflammation ?

-Les allergies cachées ou les sensibilités alimentaires. Le gluten et les produits laitiers sont les coupables les plus communs. -Les problèmes d’intestin. Le microbiome , qui n’est autre que les 100 trillions de bactéries vivant dans votre intestin, joue un rôle énorme dans votre métabolisme et votre santé. - Les toxines. La science a découvert que les produits chimiques communs utilisés dans notre environnement de tous les jours (pesticides, produits d'entretien ménager, de maquillage, la pollution et les métaux lourds) peuvent être « obésogènes », c’est-à-dire vous faire grossir.

Facteur de succès: Trouver les causes cachées de ce gain de poids

-Testez une cure d'élimination. Faites-vous aider d'un naturopathe et débarrassez-vous des aliments favorisant l’inflammation, à commencer par le gluten et les produits laitiers, durant 3 semaines. -Réparez votre intestin. Évitez les médicaments favorisant les soucis intestinaux (les inhibiteurs d’acide, les antibiotiques et les anti-inflammatoires). Affamez les mauvaises bactéries en consommation un régime à faible indice glycémique. Prenez des probiotiques. -Désintoxiquez votre corps et votre vie. Réduisez l'exposition aux produits chimiques environnementaux communs. Consommez deux tasses de légumes de la famille du brocoli par jour.

5. Vous n'avez pas de plan

La santé n'est pas quelque chose que vous subissez, c'est quelque chose que vous devez planifier, comme des vacances ou votre retraite ! La plupart d'entre nous échouent parce que nous n'avons pas mis en place les conditions nécessaires à notre réussite.

Identifiez ce qui fonctionne pour vous, mais ne vous attendez pas être simplement en bonne santé sans faire d’efforts pour cela : vous devez y travailler !

Facteur de succès: Créer un plan 

-Engagez-vous à prendre soin votre santé et de votre alimentation. Faites-le chaque semaine le dimanche ! -Créez un « pack d’urgence de nourriture saine », à utiliser toutes les fois où vous êtes trop paresseux pour cuisiner, ou avez une fringale soudaine. -Rejoignez une communauté ou associez-vous à un copain ou à un ami. -Prenez rendez-vous avec un naturopathe qui pourra vous proposer un accompagnement personnalisé.

Les facteurs scientifiques derrière la perte de poids n’ont rien de mystérieux, mais les vieilles idées ont la vie dure. Maintenant que vous connaissez les 5 raisons pour lesquelles la plupart des régimes échouent et les facteurs de succès sur lesquels se concentrer, vous êtes dorénavant en mesure de mettre en place des habitudes de vie et des pratiques alimentaires qui fonctionnent réellement.

Enfin, faites-vous accompagner par un naturopathe, qui sera en mesure de vous proposer des solutions en adéquation avec vos besoins, et d’identifier les causes précises de vos problèmes de poids.

Et vous, avez-vous tendance à enchaîner les régimes sans succès ? Partagez vos expériences au sein des commentaires !

 

Muffins au chocolat et beurre d'arachide

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  Une recette Fun, savoureuse,  faite avec des graisses saines de la noix de coco et des arachides sur MaNaturopathe.com.

Ces friandises maisons sont à choisir plutôt que les versions que vous trouvez dans les épiceries. Vous pouvez substituer d'autres beurres de noix ou du beurre de graines de tournesol, mais vous aurez besoin d'ajuster le miel au goût.

 

Ingrédients

 

2 c. à soupe huile de noix de coco extra vierge (couche inférieure)

1/4 de tasse de beurre d'arachide crémeux naturel (couche inférieure)

1/2 c. à thé d’extrait de vanille (couche inférieure)

2 c. à soupe de miel (couche inférieure)

2 c. à soupe d’huile de noix de coco extra vierge (couche supérieure)

1/4 de tasse de beurre d'arachide crémeux naturel (couche supérieure)

1/4 de tasse de cacao en poudre non sucré (couche supérieure)

1/2 c. à thé d’extrait de vanille (couche supérieure)

2 c. à soupe de miel (couche supérieure)

 

Instructions

FAIRE LA COUCHE DE FOND

1. Mélanger tous les ingrédients dans un petit bol jusqu'à consistance très lisse.

2. Placer 10 mini-barquettes de cuisson dans un moule à mini muffins. Verser environ une cuillère à soupe du mélange de la  « couche inférieure » dans chaque mini-barquette.

Placer les mini-barquettes sur une surface plane dans le congélateur.

 

FAIRE LA COUCHE SUPÉRIEURE

1. Mélanger tous les ingrédients dans un petit bol jusqu'à ce que le mélange soit uniforme. Retirer la couche de fond du congélateur et remplir à nouveau chaque mini-barquette avec le mélange de chocolat de la « couche supérieure ».

2. Remettre dans le congélateur et laissez refroidir jusqu'à ce que la couche de chocolat  durcisse, environ 15 minutes.

Conserver les mini-muffins au  beurre d'arachide dans le congélateur pendant 4 mois.

 

Temps: 30 minutes

 

Bon appétit à vous, et comme d’habitude, nous attendons impatiemment vos commentaires si vous testez cette recette ou en avez une autre à proposer.

 

Dominique Abran

 

Recette titrée du livre : the blood sugar solution cookbook de Mark Hyman.

Valeur nutritionnelle : 1 mini-muffins

Calories 144g, gras 13g, fibre 1g, protéine 4g, glucides 8g

 

Comment supprimer le syndrôme prémenstruel en 5 étapes

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75% des femmes souffrent fréquemment de maux de tête, de sautes d'humeur, d’irritabilité, d’anxiété, de rétention d’eau, de ballonnements, de troubles du sommeil et de bien d’autres problèmes qui affectent leurs relations, leur vie au travail ainsi que leur bien-être. Chez 20% de ces femmes, les symptômes sont si graves qu'ils nécessitent un traitement médical. Enfin,  8% d’entre elles ont des symptômes tellement extrêmes qu’ils ont donné lieu à la création d’une nouvelle affliction : le trouble dysphorique prémenstruel (TDP).

La plupart d’entre nous acceptons cette situation sans y songer plus que cela, mais il n’est pourtant pas nécessaire que ces désagréments restent une fatalité. En effet, la souffrance liée au début de vos règles n’est pas nécessaire, et est principalement causée par de mauvaises habitudes, des toxines environnementales, et du stress.

Seulement, il n’est pas dans l’intérêt de l’industrie pharmaceutique que vous en soyez consciente. On nous vend ainsi de nombreux traitements du syndrôme pré-menstruel, dont les plus connus sont la prise de médicaments anti-inflammatoires tels que l’Advil, ou bien la prise de la pilule contraceptive. Il existe également des médicaments sur ordonnance tels que le danazol, un médicament supprimant l'ovulation et causant l’augmentation des poils du visage, l'acné, et provoquant une voix plus grave. On peut aussi noter l’arrivée de nouveaux médicaments très coûteux, appelés hormones de Gonadatropin (GnRH), qui sont en fait des analogues changeant la chimie du cerveau en stoppant la production d'oestrogènes et de progestérones des ovaires, mais conduisant également à l'ostéoporose. Enfin, des diurétiques comme la spironolactone sont parfois utilisés pour traiter la rétention d'eau, et un médicament appelé la bromocriptine peut être utilisé pour arrêter la production de prolactine et ainsi traiter la sensibilité des seins.

Dans ces conditions, rien d’étonnant à ce que les compagnies pharmaceutiques veuillent nous faire croire que le SPM soit inévitable. Le problème est que ces traitements partent du principe que le syndrôme pré-menstruel dont souffrent les trois quarts des femmes est une fatalité inévitable, et nécessitant un traitement médical. Rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité !

Il existe au contraire une méthode simple et naturelle, basée sur votre régime alimentaire et votre mode de vie, pour enfin en finir avec les douleurs et les souffrances du syndrôme prémenstruel.

Mais en premier lieu, il est essentiel de connaître les causes du syndrome prémenstruel pour pouvoir le soigner.

Les causes du syndrome prémenstruel

La véritable cause de PMS est simple: vos hormones sont déséquilibrées, vos niveaux d'œstrogène augmentent tandis que vos niveaux de progestérone diminuent, soit de manière relative, soit de manière absolue.

Il existe de nombreux éléments favorisant ces déséquilibres hormonaux, comme une alimentation à haute teneur en sucre et en glucides raffinés, la caféine, le stress, les produits laitiers, les hormones que peuvent contenir les produits laitiers et la viande, et les toxines semblables à des œstrogène en provenance des pesticides et de la pollution. L'alcool cause également des problèmes parce qu'il endommage le foie et l'empêche d’excréter l'excès d'œstrogènes.

La constipation et les déséquilibres au sein des bactéries intestinales peuvent aggraver la situation, car ils conduisent à la réabsorption de l'œstrogène de l'intestin à votre sang, même après que votre foie ait essayé de s’en débarrasser.

Votre corps a aussi besoin d'exercice pour aider à équilibrer les hormones. Donc, si vous ne bougez pas assez de votre corps, il y a fort à parier que cela contribue également au problème.

Heureusement, les études montrent qu'il y a beaucoup de nombreuses façons de rétablir l’équilibre des hormones, et cela sans médicaments. Découvrez ci-dessous 5 étapes pour mettre fin au syndrôme prémenstruel. Appliquez ces recommandations, et vous verrez que dans seulement un ou deux cycles, vous devriez vous sentir beaucoup mieux.

5 étapes simples pour en finir avec le syndrôme prémenstruel

1. Détoxifier votre alimentation

  • Arrêtez de manger de la farine raffinée, du sucre et des aliments transformés.

  • Diminuez la caféine.

  • Arrêtez de boire de l'alcool.

  • Équilibrez votre taux de sucre dans le sang via la consommation de protéines, comme les œufs et les beurres de noix pour le petit déjeuner.

  • Mangez de manière régulière tout au long de la journée et ne sautez pas de repas.

  • Ne mangez pas durant les trois heures précédant le coucher.

  • Diminuez votre consommation de produits laitiers et envisagez d'éliminer d'autres allergènes communs pour quelques mois, surtout gluten.

  • Augmentez la part des fibres au sein de votre alimentation : mangez davantage de légumes, fruits, noix, graines et haricots. Deux cuillères à soupe de graines de lin moulues par jour sont particulièrement utiles pour corriger la constipation et équilibrer les hormones. Saupoudrez-les dans les salades.

  • Augmenter vos apports en oméga-3 en mangeant davantage de poisson sauvages tels que les sardines, le hareng, le saumon sauvage, ainsi que les oméga-3 en provenance des oeufs et les noix.

  • Préférez les aliments organiques, en particulier pour les produits d'origine animale, afin d'éviter les œstrogènes environnementaux des pesticides.

2. Prendre des suppléments

Il a été dit qu’un certain nombre de suppléments alimentaires étaient efficaces pour soulager les symptômes du syndrôme prémenstruel, en améliorant la fonction métabolique et le métabolisme des hormones. Voici ce que nous recommandons plus spécifiquement, n’hésitez néanmoins pas en discuter plus en détails avec votre naturopathe :

  • Le citrate de glycinate (400 à 600 mg par jour)

  • Le citrate de calcium (600 mg par jour)

  • Vitamine B6 (50 à 100 mg par jour avec 800 mcg de folate et 1000 mcg de vitamine B12). Je recommande en particulier le B6 complexe de la compagnie PURE, qui est un produit très performant.

  • Huile d'onagre (2 capsules de 500 mg deux fois par jour)

  • EPA / DHA (acides gras oméga 3) (1,000 mg une fois ou deux fois par jour)

  • Taurine (500 mg par jour pour aider à la désintoxication du foie)

  • Une bon supplément multivitaminé à prendre de manière quotidienne

  • Probiotiques (prendre 5 à 10 billions d'organismes vivants au sein d'un supplément, afin de normaliser les oestrogènes et le métabolisme des hormones)

 

Les herbes et les phyto nutriments peuvent aussi être très utiles. Voici ceux qui sont les plus efficaces:

  • L’extrait de fruit de gattilier peut aider à équilibrer les hormones libérées par la glande pituitaire contrôlant la fonction globale des hormones (Prendre 100 mg deux fois par jour d'un extrait 10:01.)

  • L'igname sauvage (Dioscorea villosa) et de l'écorce de crampe (macrocephalum opulus) peuvent aider à réguler les cycles et soulager les crampes menstruelles.

  • La racine de pissenlit peut aider à la désintoxication du foie et fonctionner comme un diurétique.

  • Les graines de lin contiennent des lignanes qui aident à équilibrer le métabolisme des hormones et à bloquer les effets négatifs des estrogènes en excès.

3. Bouger

L'exercice est extrêmement important pour équilibrer les hormones. Visez 30 minutes d'exercice aérobic, 4 à 5 fois par semaine.

4. Traiter le stress

La gestion du stress est également critique. Offrez-vous un bain chaud le soir, profitez d'un massage, essayez le yoga, ou mettez-vous à la méditation : autant de techniques qui peuvent aider à équilibrer les hormones.

5. Tester les thérapies alternatives

Enfin, des thérapies douces comme l'acupuncture et l'homéopathie peuvent aussi aider. Un essai clinique a montré que l'homéopathie individualisée est efficace dans le traitement du SPM. Cinq médicaments homéopathiques ont été utilisés: Lachesis, Natrum muriaticum, Nux vomica, Pulsatilla, et Sépia.

Prenez rendez-vous avec votre naturopathe sans plus attendre pour obtenir des recommandations personnalisées pour lutter contre le syndrôme prémenstruel.

De votre côté, si vous avez des conseils à partager, n’hésitez pas à nous laisser un commentaire !

SAUTÉ DE BETTE-À-CARDE

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Délicieux Sauté de Bette-à-Carde (choisir variété arc-en-ciel quand la saison!)

  • 6 tasses de « Bette-à-Carde» lavé et essoré, ensuite haché grossièrement = environs 2 paquets (retirer la tige du milieu et la couper plus finement que la partie feuillus)
  • 1-2 c. à soupe de tahini /ou beurre sésame entier plus nourrissant que le tahini (sésame blanc)
  • 4 -8 c. à soupe de jus d’orange frais ou citron frais (je préfère orange) Vous pouvez même mettre quelques morceaux d’orange (sans pelure)
  • 1 ail émincé/ écrasé (grillé légèrement si désirez 2 minutes au préalable dans huile de coco, macadam ou dernier choix pépins de raisins)

Cuire 3-4 minutes dans une casserole à feu moyen-haut, avec le tahini/sésame, le jus d’orange, et l’ail. Servir aussitôt.

Note: moi je  préfère l’option de faire griller l’ail 2 minutes dans un peu d’huile de coco avant de le mélanger à la vinaigrette, question d’adoucir le goût et la digestion de l’ail…

Vous pouvez servir réchauffé. Le seule hic, c’est que cela perd sa belle couleur vert vif quand servi le lendemain…

Suggestion: servir en accompagnement de saumon / thon jaune en croute d’épices avec ma recette qui sera publiée la semaine prochaine dans mon blogue: abonnez-vous pour ne pas la manquer!

Bon appétit!

Marie-Soleil Noreau, ND.A,

Oeufs et légumes verts

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oeufs et légumes verts Une autre recette de déjeuner savoureuse qui marie les œufs et les légumes verts. Les tomates cuites sont riches en lycopène, un antioxydant. Une recette rapide pour déjeuner sur MaNaturopathe.com.

 

Oeufs et légumes verts

 

12 gousses d’ail hachés

6 oeufs; oméga 3 si possible

3 c. à soupe huile d'olive extra-vierge

1 canne de 16 onces de tomates entières; ou haché avec le  jus

1 c. à soupe d’huile de sésame

1 c. à soupe de sauce tamari  (sans gluten)

1 c. à thé de sauce Worcestershire

1 tasse de riz brun cuit

6 tasses épinards cuit à la vapeur

 

Recette fait 2 portions

 

Préparation

Hacher grossièrement l'ail. Battre les œufs avec un fouet.

Chauffer huile d’olive extra vierge tout doucement dans une poêle, sauteuse ou un wok. 

Ajouter l'ail et cuire pendant 1 minute. Ajouter les œufs et laisser cuire tranquillement jusqu'à ce que les oeufs ne soient plus liquide environ 1-2 minutes, puis retourner et cuire l'autre côté, environ 1-2 minutes.

Lorsque les œufs sont cuits, utiliser une spatule pour couper en morceaux d'environ ½ pouces.

Ajouter les tomates hachés et son jus aux oeufs. Ajouter l'huile de sésame, la sauce tamari, et la sauce Worcestershire.

Laisser mijoter pendant 10 minutes. Servir sur du riz brun avec des épinards cuits à la vapeur.

 

Bon déjeuner. Vous êtes prêts, plein d'énergie pour entamer une belle journée.

N’hésitez pas à nous faire part de vos commentaires.

 

Dominique Abran

 

Recette titrée du livre : the blood sugar solution cookbook de Mark Hyman.

Valeur nutritionnelle: (3/4 de tasse de mélange d'oeuf  et 1/3 de tasse de riz) calories: 462, gras 29g, fibre 4g, protéine 20g, glucides 36g.

Augmentez votre fertilité par la naturopathie

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AVANT DE VOUS LANCER DANS LA CONCEPTION, VOICI DES CONSEILS EN NATUROPATHIE POUR VOUS PERMETTRE D’ÊTRE AU MAXIMUM DE VOTRE POTENTIEL SANTÉ. Êtes-vous prêt et prête à changer votre vie? Car, oui, un enfant transforme une vie! Il y a des changements importants à apporter à vos habitudes de vie, et ce, dès l’étape de la préconception. Tout ce qui entre dans votre corps, tout ce que vous respirez, votre niveau de stress et d’émotions et même votre environnement affecteront la qualité de l’ovule et du spermatozoïde. Si vous avez des carences vitaminiques et minérales, il faudra y remédier. Si vous prenez des médicaments, il faudra consulter un médecin, car tous les médicaments ont des effets secondaires.

Saviez-vous que 4 mois de préparation sont idéaux avant de concevoir un enfant? C’est effectivement ce temps que prendra votre corps à éliminer certaines toxines et à augmenter la qualité de votre sang en nutriments essentiels. De plus, il faut aussi prévoir environ trois mois pour renouveler entièrement l’armée de spermatozoïdes. C’est pourquoi LES DEUX partenaires, l’HOMME et la FEMME, doivent prendre au sérieux les recommandations qui suivent.

AMÉLIOREZ VOTRE ALIMENTATION

Adoptez un régime alimentaire de 25 % ou plus de protéines et 40 % ou moins de glucides. Ce type de régime améliore la qualité des œufs et double le taux de grossesse en FIV, Fécondation in vitro. Pour avoir un plan alimentaire détaillé et personnalisé, n’hésitez pas à rencontrer une naturopathe agréée.

Évitez les produits laitiers faibles en matières grasses, et consommez des produits laitiers riches en gras. Oui, vous avez bien lu! La consommation de produits laitiers faibles en gras augmente le risque d’infertilité inexpliquée de 85 %, alors que la consommation de produits laitiers riches en matière grasse peut diminuer ce risque (elle réduit le risque d’infertilité inexpliquée et de cycle anovulatoire par 27 % et 50 %, respectivement).

Augmenter votre consommation de gras mono-insaturés dans l’alimentation améliore votre fertilité. Consommez de l’huile d’olive extra-vierge et des avocats. Dans une étude de quelques 17 000 femmes menée par la Harvard School of Public Health, les chercheurs ont été en mesure de définir un groupe d’aliments qui favorise la fécondité. Consommer plus de gras mono-insaturés (comme l’huile d’olive) et moins de gras trans (comme ceux qu’on retrouve dans de nombreux produits de boulangerie ou dans la restauration rapide) a été l’une des clés de l’augmentation de la fertilité.

Consommez des gras saturés de qualité Les gras saturés de qualité diminuent le risque de stérilité de 17 % (choisir des sources biologiques telles que le beurre biologique et la viande rouge biologique provenant d’animaux nourris à l’herbe). La consommation des gras saturés dans un régime alimentaire sain est associée à une fécondité plus élevée.

Réduisez la consommation de glucides raffinés et remplacez les glucides raffinés par des aliments riches en fibres. Manger des aliments riches en fibres (par exemple des graines de chia ou les graines de lin) et à faible indice glycémique, tout en réduisant la consommation de glucides et de sucres raffinés, est un des principes alimentaires qui est essentiel pour accroître la fertilité.

Évitez le soya Le soya provoque une fausse-couche et l’infertilité chez la souris. Lorsqu’on donne du soya à une souris, elle a des cycles menstruels anormaux, sa fonction ovarienne est altérée et a une hypofertilité. Ayez des habitudes de vie saines.

ARRÊTEZ LA CIGARETTE

La cigarette diminue vos chances de concevoir, car le tabac réduit le niveau d’estrogènes, donc vous aurez moins d’années de fertilité. Il fait également vieillir vos ovaires et épuiser vos œufs prématurément, et réduit ainsi votre capacité à tomber enceinte.

La cigarette rend aussi l’ovule plus difficile à pénétrer par les spermatozoïdes et ceux-ci ont plus de difficulté à atteindre l’ovule, car la glaire cervicale est plus consistante chez les fumeuses. Il est démontré que la cigarette endommage la structure et la forme des spermatozoïdes causant l’infertilité. Outre que la cigarette endommage votre col de l’utérus et les trompes de Fallope, le tabagisme augmente aussi le risque de fausse-couche.

Sachez que les effets du tabac prennent quelques mois à disparaître. C’est la chose LA PLUS IMPORTANTE avant de concevoir.

ATTENTION À L’ALCOOL

L’alcool réduit le taux de naissance vivante de 21 % chez les patients de la fécondation in vitro (FIV). Les femmes buvant au moins quatre verres par semaine avaient 16 % moins de chance de donner naissance par rapport à celles qui buvaient moins de quatre verres par semaine. Pour les couples dont les deux partenaires ont bu au moins quatre verres par semaine, les chances de naissance étaient 21 % inférieures par rapport aux couples où les deux buvaient moins de quatre verres par semaine. CONCLUSION : La consommation d’aussi peu que quatre boissons alcoolisées par semaine est associée à une diminution du taux de naissance par FIV.

Il faut trois mois après une soirée d’abus d’alcool pour que le nombre de spermatozoïdes redevienne normal.

AYEZ UN INDICE DE MASSE CORPORELLE SAIN, ENTRE 20 ET 25

Calculer son indice de masse corporelle (IMC) permet de chiffrer un excès ou une insuffisance de poids. Le résultat permet de connaître le nombre de livres à perdre ou à gagner pour une santé optimale. Il s’agit toutefois d’un outil incomplet puisqu’il ne tient pas compte de la masse musculaire, de l’ossature et de la répartition des graisses. Un test plus complet serait une analyse de la composition corporelle que vous pouvez faire chez un naturopathe agréé.

Un indice de masse corporelle supérieur à 30 vous positionne dans la catégorie obésité. L’obésité provoque des effets indésirables complexes tels que des changements hormonaux et la résistance à l’insuline. Des preuves considérables suggèrent qu’un effet négatif de l’obésité est le risque de complications maternelles et de fausses-couches. Les obèses sont également plus sujettes à l’infertilité. La méthode la plus importante pour améliorer les performances de reproduction chez les femmes obèses est la perte de poids qui peut être atteinte avec des changements de style de vie et de l’alimentation à l’aide d’un naturopathe. (référence)

SOYEZ ACTIVE, FAITES DE L’EXERCICE

L’implantation de l’activité physique augmente les chances de grossesse et tend à diminuer le risque de fausse-couche. De plus, les femmes qui étaient physiquement plus actives étaient plus susceptibles d’avoir un taux d’implantation accrue et une naissance dans les traitements en fécondation in vitro.

APPRENEZ À BIEN GÉRER VOTRE STRESS

Dans les études menées par Alice Domar, PhD, de l’Institut Mind-Body de Harvard, les femmes qui ont subi un traitement de réduction du stress ont connu des hausses spectaculaires dans leur capacité à tomber enceinte. En fait, même les femmes qui ont déjà été soumises à des traitements de fertilité ont eu de meilleurs résultats lorsque le stress a été maintenu sous contrôle.

L’esprit et le système reproducteur sont étroitement liés; le stress peut dérégler votre glande pituitaire qui est le centre de contrôle des principales hormones de fertilité. Pour le cerveau, il est normal d’empêcher la grossesse lorsque vous êtes sous tension, c’est un moyen naturel de protection; dans toutes les espèces, une femelle qui ne se sent pas en sécurité ne pourra pas concevoir. On sait aussi qu’une tension prolongée peut provoquer des spasmes dans les trompes de Fallope, ce qui empêche l’ovule fécondé de descendre jusqu’à l’utérus. Le stress peut aussi inhiber la production de testostérone chez l’homme, entrainant une baisse de libido. Bref, une bonne gestion de stress est ESSENTIELLE. Trouvez-vous des moyens de libérer votre stress : yoga, natation, marche, respiration, méditation, etc.

Et vous, qu’en pensez-vous? Est-ce que 4 mois de préparation sont de trop avant de concevoir un enfant? Avez-vous d’autres conseils à partager? Changer ses habitudes de vie n’est pas toujours facile à faire seul. N’hésitez pas à prendre rendez-vous pour des conseils personnalisés auprès d’un naturopathe agréé.

CROUSTILLES DE NOIX DE COCO PALÉO

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Croustilles de Noix de Coco

La parfaite collation pour remplacer  les ‘bretzels’ et ‘le pop-corn’

Faible en glucides, riche en fibres et bon gras! (oui le gras saturé de noix de coco augmente le métabolisme et coupe l’appétit sans danger pour les artères… informez-vous : Eatfatlosefat.com)

Délicieuses grillées natures ou avec saveurs :

(avec ou sans l’ajout de ¼ c. à thé de sel non-raffiné de mer gris/rose)

  • BBQ / Sud-ouest : ¼ c. à thé de paprika, ¼ c. à thé
  • Cannelle : ¼ c. à thé
  • Indienne : ¼ c. à thé de poudre du cari ou curry
  • Marocienne : ¼ c. à thé  de Ras el Hanout
  • À l’ail : ¼ c. à thé de poudre d’ail
  • Asiatique : ¼ c. à thé de poudre de ‘5 épices chinoises’

Comment griller la noix de coco ?

INGRÉDIENTS:

Noix de coco déchiquetées, en copeaux ou en flocons (SANS sucre et SANS sulfites) + les épices ci-dessus et/ou sel au choix :

MODE D’EMPLOI:

Méthode sur la poêle :

Placez la quantité désirée de flocons de noix de coco dans une grande poêle. Cuire à feu moyen, en remuant souvent, jusqu’à ce que les flocons soient principalement bruns dorés. Si la noix de coco est sucrée, il tend à brunir si vite, il faudra moins de temps (mais je vous suggère de la faire nature sans sucre, c’est très bon sans!)

Méthode au four

Préchauffer le four à 325 ° C. Étaler flocons de noix de coco sur une feuille de cuisson dans une couche mince et cuire au four préchauffé (personnellement je mets un papier parchemin dessous). Les flocons vont griller très rapidement et ne prendront pas plus de 5 – 10 minutes (donc restez devant le four pour ne pas les faire brûler!). Après quelques minutes, remuez la noix de coco pour aider à assurer une couleur et une cuisson égale.

L’essayer, c’est l’adopter! Inspiré du livre de recette que je vous suggère fortement :

”Well Fed : Paleo recipes for people who love to eat” 

VALEURS NUTRITIVE :

  • La noix de coco contient une quantité élevée de fibres alimentaires, ce qui la rend idéale pour prévenir la constipation, mais aussi pour combler l’appétit!
  • Riche en fer et autres minéraux : potassium, magnésium (l’eau de coco contient plus de 30% plus de potassium que la banane et 13 x plus que les boissons énergétiques populaires)

La noix de coco est une alternative santé sous bien des formes : farine, lait, eau, huile. Informez-vous! Les gras saturés ne sont plus ce que les médias disent encore en 2014: Eatfatlosefat.com ; www.westonaprice.org;http://ajcn.nutrition.org/content/91/3/535.abstract ; http://www.bmj.com/press-releases/2013/10/22/observations-saturated-fat-not-major-issue

  • L’huile de noix de coco est 100 % végétale et ne contient donc aucun cholestérol.
  • Elle est utilisée de façon différente des autres gras et procure de l’énergie rapidement au cœur et aux muscles (donc elle est une excellente source d’énergie ‘pré-workout’)
  • L’huile de noix de coco possède un contenu élevé en acide laurique (18 %), et seul le lait maternel en contient autant. Elle possède également des propriétés antivirales et antibactériennes.
  • L’huile de noix de coco est aussi utilisée en cosmétique pour les soins de la peau.

Santé ! :)

Marie-Soleil Noreau, ND.A.

* Merci à www.lifemadefull.com pour la photo !

Ceviche de crevettes

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  Vous êtes à la recherche d’un repas facile, frais, estival à préparer ? Voilà la solution : une recette de ceviche aux crevettes sur MaNaturopathe.com.

 

Ceviche de crevettes

Rendement: environ 4 portions.

Beaucoup de ces ingrédients peut être augmentés ou diminués selon le goût ou la préférence, s'il vous plaît n'hésitez pas à vous amusez un peu!

 

Ingrédients

 

1/2  poivron rouge

1/2 concombre

1/2 bulbe de jicama  (un tubercule mexicain, vous pouvez utiliser du navet ou encore du yam out tout autre légumes racines)

Une petite échalote

2-3 gousses d'ail

Une poignée de coriandre fraîche (pour obtenir environ 1/4 tasse haché)

Jus de 2 citrons

1 avocat

Sel de mer et poivre au goût

1 lbs de crevettes cuits, décortiquées (de préférence sauvage)

Jus de 1 citron vert

 

Préparation

 

Coupé en petits dés le poivron rouge, le concombre, le jicama, l'échalote et l'ail et mettre tous les ingrédients dans un grand bol à mélanger.

Hacher la coriandre et couper l'avocat en dés,  incorporer délicatement tous les ingrédients afin de ne pas écraser l'avocat.

 

Hacher les crevettes de tailles souhaitées - soit en 3-4 petits morceaux chacun ou laisser des plus gros morceaux si vous  profiter de la ceviche avec une cuillère ou si vous enveloppé la ceviche dans des feuilles de laitue.

 

Mélanger délicatement les crevettes dans le reste des ingrédients et laisser le mélange refroidir tous ensemble dans le réfrigérateur pendant au moins 30 minutes avant de servir.

 

Ajouter le sel de mer et poivre au goût.

 

Je recommande de couper le jicama supplémentaire en «frites fraîches » et les servir aux côtés de la ceviche.

 

Variations

Essayez d'ajouter un peu de mangue ou de morceaux d'ananas en été. Utilisez le poivron orange ou jaune pour un changement dans les couleurs.

 

Frites fraîches (Sticks Jicama)

jicama

jus de citron vert

sel de mer

poudre de chili / poivre de Cayenne si vous aimez épicé!

 

Pour faire des frites fraîches, il suffit de presser le jus de lime sur les bâtons de jicama coupés à la taille de frites et puis saupoudrer de fleur de sel et la poudre de chili.

 

N’hésitez pas à nous faire part de vos commentaires.

Dominique Abran

 

Recette inspirée du site balances bites

5 usages inhabituels des probiotiques

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Juste après l'avènement de la «théorie microbienne» du 19ème siècle, l'idée d'avaler volontairement une pilule pleine de bactéries aurait semblé un peu folle. Néanmoins, nous avons depuis réalisé l'importance cruciale de la communauté de bactéries et d'autres micro-organismes occupant nos intestins et consommer des probiotiques est devenu un moyen acceptable pour aider à repeupler nos boyaux après des traitements antibiotiques ou d'autres facteurs de stress. Au fil des recherches et des études sur le sujet, nous avons réalisé que l’influence des microbes intestinaux s’étendait bien plus loin qu’à la simple fonction digestive. Nous avons d’ailleurs appris que les probiotiques ne sont en fait que peu efficaces pour le repeuplement de la flore intestinale (Les prébiotiques ont tendance à mieux fonctionner.). En revanche, notre compréhension de la façon dont les probiotiques fonctionnent nous a permis d’élargir le nombre de problèmes qu’ils sont en mesure de traiter.

Ainsi, les mécanismes à l'origine de l'effet des probiotiques sont beaucoup plus complexes que la simple régulation de notre flore intestinale. Nos microbes intestinaux (même ceux transitoires) aident effectivement moduler le système immunitaire, et un système immunitaire robuste est nécessaire pour le bon fonctionnement de toutes les autres parties du corps. Grâce à leur effet sur la régulation du système immunitaire, les probiotiques peuvent influencer un certain nombre de conditions semblant complètement étrangères à l'intestin.

Dans cet article, nous allons donc découvrir cinq utilisations des probiotiques différentes, inhabituelles et sortant de l’ordinaire, mais pouvant être très efficaces.

Traitement de la dépression

Pour un individu lambda dont les connaissances sur les probiotiques proviennent principalement des publicités Activia, l’idée de prendre des probiotiques pour traiter un trouble mental quel qu’il soit pourrait sembler ridicule. Malheureusement, le psychiatre moyen a également tendance à réagir de la même façon.

Néanmoins, malgré l'absence d’un consensus de la part de la communauté médicale, de nombreuses études laissent à penser que les probiotiques peuvent être remarquablement utiles pour traiter la dépression. En effet,  la santé du cerveau et de la santé de l'intestin sont inextricablement liés. Ce lien tire son origine dans le fait que les déséquilibres de la flore intestinale peuvent conduire à l'inflammation de l'intestin, ce qui provoque la libération de cytokines inflammatoires dans le sang. Ces cytokines peuvent alors traverser la barrière sang-cerveau et provoquer  l'inflammation dans le cerveau, ce qui peut créer des symptômes de dépression. Les probiotiques - même s’ils ne colonisent pas la muqueuse intestinale - peuvent réduire cette inflammation intestinale et par la suite réduire l'inflammation du cerveau,  et ainsi améliorer les symptômes de la dépression.

Les études précliniques et cliniques ont montré une réduction de l'anxiété et de la dépression chez les patients prenant des suppléments contenant des probiotiques.

Congestion nasale

Une utilisation moins connue des probiotiques pourrait être dans le traitement de la congestion et d'autres soucis de sinus. Comme partout ailleurs dans votre corps, vos voies nasales sont colonisées par des micro-organismes qui aident à maintenir la santé de leur environnement, et la perturbation de cet équilibre de la flore bénéfiques peut causer des problèmes.

Il n'y a pas encore beaucoup de recherches sur ce sujet, mais une étude a montré que la prise d’un supplément contenant des probiotiques a contribué à la diminution des bactéries pathogènes dans les voies nasales. D'autres recherches indiquent que les probiotiques pourraient aider à réduire la congestion et d'autres symptômes associés aux allergies saisonnières. Ceci est particulièrement intéressant car dans la médecine chinoise traditionnelle, les problèmes de sinus ont presque toujours été liés à l'intestin. Aujourd’hui, la recherche moderne commence à également à faire ce lien!

Santé bucco-dentaire

Les probiotiques peuvent également jouer un rôle dans le maintien de la santé bucco-dentaire, ce qui n'est pas tout à fait surprenant lorsque que l’on considère que notre bouche fait partie de notre tube digestif. Bien que votre dentiste ne vous recommandera probablement pas de sitôt d’engloutir une choucroute comme traitement d'appoint pour votre hygiène bucco-dentaire, la relation entre les probiotiques et la santé bucco-dentaire a été discuté dans la littérature scientifique de manière extensive.

Les «bonnes» bactéries présentes dans la bouche aident à maintenir la santé bucco-dentaire en produisant des substances (telles que le peroxyde d'hydrogène et d'autres substances antimicrobiennes) qui inhibent la croissance des agents pathogènes, et entrent en compétition avec eux afin de prendre leur place (source).  Si ces bactéries bénéfiques sont perturbées, les bactéries pathogènes peuvent alors se déplacer et causer une variété de problèmes bucco-dentaires, comme par exemple la carie dentaire, la gingivite ou la mauvaise haleine.

De nombreux essais, à la fois d'observation et cliniques, ont montré que la prise de suppléments riches en probiotiques pouvait réduire les cavités et améliorer la santé bucco-dentaire globale en rééquilibrant les bactéries dans la bouche.  Bien que les pilules probiotiques prises en interne puissent tout à fait avoir un impact bénéfique sur la santé bucco-dentaire, les résultats indiqués par ces études concernent des probiotiques entrant effectivement en contact avec  la bouche. Il s’agit d’un autre point en faveur de l'obtention des probiotiques via les aliments fermentés tels que le kimchi et le kéfir. Les études réalisées avec de la gomme probiotique, du bain de douche, et des pastilles ont également montré des résultats prometteurs dans le traitement des affections bucco-dentaires

Traitement de l’Acné

L'acné est une affection fréquente qui peut être influencée par les probiotiques, en dépit de sa relation apparemment lointaine avec l'intestin. En réalité, la peau est très étroitement liée à l'intestin. De la même manière que l'inflammation de l'intestin peut provoquer une inflammation dans le cerveau, elle peut aussi conduire à l'inflammation de la peau, qui peut alors se manifester par l'acné, le psoriasis, l'eczéma, la dermatite ou d'autres maladies de la peau. Ainsi, de la même façon que les probiotiques peuvent améliorer les symptômes de la dépression en réduisant l'inflammation, ils améliorent également les troubles de la peau via un mécanisme similaire.

En plus de la prise interne de probiotiques, des recherches ont montré que l’administration de  probiotiques en voie locale était aussi en mesure de réduire l'acné. La peau possède naturellement une flore bénéfique qui la protège contre les agents pathogènes et régule l'inflammation, mais ces  bactéries peuvent être perturbées par des savons décapants et d’autres toxines. Ainsi, l’utilisation de crèmes contenant des probiotiques semblent restaurer les « bonnes » bactéries et ainsi réduire l'inflammation de la peau de l'extérieur, réduisant donc l'acné.

Nettoyants ménagers

Enfin, une dernière utilisation non conventionnelle des probiotiques  est dans les produits de nettoyage domestiques. Tandis que les formules antimicrobiennes peuvent stériliser temporairement toute surface que vous nettoyez, les bactéries pathogènes vont rapidement y retourner puisqu’il n’y aura rien pour les en empêcher. En revanche,  en utilisant des nettoyants ménagers contenant des probiotiques, votre maison est inoculée avec des bactéries bénéfiques qui devraient rendre l'environnement moins hospitalier pour les agents pathogènes. C'est le même concept qu’on utilise lorsqu’on fait suivre une cure d'antibiotiques d’une cure de probiotiques - des antibiotiques pourront probablement éliminer une infection bactérienne, mais si les « bonnes » bactéries ne sont pas encouragées, il y a une forte probabilité que les bactéries pathogènes reviennent.

 

Il n'existe pour le moment pas d’étude prouvant l'efficacité de ces produits, mais cela peut valoir le coup d’essayer,  et aura au moins le mérite d’éviter  les produits chimiques toxiques que l'on trouve dans la plupart des nettoyants ménagers.

Recommandations

Voici quelques idées pour incorporer les probiotiques dans votre vie quotidienne : - Consommer des aliments et des boissons fermentées comme la choucroute, le kimchi, kvas aux betteraves, le kéfir ou encore le yaourt de manière quotidienne. - Consommer des aliments prébiotiques qui stimuleront la croissance de « bonnes » bactéries qui habitent déjà l'intestin. Il s'agit notamment des oignons, des topinambours, et de l’ensemble des fruits et les légumes riches en fibres solubles (patates douces, choux de Bruxelles, les asperges, navets, mangue, avocat, fraises, abricots). - Enfin, si vous souffrez d'un problème de santé chronique, pensez à ajouter un prendre des suppléments contenant des probiotiques. Il  en existe beaucoup sur le marché, le mieux est de demander conseil directement à votre naturopathe, qui pourra vous conseiller un supplément adapté à vos besoins !

Et vous, que pensez-vous des probiotiques et de leurs bienfaits ?

Muffins au poulet Buffalo

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  Vous êtes à la recherche d’un déjeuner protéiné. Ajoutez du poulet à vos muffins ! Place à une recette de muffins aujourd’hui sur MaNaturopathe.com.

• sans gluten, sans produits laitiers, sans noix, sans sucre

 

Muffins au poulet Buffalo 

Préparation: 10 minutes

Temps de cuisson: 60 minutes

6 muffins d'œufs (2-3 portions)

 

Ingrédients:

 

3/4 lb de poulet désossé (cuisses de poulet sans peau)

1/2 cuillère à café de poudre d'ail

sel de mer et poivre noir au goût

3 cuillères à soupe de beurre fondu ou d'huile de noix de coco

6 gros œufs battus

2 cuillères à soupe d'oignon vert / échalote, tranchés

3 cuillères à soupe de sauce forte (attention à la qualité des ingrédients)

 

 

Préparation:

Préchauffer le four à 425.

Sur une plaque de cuisson, disposer les cuisses de poulet et assaisonner avec l'ail, sel de mer et poivre noir. Cuire au four pendant 25 minutes ou jusqu'à cuisson complète.

Placer les cuisses de poulet cuites dans un grand bol et déchiqueter avec deux fourchettes. Verser la sauce sur le poulet et mélanger.

Mettre de côté.

Dans un petit bol, fouetter les oeufs, l'ail, l'oignon vert, le sel de mer, poivre noir et 2 cuillères à soupe de sauce forte.

Verser la moitié du mélange d'oeufs dans le moule à muffins. Mettre préalablement du papier parchemin dans le moule pour éviter que ça colle.

Mettre ​​deux onces de poulet déchiqueté dans chaque moule à muffin de sorte qu'il est uniformément réparti.

Verser le restant du mélange d’œufs dans les moules.

Servir tout poulet supplémentaire à côté des muffins cuits.

Cuire au four pendant environ 30 minutes ou jusqu'à ce que les muffins augmentent et deviennent brun doré sur les bords.

 

Avez vous des recettes de muffins à nous suggérez ? N’hésitez pas à nous faire part de vos commentaires

Recette inspirée du site balanced bites 

Dominique Abran

Pourquoi les sodas sans sucre vous font grossir

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Comment peut-on perdre du poids ? Nombreux sont les individus persuadés que maigrir est une question de volonté, qu’il suffit de diminuer son appart calorique journalier, de remplacer les boissons sucrées par des boissons allégées et de manger moins de nourriture grasse. Ces idées sont pourtant fausses !

Ces informations ne sont autres que la propagande véhiculée par l’industrie alimentaire et l’industrie des régimes, nous rendant en surpoids et malades. Les mensonges proférés par ces industries ainsi que les mauvaises politiques gouvernementales dues aux lobbys alimentaires sont la cause principale de l’épidémie actuelle d’obésité et de diabète. Aujourd’hui, plus de 35% des américains sont obèses, tandis que plus de 70% sont en surpoids.

Découvrez au sein de cet article ce que l’industrie alimentaire cherche à nous cacher : les sodas light ainsi que les boissons allégées provoquent l’apparition du diabète de type 2, la nourriture grasse ne fait pas forcément grossir et le fait d’être en surpoids ne révèle pas forcément de votre responsabilité.

Les boissons allégées augmentent le risque de diabète.

Si la perte de poids dépendait effectivement du nombre de calories ingérées, alors boire des boissons allégées serait une bonne idée. C'est en tous cas ce que Coca-Cola veut nous faire croire au sein de leur nouvelle campagne publicitaire soulignant leurs efforts pour lutter contre l'obésité. Ils mettent ainsi en avant fièrement le fait qu'ils ont 180 boissons faibles en calories, et qu'ils ont diminué la distribution de boissons sucrées dans les écoles de 90%.

La question est en fait de savoir si ces mesures sont réellement bénéfiques. En réalité, boire des boissons allégées peut être pire que de boire des sodas normaux de manière régulière.

Ainsi, une étude récemment publiée dans le American Journal of Clinical Nutrition a prouvé que les sodas allégés sont plus nocifs que les sodas normaux, qui sont eux-mêmes plus nocifs que les jus de fruits frais. Conduite durant 14 ans auprès de 66 118 femmes, cette étude a révélé des résultats surprenants et inquiétants : - Les boissons gazeuses sans sucre augmentent davantage le risque de diabète que les boissons gazeuses sucrées. - Les femmes ayant bu une canette de soda ont vu une augmentation du risque de diabète de type de 33%, tandis que les femmes ayant bu 2 canettes ont vu cette augmentation du risque monter jusqu’à 66%. - Les femmes buvant des boissons gazeuses allégées en boivent en moyenne deux fois plus que celles buvant des sodas sucrées, car les édulcorants artificiels sont plus addictif et des centaines de milliers de fois plus sucré que le sucre ordinaire. - La buveuse moyenne de sodas allégés en consomme 3 canettes par jour.

Une autre étude indépendante a également obtenu des résultats similaires.

Comment est-il possible que les sodas allégés soient plus nocifs que les sodas normaux ?

- Les édulcorants artificiels sont des centaines de milliers de fois plus sucré que le sucre ordinaire, activant notre préférence génétiquement programmé pour le goût sucré plus que pour toute autre substance. - Ils trompent notre métabolisme en lui laissant penser qu’il s’apprête à obtenir du sucre. Cela incite ainsi notre corps à pomper l'insuline, l'hormone de stockage des graisses, ce qui crée davantage de graisse abdominale. - Les édulcorants artificiels perturbent également notre métabolisme, le conduisant à brûler moins de calories chaque jour. - Ils nous donnent davantage faim, et activent nos envies de sucre et de féculents comme le pain et les pâtes. -Dans les études portant sur des animaux, les rats ayant consommé des édulcorants artificiels mangeaient plus, leur métabolisme ralentissait, et leur pourcentage de graisse corporelle augmentait de 14% en seulement 2 semaines. - Dans les études portant sur des humains, on a pu observer une augmentation de 200% du risque d’obésité chez les buveurs de soda allégé.

La conclusion est que les boissons diététiques ne sont pas de bons substituts pour les boissons sucrées : elles augmentent les fringales, le gain de poids et le diabète de type 2. Et elles sont addictives.

Manger gras ne fait pas grossir

L’industrie alimentaire nous rabâche en permanence qu’il faut manger de la nourriture non grasse, et cela semble être du bon sens puisque manger gras fait grossir, n’est-ce-pas ? La réalité est toute autre, et la science nous prouve en fait que toutes les calories ne sont pas égales et que même si la graisse possède davantage de calories par gramme, manger gras peut nous aider à perdre du poids. En effet, il a été prouvé que ce n’est pas la graisse mais le sucre qui nous fait grossir. C’est d’ailleurs également le sucre qui augmente le cholestérol, en dépit de ce que bien des médecins affirment.

Dans une étude récente de Harvard, le Dr David Ludwig a constaté qu’au sein de deux groupes mangeant exactement le même nombre de calories, le groupe ayant le régime alimentaire faible en gras (ce qui signifie davantage de sucres et d’amidons) a brûlé 300 calories de moins par jour. Leur métabolisme s’est ainsi révélé plus lent que le groupe mangeant un régime plus riche en graisses et protéines.

Ainsi, pour les individus ayant opté pour ce régime riche en graisses et protéines (avec exactement le même nombre de calories), la différence représente  l'équivalent d’une heure de course par jour.  En d'autres termes, si vous remplacez simplement au sein de votre alimentation le sucre par des graisses et des protéines de bonne qualité, cela reviendra à ajouter une heure d'exercice par jour à votre existence, sans aucune modification de l'apport calorique!

Le point clé ici est que toutes les calories n’ont pas la même valeur. Remplacez le sucre et l'amidon par des bons gras comme les noix, les avocats, l'huile d'olive, et des viandes issus d’animaux nourris à l’herbe. Prenez soin d’opter pour de la vraie nourriture de qualité, et vous verrez votre poids s’équilibrer naturellement.

Le fait d’être en surpoids n’est pas votre faute

L'industrie alimentaire voudrait nous faire croire que le contrôle de notre poids est de notre responsabilité personnelle. Nos papilles ont été pris en otage par l'industrie alimentaire, nous sommes ainsi programmés pour aimer le sucré, le sel et en matières grasses. En effet, de nouvelles études ont montrées que la nourriture industrielle pleine de sucres transformés, de graisses, de sel et de produits chimiques était puissamment addictive.

Nous ne pouvons pas arrêter de manger, mais nous pouvons nous arrêter d’ingérer de la malbouffe et du sucre ! Il est nécessaire de reprendre le contrôle de nos papilles et de nos corps, en retrouvant le chemin de la vraie nourriture : poulet, poisson, légumes, fruits, noix, graines, haricots, ainsi que des céréales. Un rendez-vous avec un naturopathe est un excellent départ pour reprendre le contrôle de votre alimentation.

Et vous, avez-vous l’habitude de consommer des boissons allégées ? Que pensez-vous de notre article ? N’hésitez pas à partager votre opinion au sein des commentaires !

 

CLAFOUTIS PROTÉINÉ – sans Gluten

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Une version protéinée pauvre en sucre – Super remplacement des muffins ou autres collations trop riches en glucides… se mange chaud ou froid !

CLAFOUTIS SANTÉ AUX BLEUETS, CERISES NOIR ET POIRE

– VERSION EXTRA PROTÉINÉ, SANS CÉRÉALES (PALÉO) ET DONC SANS GLUTEN, NI SUCRE AJOUTÉ! (ENVIRONS 11-12 G DE PROTÉINES /PORTION!)

8 portions

Ingrédients:

  • un peu de beurre (pour beurrer le plat)
  • 600g (environ 2 tasses) de  petits fruits (moi j’ai mis 2/3 bleuets, 1/3 cerises + une poire en dès
  • 6 œufs (large) entiers + 2 tasses de blancs d’œufs liquides
  • 1 tasse de lait  d’amande/ou coconut)
  • 1/2 tasse de germe de riz brun (facultatif)
  • 1 tasse de farine de coconut (riche en fibres, faible en glucides! :) )
  • 2 pincées de sel non-raffiné idéalement (gris ou rose)
  • 1 c. à thé d’essence de vanille
  • 2-4 c. à thé de gingembre frais râpé (facultatif)
  • 1-2 c. à thé de cannelle  (facultatif)
  • Coconut râpé sur le dessus (sans sucre), (facultatif)

Préparations: Préchauffer le four à 180°C (350°F). Beurrer un moule à lasagne et y déposer les canneberges. Dans un bol, mélanger au fouet les oeufs le sel et la vanille pendant 2 minutes. Ajouter doucement le lait, la farine de coconut, canelle et gingembre. Mélanger environ 1 minute. Verser sur les fruits. Cuire au four de 35-40 minutes ou jusqu’à ce que le milieu soit bien cuit (piquer avec une fourchette vers 35 min pour vérifier). Sortir du four et laisser reposer 5 minutes. Note : On peut remplacer fruites pas des canneberges fraîches ou autres petits fruits. À ce moment, avec les canneberge peut-être remplacer le gout de cannelle / gingembre par du zeste de citron bio.

 

Donne environs 11 g de protéines complètes par portion (si divisé en 8 portions)!

Bon appétit!

Marie-Soleil, La Naturopathe Moderne

La vérité sur le cholestérol

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Au sein de notre société occidentale, le cholestérol est entouré de nombreux mythes, le plus célèbre de tous étant que le cholestérol est l’une des principales causes des maladies cardio-vasculaires.  Ce mythe a été perpétué en grande partie par l’industrie médicamenteuse : en effet, la vente de médicaments anti-cholestérol génère près de 30 milliards de dollars de bénéfice chaque année. C’est ainsi la combinaison d’informations erronées, d’études scientifiquement douteuses, mais surtout de la cupidité de l’industrie médicamenteuse et des millions de dollars qu’elle a investi en marketing qui ont conduit à la situation actuelle : la grande majorité de la population mondiale est convaincue que le cholestérol est le principal responsable des maladies cardio-vasculaires, alors que ce n’est tout simplement pas le cas !

Nous allons ainsi découvrir au sein de cet article ce qu’il en est réellement, et apprendre la vérité sur le cholestérol et les graisses saturées.

Qu’est-ce-que le cholestérol ?

Le cholestérol est un lipide de la famille des stérols qui joue un rôle central dans de nombreux processus biochimiques au sein de notre corps :

- Il est ainsi essentiel à la synthèse de nombreux nutriments indispensables tels que la vitamine D ; les hormones stéroïdiennes telles que l'œstrogène, la progestérone, la testostérone, et le cortisol; et enfin les acides biliaires nécessaires à la digestion. - Le cholestérol joue également un rôle dans la construction des membranes semi-perméables autour de chacune des 100 trillions de cellules qui composent notre corps. - Il favorise la réparation des dommages se produisant dans le système cardio-vasculaire. - Enfin, il facilite la communication cellulaire et participe à l’entretien de la mémoire du cerveau.

Le cholestérol se déplace à travers le corps à l'aide de deux protéines: les lipoprotéines de basse densité (LDL) et les lipoprotéines de haute densité (HDL). Les LDL transportent les molécules de cholestérol prêtes à l'emploi, pouvant être absorbées par les cellules qui en ont besoin. Pendant ce temps, les HDL sont en charge de collecter l'excès de cholestérol et de le transporter vers le foie pour le recyclage et l'élimination.

Les LDL et HDL travaillent en équipe, c'est pourquoi il est important d'avoir un bon équilibre entre les deux. Lorsque le rapport entre cholestérol LDL et HDL devient déséquilibré, et particulièrement lorsqu’il y a davantage de LDL, cet excès de cholestérol  commence à se décomposer. Dans le sang, ce processus de décomposition est appelé oxydation, et il a lieu lorsque le cholestérol LDL est attaqué par les radicaux libres issus de toxines telles que le mercure, les acides gras trans, et les insecticides, pour n’en citer que quelques-uns.

L'oxydation du cholestérol LDL est considéré comme une étape essentielle dans le développement de maladies cardiaques, car des particules de LDL oxydée de cholestérol peuvent pénétrer dans les cellules endothéliales qui tapissent les artères, ce qui contribue à créer et accélérer le processus inflammatoire. Au fil du temps, une l'inflammation accrue conduit à la formation d’une accumulation de plaque artérielle, ce qui peut potentiellement déclencher des arrêts cardiaques.

Les réelles causes des maladies cardio-vasculaires

En réalité, les maladies cardiaques sont causées avant tout par l’inflammation, et non pas par le cholestérol. Il est facile de le vérifier, puisqu’une étude a montré que la moitié des patients mourant d’une attaque cardiaque ont un niveau de cholestérol dit « normal ».

Les messagers pro-inflammatoires, que l’on  appelle cytokines, commencent dorénavant à être reconnus comme étant les réels coupables. Les cytokines sont semblables à des hormones,  sont produits naturellement par notre corps et peuvent agir sur l’ensemble de ces tissu.

Lorsque l'inflammation est présente, le corps fait en sorte que les cytokines telles que l'interleukine-6 chargent le foie de libérer des médiateurs-inflammatoires tels que la protéine C-réactive (CRP) et l'amyloïde A sérique dans le sang. C'est pourquoi nous utilisons ces substances pour mesurer l'inflammation chronique.

Une étude s’est récemment intéressée au taux de CRP chez 28 000 femmes américaines : les chercheurs ont ainsi examiné les taux de CRP et de LDL chez les femmes ayant développé une maladie cardio-vasculaire.

La plupart des cardiologues se seraient attendus à ce que les femmes ayant des niveaux élevés de LDL soient celles présentant le plus haut risque d'inflammation et de maladies cardiaques. Néanmoins, les résultats ont été différents : non seulement le CRP est clairement apparu comme le meilleur indicateur de risque, mais les femmes ayant à la fois un taux élevé de LDL et de CRP ont pu être identifiées car étant le plus à risque. Cela s’explique par le fait que l'inflammation incite le LDL à s'oxyder et à former des plaques, plutôt que de circuler librement, ce qui explique également le lien étroit entre l'inflammation et les maladies cardiaques.

Les mythes les plus communs sur le cholestérol

- Une croyance largement répandue aujourd'hui est que la meilleure alimentation pour prévenir les maladies cardiaques est une alimentation faible en graisses saturées : il n’existe en fait aucune preuve clinique de cette affirmation.

- Le concept de «bon» et «mauvais» cholestérol est obsolète. Votre taux de cholestérol total et de LDL ne sont tout simplement pas en mesure de prédire le risque de maladie cardiaque.

- Le premier facteur contribuant aux maladies cardiaques n’est pas la graisse, mais le sucre ! Néanmoins, l'industrie du sucre s’est efforcée d’enterrer autant que possible les rapports mettant en avant ses effets néfastes durant des années, de la même manière que l'industrie du tabac. Le fait est que le sucre contribue à l'inflammation au sein des parois des artères. Ainsi, la réduction voire l’élimination du sucre au sein de votre alimentation sont des mesures bien plus efficaces pour prévenir les maladies cardio-vasculaires que la réduction de son taux de cholestérol.

- Les avantages de statines ont été largement exagérés, et les effets positifs de ces médicaments sont bien davantage liés à leurs pouvoirs anti-inflammatoires qu’à leur capacité à réduire le cholestérol. En outre, selon le Docteur Sinatra,  les effets secondaires des statines sont grossièrement sous-estimés. Ils ne devraient pas être prescrits aux personnes âgées, à la grande majorité des femmes et surtout pas aux enfants. Les seules personnes pouvant  bénéficier d’un traitement à base de statines sont en fait les hommes d'âge moyen ayant une maladie coronarienne.

De votre côté, faites-vous partie de ces individus cherchant à tous prix à réduire leur cholestérol ? Qu’avez-vous pensé de cet article ?

Biscuits de noix de coco au chocolat

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Vous êtes à la recherche d’une recette de dessert délicieuse mais surtout rapide à préparer ?  Ces cookies ont tous les ingrédients naturels et goûte très bon pour un cookie "sain". Si vous aimez la noix de coco c'est parfait pour vous. Profitez.  

Biscuits de noix de coco au chocolat

Donne 12 biscuits

  • 2 oeufs
  • 2 cuillères à soupe de beurre fondu et refroidi
  • 2 cuillères à soupe de sirop d'érable
  • 1/2 cuillère à café d'extrait de vanille
  • Noix de coco râpée 1 tasse
  • 2 cuillères à soupe de cacao non sucré en poudre
  • 1 pincée de bicarbonate de soude
  • 1/2 tasse d'amandes tranchées
  • framboises frais au goût

 

1. Préchauffer le four à 350 F. Dans un bol de taille moyenne, fouetter les œufs, le beurre fondu, le sirop d'érable et la vanille. Mélanger la poudre de cacao, le bicarbonate de soude, et noix de coco râpée et bien mélanger. Incorporer les amandes.

 

2. Diviser en 12 cuillerées sur une plaque à biscuits tapissée de papier parchemin et les aplatir avec une fourchette. Cuire au four pendant 20 à 30 minutes ou jusqu'à ce que légèrement ferme au toucher.

Bon appétit à vous, et comme d’habitude, nous attendons impatiemment vos commentaires si vous testez cette recette ou en avez une autre à proposer !

Source Pratical paléo

Voir la valeur nutritionelle

 

 

 

Le côté obscur du Gatorade

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Cet été, repensez à vos choix de boissons et discutez des meilleurs choix santé avec votre naturopathe agréé.

Il existe des recettes maison ou des produits plus complets et surtout plus ‘santé’ pour accompagner vos performances sportives ! Les boissons de type ‘gatorade’ ont la réputation d’être riches en potassium, mais en réalité, les fruits et les légumes en sont une bien plus grande source : Gatorade = 75 mg de potassium Une petite clémentine =  131 mg Une banane moyenne = 422 mg De plus, les boissons préfabriquées contiennent beaucoup de sucres rapides nocifs pour la santé, tandis que les fruits sont souvent moins sucrés. Les fruits très sucrés, comme la banane ou la mangue, apportent autant de sucre qu’une bouteille de ‘gatorade’, mais contiennent au moins des fibres pour amortir le sucre dans votre sang et sont donc moins nocifs à long terme pour votre glycémie (prévention du diabète, hypoglycémie, etc.). Autres options plus santé cet été : l’eau de coco, le lait d’amandes ou les smoothies fruits et légumes, ou encore, simplement prendre une bouteille d’eau avec un aliment riche en potassium comme du cacao brut (chocolat noir 70 % et plus), des pistaches, des dattes, des baies de goji, un avocat, du céleri, etc.  Si vous suez beaucoup, ajoutez une pincée de sel non blanchi (gris ou rose) par litre d’eau pour vos pertes en sodium par la peau.

Marie-Soleil Noreau, ND.A, La Naturopathe Moderne

Le végétarisme n'égal pas toujours santé!

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Pourquoi vous devriez repenser les régimes végétariens

Les gens choisissent de devenir végétariens pour différentes raisons. Certains sont choqués par l’impact environnemental de l’industrie animalière, tandis que d’autres sont guidés par des préoccupations éthiques ou des raisons religieuses.

Néanmoins, de nombreux individus choisissent un régime végétarien parce qu’ils sont persuadés qu’il s’agit d’un choix sain d’un point de vie nutritionnel. En effet, durant les 50 dernières années, on nous a répété que la viande, les œufs ainsi que les graisses animales étaient mauvais pour nous, et que nous serions en mesure de vivre plus longtemps et de jouir d'une meilleure santé supérieure en les minimisant. Cette idée a été véhiculée tant et tant que peu de gens aujourd’hui ne la remettent en question. En fait, si vous demandiez à une  personne lambda dans la rue si elle pensait qu’un régime végétarien était plus sain qu'un régime omnivore, sa réponse serait probablement oui. Mais est -ce vraiment vrai ?

Les régimes à base de plantes mettent l’accent sur les légumes, qui sont riches en nutriments, et les fruits, qui en contiennent également. Cependant, ces régimes contiennent également de grandes quantités de céréales (raffinées et non raffinées) et de légumineuses, qui sont tous deux faibles en éléments nutritifs bio disponibles et riches en anti-nutriments, tels que les phytates. Enfin, ces régimes   évitent les viandes, poissons et crustacés, qui sont parmi les aliments les plus riches en nutriments que vous pouvez manger.

Les régimes végétaliens, en particulier, sont ainsi presque totalement dépourvus de certains nutriments qui sont essentiels pour la fonction physiologique. Plusieurs études ont montré que les végétariens comme les végétaliens sont sujets à des carences en vitamine B12, en calcium, en fer, en zinc, en acides gras à longue chaîne EPA et DHA, et enfin en vitamines liposolubles comme A & D.

Intéressons-nous davantage à chacun de ces nutriments dans le cadre d’un régime végétarien ou végétalien.

La vitamine B12

La carence en vitamine B12 est particulièrement fréquente chez les végétariens et les végétaliens. Les études les plus récentes ont ainsi révélées que 68 % des végétariens et 83% des végétaliens étaient déficients en vitamine B12, contre seulement 5 % des individus omnivores.

La vitamine B12 fonctionne avec la folacine pour la synthèse de l'ADN et des globules rouges. Elle est également impliquée dans la production de la gaine de myéline qui entoure les nerfs, et la conduction de l'influx nerveux. Une carence en vitamine B12 peut ainsi causer de nombreux problèmes, tels que la fatigue, la léthargie, des moments de faiblesse, la perte de mémoire, des soucis neurologiques ou psychiatriques, l’anémie, et bien d’autres symptômes.

Les effets de la carence en vitamine B12 sur les enfants sont particulièrement alarmants. Des études ont en effet montré que les enfants nourris jusqu'à l'âge de 6 avec un régime végétalien obtenaient des résultats inférieurs à ceux d’enfants nourris à l’aide d’un régime omnivore lors de tests mesurant l'intelligence fluide, l'aptitude spatiale et la mémoire à court terme.

Un mythe commun parmi les végétariens et les végétaliens est qu'il est possible d'obtenir de la vitamine B12 à partir de sources végétales comme les algues, le soja fermenté, la spiruline et la levure de bière. Néanmoins, ces aliments contiennent en fait des composants analogues à la vitamine B12, que l’on appelle cobamides, et qui ont pour effet de bloquer l'absorption de vitamine B12, et augmentant finalement le besoin de véritable vitamine B12.

Le calcium

Sur le papier, l'apport en calcium est similaire chez les végétariens et chez les omnivores (probablement parce que les deux mangent des produits laitiers), mais il est en réalité beaucoup plus faible chez les végétaliens, qui en sont souvent déficients. Toutefois, la biodisponibilité du calcium extrait à partir d'aliments végétaux est affectée par leurs niveaux d'oxalate et de phytate, qui sont des inhibiteurs d’absorption de calcium et diminuent ainsi la quantité de calcium que le corps peut extraire à partir d'aliments végétaux. Ainsi, alors que des légumes tels que les épinards et le chou frisé ont une teneur relativement élevée en calcium, ce dernier n’est pas efficacement absorbé durant la digestion.

Une étude suggère qu’il faudrait ingérer 16 portions d'épinards pour obtenir la même quantité de calcium absorbable que dans une tasse de lait, ce qui équivaut à 33 tasses de jeunes épinards, ou environ 5-6 tasses d'épinards cuits. Il existe quelques légumes (énumérés dans l’étude mentionnée) possédant des niveaux élevés de calcium bio disponible, mais il est important de noter que l’ensemble des légumes testés nécessiteraient plusieurs portions afin d'atteindre la même quantité de calcium utilisable que dans une seule portion de lait, de fromage ou de yogourt.

Le fer

Les végétariens consomment la même quantité de fer que les omnivores, mais comme avec le calcium, la biodisponibilité du fer dans les aliments végétaux est beaucoup plus faible que dans ceux d'origine animale. Les formes de fer originaires des plantes sont également inhibées par d'autres substances couramment consommées, telles que le café, le thé, les produits laitiers, ou les suppléments de calcium. Cela explique pourquoi les végétariens et les végétaliens ont généralement des réserves en fer plus faibles que celles des omnivores, et pourquoi il a été démontré que les régimes végétariens ont tendance à réduire l'absorption du fer de 70 à 85%.

 

Le zinc

Une véritable carence en zinc n'est pas fréquente chez les végétariens occidentaux, mais leur apport tombe souvent en dessous des recommandations. Dans ce cas également, on constate que la biodisponibilité joue un rôle important : de nombreux aliments végétaux contenant du zinc contiennent également des phytates, qui inhibent l'absorption du zinc. Les régimes végétariens ont ainsi tendance à réduire l'absorption de zinc d'environ 35 % par rapport à l'alimentation omnivore. Cela signifie ainsi que même si le régime respecte ou dépasse les AJR (Apports Journaliers Recommandés), il reste néanmoins possible d’être en carence. Une étude suggère ainsi que les végétariens pourraient exiger jusqu'à 50 % de zinc en plus que les omnivores pour cette raison.

EPA et DHA

Les aliments végétaux contiennent de l'acide linoléique (oméga -6) et l'acide alpha-linoléique (oméga-3), qui tous deux sont considérés comme des acides gras essentiels. Dans ce contexte, un acide gras essentiel est un acide ne pouvant pas être synthétisé par l'organisme et devant être obtenu via le régime alimentaire. Cependant, un nombre croissant de recherches ont mis en évidence les avantages de la longue chaîne oméga-3 : les acides gras EPA et DHA. Ces acides gras jouent un rôle protecteur et thérapeutique dans une large gamme de maladies : le cancer, l’asthme, la dépression, les maladies cardiovasculaires, le TDAH, et les maladies auto-immunes, comme la polyarthrite rhumatoïde.

Bien qu'il soit possible pour certains acides alpha-linoléiques issus d'aliments végétaux d’être convertis en EPA et DHA, cette conversion est faible chez les humains : entre 5 à 10 % pour l’EPA et de entre 2 à 5 % pour le DHA. Les végétariens ont ainsi des niveaux d'EPA et de DHA inférieurs de 30% à ceux des omnivores, tandis que chez les végétaliens, la différence s’élève à 60% (source).  En outre, la conversion de l'ALA en DHA dépend des apports en zinc, fer et pyridoxine, qui sont des nutriments dont les végétariens et végétaliens manquant fréquemment.

Vitamines liposolubles : A et D

Enfin, le plus gros problème des régimes végétariens et végétaliens reste probablement leur manque total de deux vitamines liposolubles : les vitamines A et D. Ces vitamines jouent des rôles nombreux et essentiels dans la santé humaine : la vitamine A favorise ainsi la fonction immunitaire, la fertilité, la vue et la peau,  tandis que la vitamine D régule le métabolisme du calcium, régule la fonction immunitaire, réduit l'inflammation et protège contre certaines formes de cancer.

Ces vitamines liposolubles sont concentrées dans les aliments d'origine animale : fruits de mer, abats, œufs et produits laitiers. Certaines espèces de champignons obscures peuvent fournir de grandes quantités de vitamine D, mais ces champignons sont rarement consommés et souvent difficiles à obtenir. Les niveaux de vitamine D sont ainsi 58 % plus faibles chez les végétariens et 74 % chez les végétaliens que chez les omnivores.

L'idée que les aliments végétaux contiennent de la vitamine A est une erreur courante. Les plantes contiennent du bêta-carotène, le précurseur de l’actif de la vitamine A, mais cette conversion est inefficace chez l’homme. Il est ainsi presque impossible d'obtenir cette quantité de vitamine A dans les aliments végétaux sans faire de jus ou de prendre des suppléments.

Conclusion

On entend pourtant souvent que les végétariens vivraient plus longtemps que les omnivores : qu’en est-il ? Il est vrai que certaines études d'observation suggèrent que les végétariens et les végétaliens jouissent d’une durée de vie plus longue, mais ces études ont été perturbées par le« biais de l’utilisateur sain », qui signifie que les gens se livrant à un comportement perçu comme sain sont plus susceptibles de s'engager dans d'autres comportements sains, tout comme l’inverse est également vrai.

Il existe néanmoins une étude comparant des individus végétariens se souciant de leur santé, avec des individus omnivores s’en souciant également (ce qui permet donc d’éliminer le biais de l’utilisateur sain). Les résultats de cette étude ont montrés qu’il n’y avait pas de différence d’espérance de vie entre les 2 groupes, c’est-à-dire en d’autre termes, que les omnivores soucieux de leur santé vivent aussi longtemps que les végétariens soucieux de leur santé.

En conclusion, on peut considérer que les régimes végétariens et végétaliens ne sont pas optimaux en termes de besoins de notre corps, et peuvent nécessiter la prise de certains suppléments. N'hésitez pas à prendre rendez-vous avec votre naturopathe pour vous faire conseiller en détails !

Et vous, que pensez-vous de cet article et des régimes végétariens / végétaliens ?

Cretons maison

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Vous avez envie d’un déjeuner protéiné, opter pour du cretons fait maison! Découvrez notre recette de cretons  sur MaNaturopathe.com !

Ingrédients

 

• 1 lb de porc biologique haché ou de veau haché maigre

(souvent je fais mon creton à la dinde haché)

• 1 oignon haché finement

• 1 gousse d’ail hachée finement

• 1 tasse d’eau + 1 tasse d’eau

• 1 ¼ c. à thé de sel

• ½ c. à thé de poivre

• 1 c. à thé de quatre-épices (je met les épices pain d’épices de la clef des champs

• 1/3 de tasse de gruau d’avoine

 

Préparation

 

-Dans une casserole, faire mijoter à couvert la viande, l’oignon, l’ail et 1 tasse d’eau pendant 1h. -Ajouter le reste des ingrédients et l’autre tasse d’eau, mélanger et laisser mijoter pendant une autre heure couvert, mais en laissant une petite ouverture.

-Passer le mélange au batteur électrique (et non au bras mélangeur ou robot culinaire) jusqu’à obtenir la texture désirée.

-Rectifier assaisonnement.

-Réfrigérer ou congeler au besoin.

 

Bon appétit à vous, et n’hésitez pas à nous faire part de vos commentaires si vous testez cette recette ou en avez une autre à proposer !

 

8 idées pour stopper les grignotages du soir

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Il vous arrive de vous faufiler dans la cuisine pour vous préparer un petit en-cas alors que vous avez pourtant dîné tout à fait correctement ? Vous êtes parfois en proie à des fringales nocturnes auxquelles vous avez le plus grand mal à résister ? Vous n’êtes pas seul ! Les individus ayant encore envie de manger après un repas copieux ou bien capables de se relever pour un goûter nocturne sont de plus en plus nombreux. Ces fringales sont un véritable problème puisqu’elles conduisent à l’obésité, au diabète et à la dépression.

On peut d’ailleurs comparer ce type d’alimentation à celle des lutteurs sumo. Vous êtes-vous déjà demandés comment faisaient-ils pour devenir aussi énormes ? Leur méthode est très simple : ils ingurgitent un repas gargantuesque et vont se coucher juste après, ce qui est le meilleur moyen pour stocker toutes les calories ingérées ! Ainsi, si vous mangez tard le soir, vous allez prendre du poids et risquer un pré-diabète : votre corps va en effet stocker ces calories sous forme de graisse, au lieu de les éliminer.

Il est donc essentiel de réduire au maximum ces fringales nocturnes. Pour y parvenir, il faut commencer par en comprendre et identifier la cause. Comment se fait-il que, même après un gros repas, nous ayons parfois envie de davantage de nourriture, de davantage de sucre, de bonbons, de chips et autres aliments mauvais pour notre santé ? Quelle est la cause profonde de ces désirs et comment y faire face ? C’est ce que nous allons voir au sein de cet article.

La faute aux hormones

Le problème ne réside pas dans un souci émotionnel qu’il vous faudrait corriger, et il ne s’agit pas non plus d’un traumatisme psychologique qui vous pousse à manger plus (même si le stress peut être un facteur aggravant pour certains). Il s’agit tout simplement de biologie, et il vous seulement comprendre quels sont les changements qui ont lieu dans votre corps et vous donnent faim tard le soir, et comment les stopper, ce qui vous permettra ensuite de surmonter ces fringales.

La cause sous-jacente est un déséquilibre des 4 hormones qui régulent l'appétit. La sécrétion de chacune de ces hormones est déclenchée par des facteurs bien spécifiques, et une fois que vous aurez compris ce qui les régulent, et comment les équilibrer, vous pourrez dire adieu à vos envies de sucre intempestives et à vos fringales du soir.

Ces quatre hormones sont les suivantes :

-L’insuline : L’insuline est une hormone essentielle, produite afin de traiter le sucre de notre alimentation. Lorsque le taux d’insuline augmente puis s’effondre brutalement après avoir ingéré du sucre, de la farine ou un autre type de junk food, la sensation de faim est déclenchée. Cela peut également avoir lieu après avoir mangé un repas composé de nourriture saine.

-La leptine : La leptine est l’hormone régulatrice de l’appétit, celle qui est chargée de dire à notre cerveau « je suis repue, je n’ai pas besoin de plus de nourriture ». Lorsque l’on mange beaucoup de sucre, d’aliments transformés, de farine et de junk food, la leptine ne fonctionne plus car le cerveau y devient résistant.

- La ghréline : La ghréline est une hormone de la faim, produite au sein de l’estomac, et dont l’objectif est d’aider à réguler l’appétit. Elle envoie le signal « Vous devriez manger, j’ai faim ! »

- La peptide YY : Produite par l’intestin, cette hormone envoie le signal inverse « Hé, je suis faim, j’ai eu assez à manger ! »

Il est ainsi essentiel que l’équilibre de ces 4 hormones soit maintenu. Pour y parvenir, il existe des astuces simples et faciles à mettre en place.

8 conseils pour stopper les grignotages du soir

- Prendre un petit-déjeuner: C'est la stratégie clé pour mettre fin aux fringales nocturnes. Bien sûr, il y a fort à parier que si vous êtes boulimique la nuit, vous n'aurez probablement pas envie de petit déjeuner, puisque vous vous sentirez plein au réveil. Il vous faut donc briser ce cycle, et optez pour cela pour un petit-déjeuner remplie de bonnes protéines, avec par exemple des œufs ou bien une boisson protéinée, rapide et délicieux. N’hésitez pas à demander conseil à votre naturopathe.

- Ne pas boire ses calories : Les boissons sucrées telles que les sodas, les jus de fruits, les latte ou encore les boissons pour sportifs provoqueront des pics d’insuline, eux même déclencheurs de fringales.

- Manger à intervalles réguliers : Il est primordial de ne sauter aucun repas et de respecter des heures régulières pour votre petit-déjeuner, déjeuner et dîner. Votre corps est une véritable horloge hormonale, et vous devez prendre vos repas à un rythme régulier pour en maintenir l’équilibre.

- Prendre des protéines et des graisses de qualité à chaque repas : Consommer des protéines et de bonnes graisses à chaque repas permettra de maintenir l’équilibre du taux de sucre présent dans votre sang. Assurez-ainsi d’intégrer de bonnes graisses telles que les noix, les graines, les avocats, les noix de coco, l'huile d’olive, ou des protéines de qualité comme le poulet et le poisson, accompagnés de beaucoup de légumes, à chaque repas.

- Se relaxer : Le stress fait grossir et trop manger. Apprenez à vous relaxer : pourquoi ne pas commencer le yoga ou des exercices de respiration ?

- Bien dormir : La privation de sommeil entraîne l’augmentation de la ghréline et la diminution du peptide, augmentant ainsi la sensation de faim, et plus particulièrement les fringales sucrées.

- Etre conscient de ses allergies alimentaires : Bien des gens possèdent des allergies alimentaires sans le savoir, telles que des intolérances aux produits laitiers ou au gluten. Essayez de vous en passer durant quelques semaines et voyez si vos fringales disparaissent.

- Prendre des compléments alimentaires : Enfin, il existe des molécules naturelles capables d’équilibrer le taux de glycémie, l’insuline, et de diminuer les fringales. C’est par exemple le cas des oméga 3, de la vitamine D, des fibres ou encore du chrome : demandez conseil à votre naturopathe qui sera en mesure de vous proposer des recommandations adaptées à votre situation personnelle.

De votre côté, êtes-vous en proie à ces folles envie de gras ou de sucré ? Que pensez-vous de nos conseils pour y résister ? N’hésitez pas à partager vos propres idées à ce sujet au sein des commentaires !