Le végétarisme n'égal pas toujours santé!

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Pourquoi vous devriez repenser les régimes végétariens

Les gens choisissent de devenir végétariens pour différentes raisons. Certains sont choqués par l’impact environnemental de l’industrie animalière, tandis que d’autres sont guidés par des préoccupations éthiques ou des raisons religieuses.

Néanmoins, de nombreux individus choisissent un régime végétarien parce qu’ils sont persuadés qu’il s’agit d’un choix sain d’un point de vie nutritionnel. En effet, durant les 50 dernières années, on nous a répété que la viande, les œufs ainsi que les graisses animales étaient mauvais pour nous, et que nous serions en mesure de vivre plus longtemps et de jouir d'une meilleure santé supérieure en les minimisant. Cette idée a été véhiculée tant et tant que peu de gens aujourd’hui ne la remettent en question. En fait, si vous demandiez à une  personne lambda dans la rue si elle pensait qu’un régime végétarien était plus sain qu'un régime omnivore, sa réponse serait probablement oui. Mais est -ce vraiment vrai ?

Les régimes à base de plantes mettent l’accent sur les légumes, qui sont riches en nutriments, et les fruits, qui en contiennent également. Cependant, ces régimes contiennent également de grandes quantités de céréales (raffinées et non raffinées) et de légumineuses, qui sont tous deux faibles en éléments nutritifs bio disponibles et riches en anti-nutriments, tels que les phytates. Enfin, ces régimes   évitent les viandes, poissons et crustacés, qui sont parmi les aliments les plus riches en nutriments que vous pouvez manger.

Les régimes végétaliens, en particulier, sont ainsi presque totalement dépourvus de certains nutriments qui sont essentiels pour la fonction physiologique. Plusieurs études ont montré que les végétariens comme les végétaliens sont sujets à des carences en vitamine B12, en calcium, en fer, en zinc, en acides gras à longue chaîne EPA et DHA, et enfin en vitamines liposolubles comme A & D.

Intéressons-nous davantage à chacun de ces nutriments dans le cadre d’un régime végétarien ou végétalien.

La vitamine B12

La carence en vitamine B12 est particulièrement fréquente chez les végétariens et les végétaliens. Les études les plus récentes ont ainsi révélées que 68 % des végétariens et 83% des végétaliens étaient déficients en vitamine B12, contre seulement 5 % des individus omnivores.

La vitamine B12 fonctionne avec la folacine pour la synthèse de l'ADN et des globules rouges. Elle est également impliquée dans la production de la gaine de myéline qui entoure les nerfs, et la conduction de l'influx nerveux. Une carence en vitamine B12 peut ainsi causer de nombreux problèmes, tels que la fatigue, la léthargie, des moments de faiblesse, la perte de mémoire, des soucis neurologiques ou psychiatriques, l’anémie, et bien d’autres symptômes.

Les effets de la carence en vitamine B12 sur les enfants sont particulièrement alarmants. Des études ont en effet montré que les enfants nourris jusqu'à l'âge de 6 avec un régime végétalien obtenaient des résultats inférieurs à ceux d’enfants nourris à l’aide d’un régime omnivore lors de tests mesurant l'intelligence fluide, l'aptitude spatiale et la mémoire à court terme.

Un mythe commun parmi les végétariens et les végétaliens est qu'il est possible d'obtenir de la vitamine B12 à partir de sources végétales comme les algues, le soja fermenté, la spiruline et la levure de bière. Néanmoins, ces aliments contiennent en fait des composants analogues à la vitamine B12, que l’on appelle cobamides, et qui ont pour effet de bloquer l'absorption de vitamine B12, et augmentant finalement le besoin de véritable vitamine B12.

Le calcium

Sur le papier, l'apport en calcium est similaire chez les végétariens et chez les omnivores (probablement parce que les deux mangent des produits laitiers), mais il est en réalité beaucoup plus faible chez les végétaliens, qui en sont souvent déficients. Toutefois, la biodisponibilité du calcium extrait à partir d'aliments végétaux est affectée par leurs niveaux d'oxalate et de phytate, qui sont des inhibiteurs d’absorption de calcium et diminuent ainsi la quantité de calcium que le corps peut extraire à partir d'aliments végétaux. Ainsi, alors que des légumes tels que les épinards et le chou frisé ont une teneur relativement élevée en calcium, ce dernier n’est pas efficacement absorbé durant la digestion.

Une étude suggère qu’il faudrait ingérer 16 portions d'épinards pour obtenir la même quantité de calcium absorbable que dans une tasse de lait, ce qui équivaut à 33 tasses de jeunes épinards, ou environ 5-6 tasses d'épinards cuits. Il existe quelques légumes (énumérés dans l’étude mentionnée) possédant des niveaux élevés de calcium bio disponible, mais il est important de noter que l’ensemble des légumes testés nécessiteraient plusieurs portions afin d'atteindre la même quantité de calcium utilisable que dans une seule portion de lait, de fromage ou de yogourt.

Le fer

Les végétariens consomment la même quantité de fer que les omnivores, mais comme avec le calcium, la biodisponibilité du fer dans les aliments végétaux est beaucoup plus faible que dans ceux d'origine animale. Les formes de fer originaires des plantes sont également inhibées par d'autres substances couramment consommées, telles que le café, le thé, les produits laitiers, ou les suppléments de calcium. Cela explique pourquoi les végétariens et les végétaliens ont généralement des réserves en fer plus faibles que celles des omnivores, et pourquoi il a été démontré que les régimes végétariens ont tendance à réduire l'absorption du fer de 70 à 85%.

 

Le zinc

Une véritable carence en zinc n'est pas fréquente chez les végétariens occidentaux, mais leur apport tombe souvent en dessous des recommandations. Dans ce cas également, on constate que la biodisponibilité joue un rôle important : de nombreux aliments végétaux contenant du zinc contiennent également des phytates, qui inhibent l'absorption du zinc. Les régimes végétariens ont ainsi tendance à réduire l'absorption de zinc d'environ 35 % par rapport à l'alimentation omnivore. Cela signifie ainsi que même si le régime respecte ou dépasse les AJR (Apports Journaliers Recommandés), il reste néanmoins possible d’être en carence. Une étude suggère ainsi que les végétariens pourraient exiger jusqu'à 50 % de zinc en plus que les omnivores pour cette raison.

EPA et DHA

Les aliments végétaux contiennent de l'acide linoléique (oméga -6) et l'acide alpha-linoléique (oméga-3), qui tous deux sont considérés comme des acides gras essentiels. Dans ce contexte, un acide gras essentiel est un acide ne pouvant pas être synthétisé par l'organisme et devant être obtenu via le régime alimentaire. Cependant, un nombre croissant de recherches ont mis en évidence les avantages de la longue chaîne oméga-3 : les acides gras EPA et DHA. Ces acides gras jouent un rôle protecteur et thérapeutique dans une large gamme de maladies : le cancer, l’asthme, la dépression, les maladies cardiovasculaires, le TDAH, et les maladies auto-immunes, comme la polyarthrite rhumatoïde.

Bien qu'il soit possible pour certains acides alpha-linoléiques issus d'aliments végétaux d’être convertis en EPA et DHA, cette conversion est faible chez les humains : entre 5 à 10 % pour l’EPA et de entre 2 à 5 % pour le DHA. Les végétariens ont ainsi des niveaux d'EPA et de DHA inférieurs de 30% à ceux des omnivores, tandis que chez les végétaliens, la différence s’élève à 60% (source).  En outre, la conversion de l'ALA en DHA dépend des apports en zinc, fer et pyridoxine, qui sont des nutriments dont les végétariens et végétaliens manquant fréquemment.

Vitamines liposolubles : A et D

Enfin, le plus gros problème des régimes végétariens et végétaliens reste probablement leur manque total de deux vitamines liposolubles : les vitamines A et D. Ces vitamines jouent des rôles nombreux et essentiels dans la santé humaine : la vitamine A favorise ainsi la fonction immunitaire, la fertilité, la vue et la peau,  tandis que la vitamine D régule le métabolisme du calcium, régule la fonction immunitaire, réduit l'inflammation et protège contre certaines formes de cancer.

Ces vitamines liposolubles sont concentrées dans les aliments d'origine animale : fruits de mer, abats, œufs et produits laitiers. Certaines espèces de champignons obscures peuvent fournir de grandes quantités de vitamine D, mais ces champignons sont rarement consommés et souvent difficiles à obtenir. Les niveaux de vitamine D sont ainsi 58 % plus faibles chez les végétariens et 74 % chez les végétaliens que chez les omnivores.

L'idée que les aliments végétaux contiennent de la vitamine A est une erreur courante. Les plantes contiennent du bêta-carotène, le précurseur de l’actif de la vitamine A, mais cette conversion est inefficace chez l’homme. Il est ainsi presque impossible d'obtenir cette quantité de vitamine A dans les aliments végétaux sans faire de jus ou de prendre des suppléments.

Conclusion

On entend pourtant souvent que les végétariens vivraient plus longtemps que les omnivores : qu’en est-il ? Il est vrai que certaines études d'observation suggèrent que les végétariens et les végétaliens jouissent d’une durée de vie plus longue, mais ces études ont été perturbées par le« biais de l’utilisateur sain », qui signifie que les gens se livrant à un comportement perçu comme sain sont plus susceptibles de s'engager dans d'autres comportements sains, tout comme l’inverse est également vrai.

Il existe néanmoins une étude comparant des individus végétariens se souciant de leur santé, avec des individus omnivores s’en souciant également (ce qui permet donc d’éliminer le biais de l’utilisateur sain). Les résultats de cette étude ont montrés qu’il n’y avait pas de différence d’espérance de vie entre les 2 groupes, c’est-à-dire en d’autre termes, que les omnivores soucieux de leur santé vivent aussi longtemps que les végétariens soucieux de leur santé.

En conclusion, on peut considérer que les régimes végétariens et végétaliens ne sont pas optimaux en termes de besoins de notre corps, et peuvent nécessiter la prise de certains suppléments. N'hésitez pas à prendre rendez-vous avec votre naturopathe pour vous faire conseiller en détails !

Et vous, que pensez-vous de cet article et des régimes végétariens / végétaliens ?

Cretons maison

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Vous avez envie d’un déjeuner protéiné, opter pour du cretons fait maison! Découvrez notre recette de cretons  sur MaNaturopathe.com !

Ingrédients

 

• 1 lb de porc biologique haché ou de veau haché maigre

(souvent je fais mon creton à la dinde haché)

• 1 oignon haché finement

• 1 gousse d’ail hachée finement

• 1 tasse d’eau + 1 tasse d’eau

• 1 ¼ c. à thé de sel

• ½ c. à thé de poivre

• 1 c. à thé de quatre-épices (je met les épices pain d’épices de la clef des champs

• 1/3 de tasse de gruau d’avoine

 

Préparation

 

-Dans une casserole, faire mijoter à couvert la viande, l’oignon, l’ail et 1 tasse d’eau pendant 1h. -Ajouter le reste des ingrédients et l’autre tasse d’eau, mélanger et laisser mijoter pendant une autre heure couvert, mais en laissant une petite ouverture.

-Passer le mélange au batteur électrique (et non au bras mélangeur ou robot culinaire) jusqu’à obtenir la texture désirée.

-Rectifier assaisonnement.

-Réfrigérer ou congeler au besoin.

 

Bon appétit à vous, et n’hésitez pas à nous faire part de vos commentaires si vous testez cette recette ou en avez une autre à proposer !

 

8 idées pour stopper les grignotages du soir

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Il vous arrive de vous faufiler dans la cuisine pour vous préparer un petit en-cas alors que vous avez pourtant dîné tout à fait correctement ? Vous êtes parfois en proie à des fringales nocturnes auxquelles vous avez le plus grand mal à résister ? Vous n’êtes pas seul ! Les individus ayant encore envie de manger après un repas copieux ou bien capables de se relever pour un goûter nocturne sont de plus en plus nombreux. Ces fringales sont un véritable problème puisqu’elles conduisent à l’obésité, au diabète et à la dépression.

On peut d’ailleurs comparer ce type d’alimentation à celle des lutteurs sumo. Vous êtes-vous déjà demandés comment faisaient-ils pour devenir aussi énormes ? Leur méthode est très simple : ils ingurgitent un repas gargantuesque et vont se coucher juste après, ce qui est le meilleur moyen pour stocker toutes les calories ingérées ! Ainsi, si vous mangez tard le soir, vous allez prendre du poids et risquer un pré-diabète : votre corps va en effet stocker ces calories sous forme de graisse, au lieu de les éliminer.

Il est donc essentiel de réduire au maximum ces fringales nocturnes. Pour y parvenir, il faut commencer par en comprendre et identifier la cause. Comment se fait-il que, même après un gros repas, nous ayons parfois envie de davantage de nourriture, de davantage de sucre, de bonbons, de chips et autres aliments mauvais pour notre santé ? Quelle est la cause profonde de ces désirs et comment y faire face ? C’est ce que nous allons voir au sein de cet article.

La faute aux hormones

Le problème ne réside pas dans un souci émotionnel qu’il vous faudrait corriger, et il ne s’agit pas non plus d’un traumatisme psychologique qui vous pousse à manger plus (même si le stress peut être un facteur aggravant pour certains). Il s’agit tout simplement de biologie, et il vous seulement comprendre quels sont les changements qui ont lieu dans votre corps et vous donnent faim tard le soir, et comment les stopper, ce qui vous permettra ensuite de surmonter ces fringales.

La cause sous-jacente est un déséquilibre des 4 hormones qui régulent l'appétit. La sécrétion de chacune de ces hormones est déclenchée par des facteurs bien spécifiques, et une fois que vous aurez compris ce qui les régulent, et comment les équilibrer, vous pourrez dire adieu à vos envies de sucre intempestives et à vos fringales du soir.

Ces quatre hormones sont les suivantes :

-L’insuline : L’insuline est une hormone essentielle, produite afin de traiter le sucre de notre alimentation. Lorsque le taux d’insuline augmente puis s’effondre brutalement après avoir ingéré du sucre, de la farine ou un autre type de junk food, la sensation de faim est déclenchée. Cela peut également avoir lieu après avoir mangé un repas composé de nourriture saine.

-La leptine : La leptine est l’hormone régulatrice de l’appétit, celle qui est chargée de dire à notre cerveau « je suis repue, je n’ai pas besoin de plus de nourriture ». Lorsque l’on mange beaucoup de sucre, d’aliments transformés, de farine et de junk food, la leptine ne fonctionne plus car le cerveau y devient résistant.

- La ghréline : La ghréline est une hormone de la faim, produite au sein de l’estomac, et dont l’objectif est d’aider à réguler l’appétit. Elle envoie le signal « Vous devriez manger, j’ai faim ! »

- La peptide YY : Produite par l’intestin, cette hormone envoie le signal inverse « Hé, je suis faim, j’ai eu assez à manger ! »

Il est ainsi essentiel que l’équilibre de ces 4 hormones soit maintenu. Pour y parvenir, il existe des astuces simples et faciles à mettre en place.

8 conseils pour stopper les grignotages du soir

- Prendre un petit-déjeuner: C'est la stratégie clé pour mettre fin aux fringales nocturnes. Bien sûr, il y a fort à parier que si vous êtes boulimique la nuit, vous n'aurez probablement pas envie de petit déjeuner, puisque vous vous sentirez plein au réveil. Il vous faut donc briser ce cycle, et optez pour cela pour un petit-déjeuner remplie de bonnes protéines, avec par exemple des œufs ou bien une boisson protéinée, rapide et délicieux. N’hésitez pas à demander conseil à votre naturopathe.

- Ne pas boire ses calories : Les boissons sucrées telles que les sodas, les jus de fruits, les latte ou encore les boissons pour sportifs provoqueront des pics d’insuline, eux même déclencheurs de fringales.

- Manger à intervalles réguliers : Il est primordial de ne sauter aucun repas et de respecter des heures régulières pour votre petit-déjeuner, déjeuner et dîner. Votre corps est une véritable horloge hormonale, et vous devez prendre vos repas à un rythme régulier pour en maintenir l’équilibre.

- Prendre des protéines et des graisses de qualité à chaque repas : Consommer des protéines et de bonnes graisses à chaque repas permettra de maintenir l’équilibre du taux de sucre présent dans votre sang. Assurez-ainsi d’intégrer de bonnes graisses telles que les noix, les graines, les avocats, les noix de coco, l'huile d’olive, ou des protéines de qualité comme le poulet et le poisson, accompagnés de beaucoup de légumes, à chaque repas.

- Se relaxer : Le stress fait grossir et trop manger. Apprenez à vous relaxer : pourquoi ne pas commencer le yoga ou des exercices de respiration ?

- Bien dormir : La privation de sommeil entraîne l’augmentation de la ghréline et la diminution du peptide, augmentant ainsi la sensation de faim, et plus particulièrement les fringales sucrées.

- Etre conscient de ses allergies alimentaires : Bien des gens possèdent des allergies alimentaires sans le savoir, telles que des intolérances aux produits laitiers ou au gluten. Essayez de vous en passer durant quelques semaines et voyez si vos fringales disparaissent.

- Prendre des compléments alimentaires : Enfin, il existe des molécules naturelles capables d’équilibrer le taux de glycémie, l’insuline, et de diminuer les fringales. C’est par exemple le cas des oméga 3, de la vitamine D, des fibres ou encore du chrome : demandez conseil à votre naturopathe qui sera en mesure de vous proposer des recommandations adaptées à votre situation personnelle.

De votre côté, êtes-vous en proie à ces folles envie de gras ou de sucré ? Que pensez-vous de nos conseils pour y résister ? N’hésitez pas à partager vos propres idées à ce sujet au sein des commentaires !

Graines de citrouille épicées

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Un délice!

Faire tremper les pépins de courge pendant 24 heures dans un mélange moitié eau/moitié tamari (sauce soya fermentée naturelle, pas de VH…) et ajouter les épices de votre choix : poivre de Cayenne, cumin, poivre, cardamome, etc. Faire sécher au four à 200 °F pendant 15 à 20 minutes ou mieux, utiliser un bon déshydrateur. Mon mélange préféré : cayenne tamari. J'adore !

Remplace les pretzels et chips avec brio !

Bon appétit!

Marie-Soleil Noreau, ND.A, La Naturopathe moderne

Crevettes à la crème de macadam

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La noix de macadamia et les crevettes, un parfait combo pour un petit déjeuner ou pour un plat principal délicieux!

Sauce crémeuse riche qui a le goût légèrement sucré de la noix de macadamia. C'est simple à faire, mais le goût est complexe.

Soyez généreux avec le jus de lime,  il liera tous les ingrédients ensemble et d'accroîtra la saveur du plat.

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Ingrédients

2-3 portions

-1 livre de crevettes crues, décortiquées

-1 échalote, hachée

-1/4 cuillère à café de sel de mer (ou plus au goût)

-1/2 tasse de noix de macadamia

-1 cuillère à soupe de beurre non salé

-2 cuillères à soupe de lait de coco

-Jus de lime frais au goût

Préparation

1. Mélanger l’échalote, le sel et les noix de macadamia dans le robot culinaire jusqu'à l’obtention d’une purée lisse.

2. Faire fondre le beurre dans une casserole à  feu vif et ajouter les crevettes. Sauter une minute, puis ajouter le mélange échalote-macadamia. Incorporer les crevettes à plusieurs reprises tout en continuant à faire sauter pour trois minutes de plus. Ajouter le lait de coco au crevettes et les cuire une minute de plus.

3. Retirer du feu et ajouter de jus de lime sur le dessus au goût.

 

Bon appétit à vous, et comme d’habitude, nous attendons impatiemment vos commentaires si vous testez cette recette ou en avez une autre à proposer !

 

6 méthodes pour diminuer sa pression artérielle

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Une pression artérielle élevée, ce qu’on appelle aussi l'hypertension, est une affection grave et fréquente qui peut conduire à des maladies mortelles telles que la crise cardiaque, l’accident vasculaire cérébral, l’insuffisance cardiaque ou rénale, et bien d’autres maladies. Alors qu’un tiers de la population américaine adulte possède une pression artérielle élevée, cette condition ne touche que 3 % des populations de chasseurs-cueilleurs qui suivent un régime alimentaire et un mode de vie traditionnels. Ce chiffre suggère que l'hypertension est une maladie liée à de mauvaises habitudes de vie, pouvant ainsi traitée efficacement à l'aide d’une modification de régime alimentaire et de changements de life style simples, ainsi que via l'utilisation stratégique des plantes médicinales.

Mesurer sa pression artérielle

La pression artérielle est mesurée par deux chiffres: le chiffre du haut correspond à la pression systolique (lorsque le cœur pompe le sang) tandis que le chiffre inférieur indique la pression diastolique (lorsque le cœur est au repos). Une pression artérielle normale se situe en dessus de 120/80, une situation de pré-hypertension est diagnostiquée entre 120/80-139/89, l’hypertension de stade 1 est comprise entre 140/90-159/99, et enfin, la phase 2 de l'hypertension correspond à une pression artérielle supérieure à 160 /100.

Alors que la plupart des médecins prescrivent un traitement médicamenteux lorsque le patient a atteint le stade de la pré-hypertension, il n'existe aucune preuve appuyant l’efficacité de ce type de traitement chez ces patients. Cela ne signifie néanmoins pas que le stade de pré-hypertension devrait être ignoré : tout comme l'hypercholestérolémie, l'hypertension artérielle, même au stade de la pré-hypertension, est un indicateur certain de la présence d'autres problèmes dans le corps.

Il existe cependant une méthode simple et facile à mettre en place, ne nécessitant pas de médicaments, pour diminuer son hypertension. Cet article aborde ainsi six changements alimentaires que vous pouvez effectuer dans votre vie de tous les jours afin de contribuer à réduire votre pression artérielle naturellement.

Il est tout de même essentiel de garder à l’esprit que la médication devra être envisagée à nouveau si ces changements d’alimentation n’ont pas les effets escomptés et se révèlent incapables de réduire de façon adéquate la pression artérielle. Il est donc primordial que vous preniez conseil auprès d’un naturopathe et de votre médecin traitant.

6 changements alimentaires pour diminuer l’hypertension

1- Réduire sa consommation de glucides

L'un des facteurs contributeurs les plus importants à l'hypertension artérielle est l'hyperglycémie et la résistance à l'insuline. Certaines données suggèrent que des changements pathologiques dans le glucose et le métabolisme de l'insuline affectent de manière significative le développement et l'évolution clinique de l'hypertension, et devraient donc être les principales cibles d’une modification du régime alimentaire. Un taux de sucre dans le sang chroniquement élevé, l'hyper insulinémie, ainsi qu’un taux élevé de triglycérides sont beaucoup plus fréquents chez les personnes souffrant d'hypertension que chez ceux ayant une pression artérielle normale, et l'une des causes majeures de ces trois conditions n’est autre qu’un apport excessif de glucides, et plus particulièrement de les céréales et sucres raffinés.

De plus, il a été prouvé que la consommation excessive de boissons sucrées telles que le soda, le thé sucré, et d’autres boissons sucrées influe directement sur la pression artérielle. Ne plus boire ces boissons devrait ainsi être la première étape de tout traitement de l'hypertension, et peut aussi contribuer à réduire l'excès de poids et l'hyperglycémie – deux soucis affectant également l'hypertension.

Il est donc essentiel, en stage de pré-hypertension, de diminuer au maximum sa consommation de glucides et de boissons sucrées, et d’augmenter la part de fruits et légumes dans son alimentation.

2- Augmenter l'apport en minéraux bénéfiques tels que le potassium, le magnésium et le calcium

La plupart des professionnels de la médecine conventionnelle recommandent la restriction de sodium en tant que méthode principale pour la réduction de la pression artérielle. Il semble néanmoins que se concentrer sur la consommation d'aliments riches en autres macro minéraux soit plus bénéfique que de se concentrer uniquement sur l’élimination du sodium, comme le montrent ces articles. En effet, c’est le rapport sodium-potassium qui est particulièrement important : ainsi, opter pour une alimentation riche en potassium est une meilleure stratégie que de suivre un régime alimentaire faible en sodium.

Les individus souffrant d’hypertension devraient consommer un minimum 4700 milligrammes de potassium par jour. Les meilleures sources de potassium et de magnésium sont les légumes féculents comme les pommes de terre blanches ou les patates douces, mais aussi les champignons ou encore les tomates. Au niveau des fruits, les bananes sont aussi une excellente source de potassium. N’hésitez pas à demander conseil à votre naturopathe pour obtenir des recommandations personnalisées.

3- Manger des produits laitiers provenant d’animaux nourris à l’herbe comme le ghee, le beurre et le fromage

Au-delà d'être une bonne source de calcium, la matière grasse des produits laitiers provenant d’animaux nourris à l'herbe contribue au traitement de l'hypertension artérielle grâce à la vitamine K2. Bien que ce nutriment soit encore peu connu, les études préliminaires suggèrent que la vitamine K2 pourrait être un nutriment essentiel à adopter dans un régime alimentaire de préventions des maladies. La vitamine K2 semble ainsi avoir un effet protecteur contre l'ostéoporose, les maladies cardiovasculaires, le cancer, et de nombreuses autres affections.

La vitamine K2 peut également avoir un effet protecteur contre l'hypertension. Bien qu'il n’y ait pas encore eu d'études mesurant directement les effets de K2 sur la pression artérielle, la logique suggère que ce nutriment pourrait aider à prévenir l'hypertension artérielle en réduisant la rigidité vasculaire et la calcification artérielle. La vitamine K2 joue ainsi un rôle essentiel en s’assurant que le calcium se dépose bien dans les os, là où est sa place, et non pas dans les artères dans lesquelles il peut causer la rigidité vasculaire et la calcification, conduisant alors à l'hypertension et aux maladies cardiaques.

L’une des meilleures sources de K2 est le ghee, mais aussi le beurre, le fromage, les yaourts et tout autre produit laitier provenant d’animaux nourris à l’herbe. Pour les personnes intolérantes aux produits laitiers, il est possible d’obtenir la vitamine K2 sous forme de compléments alimentaires. Là encore, mieux vaut demander conseil à votre naturopathe pour plus d’informations.

4 – Consommer au moins une livre de poisson gras par semaine

Les poissons gras sont riches en oméga-3, et l’efficacité de ces graisses dans la réduction du risque d'hypertension et de maladies cardiovasculaires a été prouvée au sein de plusieurs études. Une méta-analyse a également démontré que la consommation d’huile de poisson pouvait réduire de façon significative la pression artérielle systolique et diastolique. Néanmoins, la prise de suppléments contenant de l'huile de poisson n'est pas une stratégie idéale, puisque certaines études suggèrent que des doses élevées d'huile de poisson peuvent augmenter la mortalité cardiovasculaire.

Mieux ainsi obtenir votre ratio d’oméga 3 directement en mangeant davantage de poissons gras tels que le saumon, le flétan, les sardines et le maquereau.

5- Boire du thé et des tisanes

Une consommation régulière de thé peut contribuer à diminuer la pression artérielle, comme le montre cette étude qui a été réalisée dans des régions où le thé est une composante importante de l'alimentation quotidienne. Il existe néanmoins des sortes de thés plus efficaces que d’autres dans la réduction de la pression artérielle, comme le thé d’hibiscus, le thé d’aubépine, le thé Gotu Kola et enfin le thé vert.

Si vous voulez obtenir de réels résultats dans la diminution de votre pression artérielle, testez l’ensemble de ces thés afin de pouvoir identifier vos favoris, et efforcez-vous d’en boire 2 à 3 tasses par jour.

6- Manger des betteraves

Certains chercheurs ont émis l'hypothèse que la teneur en nitrate inorganique de certains fruits et légumes fournit un substrat physiologique de réduction en nitrites, l'oxyde nitrique, et d'autres produits métaboliques qui produisent une vasodilatation, diminuant ainsi la pression sanguine et soutenant la fonction cardiovasculaire.

Les betteraves étant riches en nitrates, elles pourraient ainsi contribuer à la réduction de la pression artérielle. Il est particulièrement recommandé d’en boire le jus. Néanmoins, si vous n’êtes pas fan de betteraves, vous pouvez également augmenter votre consommation d’autres aliments riches en nitrates, telles que le céleri-rave, le chou chinois, l’endive, le fenouil, le chou-rave, le poireau, le persil, le céleri, le cresson, le cerfeuil, la laitue, les épinards et la roquette.

De votre côté, souffrez-vous d’une pression sanguine élevée ? Que pensez-vous de nos conseils pour diminuer cette hypertension ? N’hésitez pas à partager vos propres idées à ce sujet au sein des commentaires !

Cholestérol et les graisses saturées ne sont pas les ennemis!

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Mythe # 1: Consommez du cholestérol et des graisses saturées augmentent le taux de cholestérol dans le sang.

 

La plupart d'entre nous pensons que les aliments comme la viande rouge, les œufs et le bacon augmentent notre taux de cholestérol. Cette idée est si profondément enracinée dans notre culture que peu de gens remettent en question cette idée. Mais est-ce vraiment vrai?

 

Le régime préconisé pour la santé du coeur est fondé sur des études chez les animaux et les humains, il y a plus d'un demi-siècle. Cependant, des études plus récentes (et de meilleure qualité) ne supporte plus cette l’avenu que le cholestérol et des graisses saturées augmentent le taux de cholestérol dans le sang.

Cholestérol et graisses saturées: ennemis alimentaires ou victimes innocentes de la mauvaise science?

 

Nous avons entre 1100 et 1700 milligrammes de cholestérol dans notre corps. 25% provient de notre alimentation, et 75% est produite à l'intérieur de notre corps par notre foie. Beaucoup de cholestérol que l'on retrouve dans les aliments ne peuvent pas être absorbés par notre corps, et la plupart du cholestérol dans notre intestin a été synthétisé dans les cellules du corps et se sont retrouvés dans l'intestin par le foie et la vésicule biliaire. Le corps régule étroitement la quantité de cholestérol dans le sang grâce à un contrôle de la production interne; lorsque l'apport de cholestérol dans l'alimentation tombe en panne, le corps en fait plus. Lorsque l'apport de cholestérol dans le régime augmente, le corps fait moins.

 

Cela explique pourquoi les études sur le cholestérol alimentaire (une étude où les personnes se nourrissent de 2 à 4 œufs par jour et mesure leur taux de cholestérol) montrent que le cholestérol alimentaire a peu d'impact sur le taux de cholestérol sanguin dans environ 75% de la population.

Les 25% restants de la population sont désignés comme «hyper-répondeurs». Dans ce groupe, le cholestérol alimentaire augmente modestement le LDL («mauvais cholestérol» et le HDL («bon cholestérol»), mais  n'affecte pas le ratio de LDL / HDL ce qui n’augmente pas le risque de maladie cardiaque. Référence

 

En d'autres termes, le cholestérol alimentaire ne va pas vous donner une crise cardiaque! Vous pouvez laisser tomber les omelettes de blanc d'oeuf et recommencer à manger les jaunes! D’ailleurs, c'est une bonne chose, puisque tous les 13 nutriments essentiels de l’œuf se retrouvent dans le jaune. Les jaunes d'oeufs sont une très bonne source de choline, une vitamine B qui joue un rôle important dans tout, de la production de neurotransmetteurs à la désintoxication à l'entretien des cellules saines. Choline

 

Des études sur des régimes faibles en glucides (qui ont tendance à être riches en graisses saturées) suggèrent que non seulement ces régimes n’augmentent pas le cholestérol dans le sang, mais plutôt qu’ils ont plusieurs effets bénéfiques sur les marqueurs de risque de maladies cardio-vasculaires. Par exemple, une méta-analyse de 17 diètes faibles en glucides englobant 1140 patients obèses constate que les régimes à faible teneur en glucides n’ont ni augmenté, ni diminué le “mauvais” cholestérol (LDL). Cependant, ils se trouvent que les régimes faibles en glucides ont été associés à une diminution significative du poids corporel ainsi que des améliorations dans plusieurs facteurs de risque cardiovasculaire, y compris la diminution des triglycérides, la glycémie à jeun, la pression artérielle, l’indice de masse corporelle, la circonférence abdominale, l'insuline et la protéine C réactive (un marqueur de l'inflammation), ainsi que l'augmentation des taux du “bon” cholestérol (HDL). Référence

 

Si vous vous demandez si les graisses saturées peuvent contribuer aux maladies cardiaques d'une certaine façon, une grande méta-analyse d'études portant sur près de 350 000 participants n'a trouvé aucune association entre les gras saturés et les maladies cardiaques. Référence

 

Une étude japonaise qui a suivi 58 000 hommes pour une moyenne de 14 ans n'a trouvé aucune association entre la consommation de graisses saturées et les maladies cardiaques, mais une association inverse entre les graisses saturées et les accidents cardio-vasculaire, ACV. C'est à dire ceux qui ont mangé plus de graisses saturées avaient un risque plus faible ACV. Référence

 

Dans un éditorial du Journal of American College of Cardiology de 2004, Sylvan Lee Weinberg, ancien président de American College of Cardiology dit :

 

Un régime faible en gras et riche en glucides ... peut très bien avoir joué un rôle involontaire dans les épidémies actuelles de l'obésité, désordres lipidiques, diabète de type 2, et les syndromes métaboliques. Ce régime ne peut plus être défendue par les autorités des organisations médicales prestigieuses. Référence

 

Nous avons maintenant établi que la consommation de cholestérol et de graisses saturées n'augmentent pas le taux de cholestérol dans le sang pour la plupart des gens. Dans le prochain article, je vais briser le mythe que le cholestérol élevé dans le sang est la cause des maladies du cœur.

 

7 conseils pour rester en bonne santé en voyage

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Vous faites partie de ces individus qui voyagent beaucoup de par leur activité ou bien tout simplement par goût, et avez des difficultés à vous nourrir de manière saine et à maintenir un mode de vie équilibrée en voyage ? Cela n’a rien d’étonnant et c’est le cas de bien des personnes ne passant que peu de temps de chez elles : loin de la maison, il peut être difficile de réussir à conserver de bonnes habitudes de vie. Il existe heureusement des solutions, il faut simplement être plus discipliné et faire preuve d’organisation, mais cela n’a absolument rien d’insurmontable, du moment que l’on s’y est préparés. Découvrez au sein de cet article 7 conseils pratiques et faciles à appliquer afin de vous aider à maintenir un mode de vie sain et équilibré lorsque vous voyagez et êtes loin de votre domicile.

voyager en bonne santé

1- Faites de l’exercice

Il n’est pas forcément simple de rester actif lorsque l’on voyage, d’autant plus que tout déplacement implique généralement de passer une longue période de temps assis, que ce soit en voiture, en avion, ou en train. Il est néanmoins tout à fait essentiel de maintenir des périodes d’exercice dans votre routine quotidienne : en effet, l’activité physique stimule le système immunitaire, libère des endorphines, et maintient votre cerveau alerte.

Voici quelques astuces simples et faciles à mettre en place pour faire du sport en voyage :

- Aller à la salle de sport de l’hôtel : La plupart des hôtels, particulièrement ceux qui sont réservés pour des voyages d’affaires, en possèdent une. Efforcez-vous d’aller y faire un tour le matin avant votre petit déjeuner, ou bien le soir avant de ressortir dîner : même si vous ne pouvez y consacrer que 20 minutes, cela fera toute la différence.

- Marcher autant que possible : Lorsque c’est possible, évitez de prendre un taxi ou les transports en commun et déplacez-vous à pieds.

- Effectuer des exercices de musculation : Afin de stimuler vos muscles lorsque vous passez beaucoup de temps assis, il est très utile d’effectuer de petits exercices de musculation, telles que la position de la chaise.

2- Lavez-vous les mains

Lorsque l’on voyage en période hivernale, l’un des challenges essentiels est de réussir à se protéger des virus et des microbes traînant un peu partout, afin d’éviter d’attraper un rhume ou la grippe. C’est particulièrement délicat lorsque l’on prend l’avion, qui est un environnement clos dans lequel toute personne toussant et éternuant peut potentiellement contaminer les autres.

L’une des meilleures manières de s’en protéger est de se laver fréquemment les mains et d’avoir toujours sur soi un gel pour les mains sans savon. Cela peut faire une réelle différence sur votre résistance aux microbes.

3- Soignez votre alimentation

Manger correctement lorsque l’on voyage est rarement simple, particulièrement lorsque l’on loge dans des hôtels et que l’on ne dispose que de peu de temps pour cuisiner. Il existe néanmoins quelques astuces qui pourront vous faciliter la tâche :

- Apporter des en-cas : Emmener avec vous une boîte hermétique comprenant des collations saines telles que de la viande de bœuf séchée, des noix de macadamia, des baies, des olives et du chocolat noir, et faites-le plein dans un magasin local lorsque votre stock est épuisé.

- Manger un repas consistant avant le départ : Faites en sorte de bien manger avant votre dépar, avec par exemple un petit-déjeuner plein de bonnes protéines si vous partez le matin. Cela vous évitera de craquer sur du fast food à l’aéroport.

- Ne pas avoir pas peur de jeûner : Si aucune option saine n’est disponible, sauter un repas peut être bénéfique. Le jeûne de manière globale est une pratique qui était beaucoup pratiquée par nos ancêtres à l’époque paléolithique, et les périodes de voyage sont un bon moment pour s’y essayer.

- Planifier à l’avance : Essayez de choisir des hôtels disposant au moins d’une kitchenette, ce qui vous permettra de préparer votre thé et de petites collations, à défaut de repas complets. Vous pouvez aussi essayer de choisir votre hôtel en fonction de son menu ou des restaurants situés à proximité.

4- Méditez

La méditation est une excellente façon de réduire le stress, d’aiguiser votre esprit, et d’augmenter votre conscience. Pourquoi ne pas profiter du temps passé dans les transports pour vous relaxer tout en méditant ?

5- Reposez-vous et dormez suffisamment

De la même manière que l’activité physique est essentielle lors d’un voyage, il est primordial de dormir suffisamment et de vous ménager des plages de repos. Voyager étant une activité intrinsèquement stressante, il peut être difficile de réussir à prendre du temps pour soi. Pour y parvenir, une bonne méthode est de ne pas se programmer une série de rendez-vous à la suite, mais au programme de garder des plages vides au sein de journée, libres de tout engagement. Ces moments deviennent ainsi de véritables pauses au sein de votre journée.

Au niveau du sommeil, l’objectif est de dormir au moins sept à huit heures chaque nuit, ce qui est également recommandé lorsque vous êtes chez vous.

6- Obtenez votre TSA Pre-Check

Le TSA Pre-Check vous permet de prendre l’avion aussi facilement qu’avant le 11 Septembre. Une fois enregistrés, vous obtenez ainsi une « identifiant de voyageur fréquent », que vous fournissez à la compagnie aérienne lors de l’achat de votre billet. Vous pouvez ensuite passer la sécurité des aéroports via un accès spécial TSA, qui est la plupart du temps vide d’autres voyageurs, et ne pas avoir à enlever chaussures et ceinture, ou encore ne pas avoir besoin de retirer vos liquides ou votre ordinateur de vos bagages. C’est ainsi un gain de temps précieux, et une source de stress en moins.

7- Soyez flexible et adaptable

Avouons-le, les choses ne se passent pas toujours comme on le voudrait lorsque l’on voyage : retards ou annulations de vols, confusions dans les réservations d’hôtels, mauvaises expériences alimentaires…la liste des imprévus et désagréments potentiels est longue ! Néanmoins, plutôt que de s’énerver contre ces évènements hors de contrôle, pourquoi ne pas mettre à profit ces plages de temps libres supplémentaires pour répondre à vos emails en retard ou bien passer ces coups de fil en attente ?

Enfin, ne tentez pas d’être perfectionniste à tout prix et n’oubliez pas la règle des 80 / 20 : il est préférable d’effectuer 15 minutes de sport que rien du tout, ou de manger une salade au poulet si vous êtes affamés plutôt que d’attendre de trouver la nourriture exacte que vous souhaitiez consommer.

Voilà pour ces 7 conseils afin de maintenir un mode de vie sain en voyage ! Qu’en pensez-vous ? Avez-vous d’autres conseils à partager au sein des commentaires ?

Les origines de l’allergie, de l’asthme et de l’eczéma

Ca y est, le Printemps est bel et bien là, les arbres ont retrouvé leur feuillage, il y a des fleurs à tous les coins de rues et les oiseaux chantent ! Oui, mais qui dit Printemps dit aussi retour des allergies et du fameux rhume des foins ! Si vous faites partie des nombreux individus souffrant du rhume des foins et étant à la recherche d’un traitement efficace, alors cet article devrait vous intéresser ! De la même manière, si vous souffrez d’asthme ou d’eczéma, vous devriez trouver des réponses à certaines de vos questions ici. En effet, les allergies, l’asthme et l’eczéma sont étroitement liés, et bien des patients souffrant de l’un de ces symptômes est également atteint par les 2 autres. L’objectif de cet article est ainsi d’en expliquer les origines, et en quoi ces affections sont avant tout un problème d’équilibrage du système immunitaire. Préparez-vous à ressortir vos cours de biologie et d’immunologie !

rhume des foins

Le fonctionnement du système immunitaire

Le système immunitaire un complexe, qui est en fait une collection intégrée de cellules et de produits chimiques protégeant contre la maladie. La fonction principale du système immunitaire est de reconnaître la différence entre les cellules normales, et envahisseurs. Le système immunitaire doit ensuite protéger ces cellules normales, et s’assurer d’effectuer le travail nécessaire pour éliminer les envahisseurs, qui peuvent comprendre des virus, des bactéries, des parasites, ou même des cellules cancéreuses. Le corps humain dispose d’un système incroyablement complexe de défense, et utilise plusieurs mécanismes pour ne pas laisser entrer les envahisseurs.

L’un de ces mécanismes est appelé le système immunitaire adaptatif. Ce système immunitaire adaptatif est constitué de globules blancs spécifiques, qui sont les cellules B et cellules T, et que l’on appelle souvent les lymphocytes. Ces cellules B produisent des anticorps contre les envahisseurs étrangers, afin que le système immunitaire puisse «se souvenir» de l'agent pathogène et l'éliminer rapidement à l'avenir. De leur côté, les cellules T sont responsables, soit de tuer activement l’agent pathogène (cellules T tueuses), soit d'aider à l’éliminer (cellules T auxiliaires).

Ces cellules T activent et régulent le système immunitaire en créant des cytokines, qui sont des signaux chimiques indiquant aux autres cellules du système immunitaire ce qu'il faut faire. Parmi tous les types de cellules de l'organisme, les cellules T auxiliaires sont considérées comme étant les plus grands producteurs de ces cytokines. Il existe deux principaux types de cellules T auxiliaires : les cellules Th1 et Th2.

Les cellules Th1 travaillent à éliminer les envahisseurs qui apparaissent à l'intérieur de nos cellules (virus et certaines bactéries intracellulaires). Quant aux cellules Th2, elles cherchent à détruire les agents pathogènes se trouvant en dehors de nos cellules (bactéries et parasites). Les cellules Th1 et Th2 créent ainsi chacune différentes cytokines, qui déclenchent des effets différents dans le corps.

L’importance des cellules Th1 et Th2

Un système immunitaire sain est en mesure de «choisir» quels types de cellules doit être produit, et peut ainsi facilement basculer entre les réponses de type Th1 et les réponses de type Th2. En revanche, un système immunitaire fonctionnant mal peut se retrouvant «bloqué» dans l’une de ces réponses, ce qui conduit alors à une production excessive d'un seul type de cytokines.

La majorité des individus vivant dans les pays développés d’Occident se trouve "coincé" dans une réponse Th2. Ceci est dû au fait que nos corps ne sont pas exposés à autant de parasites et de bactéries que dans le passé (grâce au désinfectant, aux toilettes, et des systèmes d'assainissement de l'eau). Un système immunitaire n’ayant pas d’envahisseur à combattre va ainsi s’à attaquer tout ce qu'il peut : pollen, particules de nourriture, poussière, pellicules, etc… Lorsque la réponse Th2 est activée, elle active les éosinophiles et les réactions de type IgE, qui conduit à des symptômes que nous reconnaissons comme des allergies. Pour certains individus, cela peut devenir sévère, conduisant à l’asthme, l'eczéma et des réactions anaphylactiques.

Une grande partie de l'équilibre de la réponse Th1/Th2 se produit au stade d’embryon durant la grossesse, puis durant la petite enfance. Une fois que le système immunitaire se retrouve "bloqué" dans une configuration anormale, il est beaucoup plus difficile de le corriger. C'est pourquoi les traitements visant à équilibrer le rapport Th1/Th2 peuvent prendre beaucoup de temps pour donner des résultats, et nécessitent d’être patients.

Comment équilibrer son système immunitaire ?

Il existe différentes stratégies de naturopathie pour équilibrer un système immunitaire «malsain» :

Probiotiques et prébiotiques Les probiotiques font référence aux bactéries bénéfiques qui résident normalement dans les intestins humains en bonne santé. Les prébiotiques désignent les types d'aliments favorisant la croissance de ces bactéries saines. Il a été prouvé que les bactéries probiotiques modifient la production de cytokines de type Th2 à la fois chez les individus sains et les individus allergiques. Il apparaît également que les probiotiques stimulent le système immunitaire de l'intestin.

Huile de poisson L’huile de poisson bloque de manière irréversible les cytokines enflammées en se liant de manière aux enzymes du système immunitaire. Le fait que cela soit irréversible est positif ! Cela signifie en effet que lorsque le corps a besoin d'une réponse immunitaire appropriée, il est en mesure d’en obtenir une. Attention cependant aux produits achetés : pour l'huile de poisson, il est absolument essentiel d’opter pour un produit de haute qualité, sous peine qu’ils soient contaminés par le mercure: mieux vaut donc vérifier auprès de votre naturopathe lors du choix de vos produits.

Vitamine A et vitamine D La vitamine A, en combinaison avec des quantités appropriées de vitamine D, semble être en mesure de désactiver les réponses immunitaires inflammatoires. La combinaison de ces 2 vitamines peut permettre la transformation de cellules T auxiliaires immatures en leur version anti-inflammatoire appelées cellules T régulatrices. Cela peut être utile aux patients ayant soit des réponses Th2 en excès, soit des réponses Th1 en excès. Cependant, il est essentiel de noter que la vitamine A comme la vitamine D sont des molécules stéroïdes, pouvant être toxiques à des niveaux élevés. Il est donc essentiel de consulter un naturopathe avant de consommer l’une de ces vitamines à des niveaux supérieurs à l’apport quotidien recommandé.

Herbes et champignons Il existe plus de 300 herbes et plantes, et une grande partie d’entre elles ont des effets intéressants sur le système immunitaire et l’inflammation. Il serait trop long de toutes les évoquer en détails, cela fera l’affaire d’un nouvel article ! Enfin, il existe de nombreuses autres recommandations pour booster votre système immunitaire : prenez-rendez avec un naturopathe avec d’obtenir des astuces personnalisés et adaptées à votre situation.

Pour finir et comme d’habitude, nous attendons vos remarques, conseils et témoignages dans les commentaires !

 

Dominique Abran ND.A.

 

Références :

Ghadimi D, et al. “Effects of probiotic bacteria and their genomic DNA on TH1/TH2-cytokine production by peripheral blood mononuclear cells (PBMCs) of healthy and allergic subjects. Immunobiology. 2008;213(8):677-92. Abrahamsson TR et al, A Th1/Th2-associated chemokine imbalance during infancy in children developing eczema, wheeze and sensitization. Clin Exp Allergy. 2011 Dec;41(12):1729-39. doi: 10.1111/j.1365-2222.2011.03827.x. Epub 2011 Aug 1.

ÊTES VOUS TANNÉS DES “SHAKES” DE PROTÉINES?

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ESSAYEZ LA CRÈME GLACÉE PROTÉINÉE !

Voici pour faire changement une recette gâterie :

  • Une boite de conserve de lait de coco entière (rappel: c’est du bon gras ;) )
  • 1/2 pouce de racine de gingembre frais
  • 1/2 tasse de coconut râpé bio non-sucré (c’est riche en fibres!)
  • 1 c. à soupe de sirop d’érable (c’est ok un peu de glucides rapides après un entrainement!
  • 1/2 banane très mûr, congelée
  • Une ”scoop” et 1/2, donc environ 45 g de protéines de petit lait selon la compagnie (whey) ou plus au besoin ...
  • 2/3 tasse de glace

Passez le tout au mélangeur et mettre le tout au congélateur un petit moment. Si trop dur, laissez reposer avant de servir.

Servir des graines de chia en déco (facultatif). Enjoy!

Marie-Soleil Noreau, ND.A, La Naturopathe Moderne

Salade repas ensoleillée

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Le soleil est de retour, c’est le temps des salades repas ensoleillées !

Faire revenir une échalote française émincée avec ½ tasse de canneberges séchées pendant 3 à 4 minutes - Une boîte de pois chiches rincés et égouttés - ½ t. de quinoa cuit et froid - 1 avocat coupé en cubes - un petit zucchini coupé en cubes - 2/3 t. de tomates cerises coupées en deux - Carottes râpées - Coriandre fraîche hachée - Huile d’olive -  jus d'une lime - jus d'un ½ citron - Poivre

Bon appétit!

Marie-Soleil Noreau, ND.A, La Naturopathe Moderne

Délicieux ragoût de boeuf

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Place à une recette de boeuf aujourd’hui sur MaNaturopathe.com ! Le bœuf est une excellente source de protéines, de minéraux, de matières grasses et de vitamines, et peut ainsi être un aliment très utile aux personnes qui en sont déficientes. En revanche, il est essentiel de choisir sa viande de bœuf avec soin et d’opter de préférence pour des bœufs nourris localement à l’herbe, qui seront alors moins riches en graisses saturées et contiendront davantage d’oméga 3, d’acide linoléique conjugué, et de la vitamine E. A l’inverse, il convient d’éviter autant que possible les bœufs élevés au maïs, ceux-ci étant souvent nourris avec du maïs génétiquement modifié et des hormones.

ragout-boeuf

Passons maintenant à notre recette ! Ce ragoût est extrêmement facile à préparer, puisqu’il suffit simplement de placer tous les ingrédients au sein de la casserole et de les laisser tranquillement mijoter.

Ingrédients pour quatre personnes

1 oignon moyen coupé en dés 3 à 4 grosses carottes coupées en rondelles ½ livre de champignons, coupés en quartiers 1 livre de viande de bœuf nourri à l’herbe ½ tasse d'eau ¼ tasse de vin rouge ¼ tasse de purée de tomates ou de la sauce 2 cuillères à soupe de poudre de marante 1,5 cuillère à café de sel de mer ½ cuillère à café de poivre noir

Préparation

Placer l'oignon , les carottes , les champignons et la viande dans une mijoteuse. Dans un petit bol, mélanger ensemble l'eau, le vin rouge, la purée de tomate, et le poudre de marante. Verser le tout dans la mijoteuse. Ajouter le sel et le poivre. Mélanger tous les ingrédients ensemble.

A ce stade, il n'y aura pas assez de liquide pour recouvrir les ingrédients : c'est tout à fait normal alors ne soyez pas tenté d'ajouter davantage de liquide.

Cuire ensuite à feu vif durant 4 heures, ou bien à feu doux pendant 8 heures.

C’est prêt ! Savourez-bien ce délicieux ragoût et n’hésitez pas à nous en donner des nouvelles au sein des commentaires.

Pourquoi le stress fait engraisser ?

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  Saviez-vous que la saine gestion du poids passe également par la gestion de votre stress ? Image

 Dans notre style de vie nord-américain où tout va si rapidement, c’est parfois difficile de ralentir – voir même    souvent difficile de juste réaliser à quel point nous somme stressés !

 Saviez-vous que le stress peut vous faire engraisser ? Particulièrement au tour de la taille !  

ImageOui l’exercice, les techniques de  respirations,  le yoga et la méditation peuvent être utiles, mais encore une fois est-ce assez quand on ne s’arrête pas pour les faire suffisamment ? Saviez-vous que des suppléments naturels de qualité sécuritaire  peuvent vous aider dans cette voie? 

Le stress augmente une hormone produite par vos glandes surrénales nommée le cortisol.  Ce dernier possède des récepteurs au niveau de votre abdomen : il augmente les réserves de gras sur le ventre lors de périodes de stress élevé. De plus, quand cette hausse de stress devient chronique, elle augmente vos risques de :

  • Diabète de type II et obésité
  • Insomnie
  • Inflammation
  • Dépression et épuisement professionnel

Diminuer le stress est maintenant considéré comme un facteur clé dans la réussite vers un objectif de poids santé!  Le stress est parfois même considéré plus important que la nourriture elle-même car il influence nos choix d’aliments de façon négative en augmentant nos envies de nourriture qui nous semble réconfortante: chocolat, croustilles et autres types de « fast-food »

Le cortisol réduit la production de la dopamine, un neurotransmetteur impliqué dans l’appétit, spécifiquement dans le cas des fringales d’aliments gras comme le fromage, les noix, les croustilles, ainsi que l’alcool.

Un taux de dopamine bas est associé à  des comportements  de dépendance tels l’alcoolisme, les troubles de jeu, le magasinage compulsif et nous rend vulnérable vis-à-vis les aliments « réconfortants ».

Dans un état métabolique sous stress (votre niveau de cortisol étant à ce moment élevé), 80 à 90% des aliments que vous consommez seront utilisés comme réserves de gras.

Aujourd’hui, je vous présente une partie de la solution :

  • Des  suppléments efficaces, simples à utiliser et cliniquement prouvés chez l'humain!
  • Un de ces produits a été  développé par une docteure en naturopathie d’Ontario ayant fait études en neurobiologie et spécialisée en gestions du poids :

Le Sereniten Plus est un produit possédant des caractéristiques très intéressantes :

  • Ne contient que 3 ingrédients ;
  • Effet calmant « zen » sans somnolence;
  • Diminue le cortisol, son hormone de libération et régularise les hormones responsables de l’appétit.

Un premier ingrédient clé est un décapeptide bioactif dérivé du lait, breveté sous le nom Lactium™. Ce produit :

  • Se lie précisément aux récepteurs GABA ; pas d’allergie au lait possible car molécule fractionnée de la caséine (non –entière)
  • Rétablit la boucle de rétroaction de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien en augmentant la sensibilité de l’hypothalamus au cortisol (en d’autres mots, il fait une « REMISE À NIVEAU ») ;
  • Démontre une haute efficacité sans les effets secondaires de somnolence, de perte de mémoire, de tolérance ou d’accoutumance;
  • Est estimé environ 10 fois plus actif qu’un médicament anxiolytique de type « diazépam».  

Une autre étude sur 42 sujets masculins a démontré des changements significatifs au niveau du cortisol sérique (diminution de 21% contrairement à 3 % dans le groupe placebo)

Le deuxième ingrédient clé est la L-théanine. C’est un acide aminé extrait du thé vert sans caféine.  Il traverse la barrière sang-cerveau pour augmenter les ondes alpha aux effets calmants.

Le dernier ingrédient est la vitamine D. C’est une pro-hormone impliquée dans la régulation de la dopamine, le métabolisme et l’humeur.

En clinique j’ai beaucoup de clients qui apprécient le Sereniten Plus pour réduire leurs fringales, leur anxiété et même l’insomnie!

Parfois le niveau de stress et l’état de la personne nécessitent plus qu’un produit. Par exemple, le magnésium est impliqué dans la régulation du cortisol et aussi au niveau de la production et recyclage des neurotransmetteurs. C’est une carence très commune car même si on mange bien et varié, les sols sont de plus en plus pauvres. Ceci est causé par l’agriculture exhaustive qui ne redonne pas suffisamment de nutriments dans les terres agricoles. De plus, le magnésium favorise un meilleur sommeil ce qui contribue à augmenter l’hormone de croissance (GH), ce qui stimule votre métabolisme et production de masse maigre (muscles). Il existe plusieurs types de magnésium, le glycinate et citrate étant les plus intéressants.  Cependant, le citrate peu ramollir les selles à haute dose. Informez-vous à votre naturopathe pour choisir la meilleure forme et dosage pour votre situation.

Dans certain cas, il faudra travailler de façon plus globale et encore plus détaillée car la gestion des hormones du stress ne vient pas juste de surrénales en santé, des pensées positives ou de notre mode de vie… Notre foie est également impliqué car il détoxifie et produit plusieurs substances reliées à la gestion de nos neurotransmetteurs et hormones du stress. Ceci se nomme le cycle de méthylation  Par exemple, certaines personnes nées avec des faiblesses génétiques, ne peuvent pas bien convertir l'acide folique (vitamine B9) en forme active. Cette vitamine est cruciale pour l’équilibre émotionnelle (stress, anxiété, dépression, hormonale (SPM) ) ainsi que la santé cardiovasculaire. D’autres exemples pourraient être les diètes restrictives, avec des gens qui ne mangent pas de jaune d’œufs (voir notre article les 8 Mythes alimentaires), la mauvaise flore intestinale, ou les femmes prenant les contraceptifs oraux. Ces trois exemples peuvent  causer des carences  liées au système nerveux et gestion du stress (B6 avec la contraception orale).  Plusieurs carences ou faiblesses fonctionnelles d’un organe/ou organes peuvent inhiber l’équilibre dans votre corps et vous empêcher de bien gérer votre stress malgré les meilleures volontés du monde.

En conclusion, de nombreux produits existent sur le marché pour diminuer votre cortisol : il s’agit surtout d’être bien renseigné et bien suivi pour obtenir le produit fait sur mesure pour vous.  La gestion de votre cortisol est clairement démontrée comme un élément crucial pour gagner la bataille contre un tour de taille trop élevé.

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Pour plus de renseignements ou si vous prenez des médicaments, veuillez consulter un professionnel de la santé qui connait suppléments alimentaires  pour faire des choix sécuritaires et SURTOUT personnalisés à VOS besoins!  t bien les 

Nous sommes disponible en consultation privée ou par vidéo- conférence pour vous aider dans vos démarches vers votre bien-être naturellement.  Visitez notre page d’accueil pour réserver un rendez-vous dès aujourd’hui ! D’ici là, bonne gestion du stress !   

Marie-Soleil Noreau, ND.A

Références:

Effects of a tryptic hydrolysate from bovine milk alphas1 casein on hemodynamic responses in healthy human volunteers facing successive mental and physical stress situations. M Messaoudi et al, Eur J Nutr 2004. 

Di Pierro et al., Altern Med Rev. 2009 Jun;14(2):154-60. Greenselect Phytosome as an adjunct to a low-calorie diet for treatment of obesity.

http://mthfr.net/

http://drhyman.com/blog/2012/07/05/the-secret-ingredient-to-stubborn-weight-loss/

 

 

Sauté asiatique au basilic thaï et aux arachides

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Poulet et légumes asiatiques au basilic thaï, sauce aux arachides

• Deux poitrines de poulet coupées en petits cubes • Fécule de maïs sans OGM ou de tapioca (pour enrober le poulet) • 1 c. à soupe de sauce soya • 1 c. à soupe de sauce aux huîtres sans GMS • 1 ½ c. à soupe de beurre d’arachides (non hydrogéné !) • 3/4 t. de bouillon de poulet ou d’eau • 2 c. à thé de sauce de poisson (nuoc-mâm) • 1 c. à soupe de sucre ou de miel • 1 c. à soupe d’huile d’olive ou d’huile de coco • 1 à 2 gousses d’ail écrasées • ½ piment fort, épépiné et coupé en petits cubes (facultatif) • Une pincée de cayenne (facultatif) • ½ à 1 oignon rouge haché grossièrement • ½ poivron rouge coupé en dés • 1 grosse poignée de pois mange-tout • 1 petite aubergine coupée en dés • 180 ml de champignons shiitake, enoki et/ou pleurotes tranchés • 7 à 12 bébés bok choys coupés en 2 et blanchis 1 minute au préalable • 12 à 20 feuilles de basilic thaï haché

Le truc pour avoir du poulet tendre comme au resto et pour avoir une sauce de la bonne consistance, c’est d’enrober le poulet dans de la fécule de maïs ou de tapioca sans OGM et de le faire saisir pendant 2 minutes dans l’eau bouillante. Égoutter le poulet, puis le cuire avec les oignons et l’ail. Incorporer le restant des ingrédients (sauf les légumes) lorsque les oignons sont à demi-cuits. Ajouter les légumes pour les 5 à 7 dernières minutes de cuisson, selon la consistance voulue (les aubergines prennent plus de temps à cuire ; on peut les mettre au début avec les oignons ; le bok choy déjà blanchi ne sera mis qu’a la fin, juste avant de servir). Donne 3 à 4 portions et se réchauffe bien le lendemain. Ce repas se mange très bien sans accompagnement, mais, si désiré, un peu de riz pourrait être ajouté si vous ne surveillez pas trop la consommation de glucides. Bon appétit !

Marie-Soleil Noreau, ND.A, La Naturopathe Moderne

Crumble aux myrtilles

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Vous êtes à la recherche d’une recette de dessert délicieuse mais surtout rapide à préparer ? Alors notre recette du crumble aux myrtilles devrait vous plaire ! En effet, lorsque vous manquez de temps à consacrer à la confection d’un gâteau, mais que vous souhaitez tout de même faire plaisir à votre famille et à vos amis, les crumbles sont tout indiqués. Il ne vous faudra ainsi pas plus de 15 minutes pour réaliser ce savoureux crumble, qui est également pleins de bons nutriments grâce aux myrtilles qui sont pleines d’antioxydants, de fibres, d’oligo-éléments et de vitamines, mais aussi à celles des noix contenant de bons oméga 3. crumble myrtilles

 

Ingrédients

- 2 pintes de myrtilles fraîches - le jus d’un citron - 1 tasse de poudre d’amandes ou de farine d'amande - 1/4 tasse de noix de macadamia ou de noix concassées - 1/4 tasse de beurre fondu (pouvant être remplacé par de l'huile de coco pour les personnes intolérantes aux produits laitiers) - 2 cuillères à soupe de sirop d'érable - 1/4 cuillère à café de cannelle - 2 pincées de sel de mer

Préparation

Commencer par préchauffer le four à 375F.

Placer ensuite les myrtilles dans un plat de 9 pouces sur 9 pouces de cuisson, et les recouvrir de la moitié du jus du citron.

Mélanger légèrement afin qu’elles s’en imprègnent bien.

Dans un bol, mélanger la poudre d’amande (ou bien farine d'amande) avec les noix, le beurre fondu, le reste du jus de citron, le sirop d'érable, la cannelle et enfin les pincées de sel.

Bien travailler ce mélange jusqu’à l’obtention d’une pâte sableuse.

Étendre cette pâte uniformément sur les myrtilles puis enfourner et cuire jusqu'à ce que les fruits soit bien cuits et la garniture dorée (soit un temps de cuisson d’environ 30 à 40 minutes).

C’est prêt ! Vous pouvez ensuite déguster ce crumble tiède, accompagnée de glace à la vanille pour les plus gourmands. Vous pouvez également réaliser suivre cette recette avec d’autres fruits comme les pommes, les framboises, la rhubarbe…laissez libre court à votre imagination !

Bon appétit à vous, et comme d’habitude, nous attendons impatiemment vos commentaires si vous testez cette recette ou en avez une autre à proposer !

3 conseils pour réduire son anxiété naturellement

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Nombreux sont les individus souffrant d’anxiété dans leur vie quotidienne : il s’agit d’une des affections mentales les plus communes, 18% de la population des Etats Unis en souffrant, pour un coût en soins de santé et médicaments de 42 billions de dollars. Et encore, ce chiffre ne concerne que les personnes ayant été diagnostiquées : énormément de personnes sont stressées et anxieuses de manière régulière sans pour autant prendre le temps de chercher à y remédier.

Bien des personnes utilisent les médicaments et calmants comme une solution facile et simple à leurs soucis d’anxiété. Néanmoins, ces prises de médicaments peuvent avoir des conséquences désastreuses à long terme, la dépendance aux médicaments étant un phénomène réel et véritablement dangereux.

Vous êtes à la recherche de remèdes naturels pour vos soucis de stress et d’angoisse ? Il existe des méthodes non médicamenteuses pour se sentir plus détendu et moins anxieux dans sa vie quotidienne. Une consultation avec Manaturopathe vous permettra d’obtenir des conseils personnalisés et adaptés à votre cas personnel. Nous vous proposons également au sein de cet article 3 conseils généraux et entièrement naturels qui devraient vous aider à réduire votre niveau de stress quotidien.

1- Libérer votre régime alimentaire

La majorité des personnes souhaitant perdre du poids ou reprendre en main leur alimentation suivent un régime restrictif, et ont souvent la sensation que  le moindre écart ou le moindre manquement à la règle aura des conséquences dramatiques. Ce n’est bien évidemment pas le cas, il n’est pas nécessaire d’être extrêmement strict avec son mode d’alimentation pour être en bonne santé, et ces excès de zèle ont souvent des résultats davantage négatifs que positifs.

En premier lieu, repensez la quantité de glucides que vous ingérez. Certaines personnes sont persuadées qu’un régime très pauvre en glucides est adapté pour tout le monde, mais on constate en fait que ce n’est pas toujours une bonne solution, particulièrement pour les individus souffrant de troubles de l’anxiété.

Si c’est votre cas, que vous avez tendance à être stressé et anxieux, et que vous suivez à l’heure actuelle un régime pauvre en glucides, il peut être intéressant d’augmenter progressivement la part de glucides dans votre alimentation, jusqu’à 20-30%, et d’en observer les résultats.

De manière plus globale, il est primordial de ne pas laisser les dogmes nutritionnels dicter votre mode d’alimentation. Si vous vous sentez mal dans votre peau et stressé en suivant un régime pauvre en glucides, vous devriez définitivement expérimenter un changement dans votre régime et y introduire davantage de glucides. De la même manière, il est globalement recommandé de privilégier les protéines au sein de son alimentation, néanmoins il a été prouvé qu’une consommation de protéines trop importante pouvait augmenter l’anxiété. Il est donc préférable de ne pas ingérer plus d’1 gramme de protéines par kilo de poids de corps par jour si vous avez tendance à angoisser facilement.

Enfin, il est essentiel de s’interroger sur le niveau de restriction de votre régime alimentaire actuel. Vous êtes-vous imposés des restrictions spécifiques sans pour autant avoir effectué les tests d’allergie y étant associés ? Par exemple, évitez-vous tout produit laitier alors que vous n’avez jamais eu de problèmes avec eux dans le passé ? Si c’est le cas, vous devriez envisager la possibilité que ce régime extrêmement restrictif vous fait plus de mal que de bien.

2- Diminuer le café

On le sait, consommer moins de caféine peut se révéler extrêmement difficile lorsqu’on est habitués à en boire 3 ou 4 tasses par jour, et que l’on n’envisage pas de s’en passer.  Il a d’ailleurs été prouvé qu’une cessation complète des apports de caféine chez un grand consommateur de café pouvait provoquer de réels symptômes de manque, de la même manière que chez un consommateur de drogues.

Il n’est donc clairement pas souhaitable de stopper complétement toute consommation de caféine. Néanmoins, diminuer votre consommation de moitié, en passant par exemple de 6 tasses à 3 tasses par jour, est plus facilement réalisable et risque d’avoir une réelle incidence sur votre niveau d’anxiété. Vous pouvez remplacer une partie de ces tasses de café par du café décaféiné ou encore du thé vert. En effet, la caféine est reconnue comme un stimulant anxiogène puissant, ayant la capacité d’envoyer de forts signaux à votre système nerveux et favorisant crises de panique et d’angoisse.

3- Tester les suppléments alimentaires de qualité

Enfin, si vous avez d’ores et déjà effectué des ajustements sur votre régime alimentaire et diminué votre apport quotidien de caféine sans observer de réelles améliorations en ce qui concerne votre niveau d’anxiété, il peut être utile de tester la prise de suppléments alimentaires de qualité.

L’idéal pour faire votre choix reste de vous faire aider par votre naturopathe, qui pourra alors baser ses conseils sur sa connaissance de votre situation et de votre bilan de santé.

Nous pouvons néanmoins vous donner dans cette section quelques conseils généraux sur les meilleurs complétements alimentaires pour lutter contre l’anxiété. Les herbes les plus connues pour avoir un effet relaxant sont ainsi le Pavot de Californie, le houblon, la verveine, la camomille, la mélisse, la valériane, la Rhodiola, la lavande et la passiflore, comme le montrent ces différentes études. Ces herbes sont généralement disponibles sous forme de suppléments, d’infusions ou encore de mélanges de tisane.

Certains compléments alimentaires sont constitués d’un alliage de ces herbes, et peuvent être particulièrement utiles pour toutes les personnes à la recherche d’une solution naturelle pour mettre à leurs soucis d’anxiété sans prendre de médicaments.

Enfin, la prise de suppléments nutritionnels peut également être utile. C’est le cas de la théanine, un acide aminé que l’on trouve dans le thé et connu pour son effet anxiolytique, ou du magnésium, dont les études ont prouvés qu’une déficience pouvait conduire à une augmentation de l’anxiété.

Maintenant,  à vous de jouer ! Que pensez-vous de ces trois conseils pour diminuer l’anxiété ? En avez-vous implémente certains dans votre vie quotidienne ? Quels résultats avez-vous pu observer ? Auriez-vous d’autres conseils et astuces anti-stress à partager ? Si c’est le cas, n’hésitez pas à les partager dans les commentaires !

Enfin, n’oubliez pas que la meilleure manière de faire souffler un réel vent de changement sur votre existence et d’améliorer votre santé globale est de prendre rendez-vous avec un naturopathe, afin de pouvoir réaliser un bilan complet et personnalisé, et d’apporter des solutions en adéquation avec votre mode de vie.

De l'importance de dormir suffisamment

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De nos jours et au sein de nos sociétés occidentales, l’insomnie est un problème majeur, touchant de plus en plus d’individus. On considère d’ailleurs l’insomnie comme le problème de santé numéro 1 aux Etats-Unis. Un tiers des américains déclarent ainsi avoir du mal à s’endormir chaque nuit,  51% des adultes disent avoir des problèmes de sommeil au moins quelques nuits par semaine  et enfin, 43 % des répondants déclarent que la somnolence diurne interfère avec leurs activités normales de la journée.

De plus, le souci ne va pas en s’améliorant, bien au contraire : le nombre d’adultes âgés de 20 à 44 ans utilisant des somnifères a doublé entre 2000 et 2004 et le nombre d’ordonnances pour des somnifères ont dépassé les 56 millions en 2008, avec une progression de 54% par rapport à 2004 et plus de 5 billions de dollars de vente en 2010.

Ce phénomène n’est néanmoins pas surprenant puisque nous vivons au sein d’une société dans laquelle la productivité a été érigée au rang de valeur culte, et dans laquelle détente et relaxation sont quasiment méprisées.  Nous ne savons plus nous reposer : pour bien des individus, se détendre revient à regarder la télé ou bien à surfer sur le net le soir en rentrant du boulot, alors que ce sont deux activités qui sont tout sauf reposantes pour notre cerveau.

L’importance du sommeil Il est tout simplement impossible d’être en bonne santé sans dormir suffisamment. En effet, le sommeil est absolument essentiel pour l’entretien de base et la réparation des systèmes neurologique, immunitaire, digestif, endocrinien et enfin musculaire.

Ne pas dormir assez nous rend plus sensibles aux infections circulant autour de nous : en effet, la présence de l’hormone mélatonine, qui contribue à augmenter nos fonctions immunitaires, augmente naturellement après le coucher du soleil et durant la nuit. C’est pourquoi nous sommes plus susceptibles d’attraper un rhume ou la grippe après avoir mal dormi plusieurs nuits d’affilée.

Une bonne nuit complète de sommeil a également la faculté d’améliorer la mémoire et la clarté mentale, d’améliorer les performances sportives, de booster l’humeur et le niveau d’énergie, et enfin d’augmenter la tolérance au stress.

Enfin, le sommeil est tellement important pour notre organisme que ne pas dormir suffisamment peut potentiellement nous être fatal : en effet, les études ont montré que des rats de laboratoire auxquels on refusait la possibilité de se reposer meurent généralement en deux à trois semaines.

Les effets désastreux du manque de sommeil Comme nous venons de le voir, les effets d’un manque de sommeil complet peuvent conduire à la mort. Cependant, des conséquences négatives apparaissent bien avant : ainsi, il a été prouvé que dormir moins de 6 heures par jour augmentait le risque de diabète de type 2, mais aussi le risque de maladies cardio-vasculaires, comme le montre cette recherche.

De récentes études ont également montré que le manque de sommeil augmentait les risques d’obésité. En effet, l’appétit est plus important lorsqu’on ne dort pas suffisamment, et le corps a également tendance à davantage stocker et à être plus sensibles à l’insuline.

Le manque de sommeil favorise également la dépression et l’anxiété, et réduit nos capacités à gérer les situations stressantes et à modérer nos émotions, comme le montre cette recherche.

Enfin, ne pas dormir suffisamment affaiblit également les défenses de notre système immunitaire face à la maladie, et impacte à la fois notre mémoire à court terme et notre mémoire à long terme.

Comment mieux dormir ? Nous venons de le voir, dormir suffisamment est absolument essentiel à une bonne santé physique et mentale. Vous faites partie des nombreux individus souffrant d’insomnie et ne savez plus quoi faire pour retrouver un sommeil de qualité ? Vous ne tenez pas à rentrer dans l’engrenage sans fin des somnifères pouvant provoquer dépendance, perte de mémoire, vertiges, constipation et bien d’autres effets secondaires indésirables ?

Pas de panique, il existe des solutions naturelles dont l’efficacité a été prouvée :

- Réduire son exposition à la lumière artificielle La lumière artificielle perturbe notre rythme circadien et nuit à notre sommeil. Il est ainsi conseillé d’éviter d’utiliser un ordinateur dans les deux heures précédant le coucher, d’éteindre tous les appareils numériques émettant de la lumière et de faire en sorte que la chambre à coucher soit dans le noir le plus complet. Une étude récente a ainsi montré que la lumière bleue diffusée par les radio réveils et autre appareils électroniques avait tendance à diminuer la production de mélatonine.

- Aller au lit plus tôt Il est recommandé de se coucher aussi tôt que possible, car la qualité de notre sommeil est meilleure entre 23h et 3 heures du matin. En effet, durant la première partie de la nuit, la majorité des cycles de sommeil sont des cycles de sommeil profond, durant lesquels notre corps est en mesure de se régénérer profondément. Entre trois heures et sept heures du matin, les cycles sont constitués principalement de sommeil paradoxal, qui ne permet pas à notre organisme de se régénérer.

- Dîner ni trop ni trop peu Il vaut mieux éviter d’ingérer un dîner trop lourd juste avant de se coucher, la digestion pouvant alors perturber la phase d’endormissement ainsi que le sommeil. En revanche, il n’est pas non plus recommandé d’aller au lit le ventre vide : avoir faim n’aide pas à s’endormir ! Il faut ainsi trouver le juste milieu, qui consiste idéalement en un dîner léger en début de soirée, éventuellement suivi d’une petite collation peu de temps avant de coucher, particulièrement pour les individus ayant une tendance à l’hypoglycémie.

- Tester les suppléments alimentaires Enfin, certains suppléments alimentaires peuvent également être efficaces dans le cas de troubles du sommeil. Néanmoins, leur choix dépendra de la situation personnelle de chacun, il est ainsi essentiel de consulter un naturopathe qui pourra effectuer des recommandations adaptées à votre cas personnel. On peut tout de même conseiller le magnésium, dont la plupart des individus manquent, et qui s’avère efficace dans bien des cas. La mélatonine est également un autre somnifère couramment utilisé, mais il n’est préférable de ne l’utiliser qu’en cas d’urgence ponctuelle. Il s’agit en effet d’une hormone pouvant créer une dépendance et perturber notre rythme circadien.

De votre côté, souffrez-vous de troubles du sommeil ou d’insomnie ? N’hésitez pas à partager vos témoignages et expériences au sein des commentaires !

Enfin, en cas de soucis de sommeil persistant, il est temps de songer à prendre rendez-vous avec une naturopathe qui sera en mesure de vous proposer des solutions personnalisées et adaptées à vos besoins.