Découvrez les symptômes de la ménopause et de la périménopause qui vont au-delà des bouffées de chaleur ! Dans cette vidéo, je vous dévoile les manifestations moins connues comme les troubles du sommeil, le brouillard mental, les sautes d'humeur, les douleurs articulaires et bien plus encore. Je partage également des conseils naturopathiques pour mieux vivre cette transition.
Bonjour à toutes ! Aujourd'hui, j'avais envie de vous parler des symptômes de la ménopause, mais plus particulièrement de ceux qui sont moins connus. On connaît toutes les fameuses bouffées de chaleur et les sueurs nocturnes, qui sont souvent les symptômes emblématiques de cette période et qui touchent environ 85% des femmes.
Cependant, il existe une panoplie d'autres manifestations. Ce que j'aimerais partager avec vous, ce sont des symptômes davantage liés au système nerveux et au cerveau, comme par exemple les problèmes de sommeil. On estime que les trois quarts des femmes en transition ménopausique rencontrent des difficultés, que ce soit pour s'endormir ou pour rester endormies.
Il faut savoir que nous avons des récepteurs d'œstrogènes partout dans le corps. Ainsi, lorsque nos niveaux d'œstrogènes diminuent pendant la périménopause, cela peut entraîner des symptômes dans tout l'organisme. Et il se trouve que nous avons une concentration particulièrement élevée de récepteurs d'œstrogènes dans notre cerveau.
Il n'est donc pas étonnant qu'à cette période, on observe une reconfiguration, une restructuration de notre cerveau. Cela peut se traduire par des sautes d'humeur, de l'irritabilité, de l'anxiété, et même des symptômes dépressifs. On peut également expérimenter ce qu'on appelle le "brain fog", ou brouillard mental, où l'accès à nos fonctions cognitives est plus difficile. C'est comme si on ne se reconnaissait plus. On a du mal à rester concentrée sur une longue période, on oublie des choses, on cherche nos mots, on arrive dans une pièce et on se demande pourquoi on est là.
Il y a aussi des symptômes liés au fait que l'œstrogène a une action anti-inflammatoire. Quand son niveau diminue, les femmes à cette période deviennent plus sujettes à développer des symptômes inflammatoires, comme des douleurs articulaires (notamment à l'épaule, comme des bursites, ce qui est très fréquent, ou des douleurs aux hanches).
On peut également observer des palpitations cardiaques, et j'ai même vu des cas où de l'asthme et des allergies se sont installés à cette période. De plus, on note souvent une augmentation du cholestérol et de la pression artérielle. En fait, on devient plus sujette aux maladies cardiovasculaires. Notre métabolisme change complètement : on devient plus sensible à l'insuline et au sucre, et plus susceptible de développer de la graisse viscérale. On parle d'une augmentation impressionnante : une femme avant la ménopause a environ 8% de graisse viscérale, et ce chiffre peut grimper jusqu'à 23% pendant la périménopause. Cette graisse viscérale est très inflammatoire.
Alors, concrètement, qu'est-ce que vous pouvez faire ? Premièrement, je dirais que le sommeil est vraiment une priorité. En naturopathie, on utilise beaucoup d'herbes et certains suppléments pour aider, comme la l-théanine, la passiflore ou le magnésium. N'hésitez pas à aller chercher des conseils plus personnalisés pour cela.
Une autre astuce serait de manger des fibres, et de préférence au début du repas, que ce soit des crudités ou une salade, pour apporter de la fraîcheur. Ce que ça fait, c'est que d'une part, ça nourrit votre microbiome, car ce sont beaucoup de fibres. On sait que le microbiome se transforme à la périménopause, avec une diminution de la diversité des bactéries. Plus on a une diversité microbienne, plus on est en santé. Et d'autre part, en mangeant les fibres au début du repas, on ralentit l'absorption des sucres dans le corps, ce qui va aider à stabiliser la glycémie.
Ensuite, un autre truc pourrait être de bouger après avoir mangé. Je vous invite, après un repas, à aller marcher dehors, passer le balai, ranger, monter les escaliers. Bouger va aussi aider à lutter contre les symptômes de la ménopause, notamment au niveau de la prise de graisse abdominale.
Un autre conseil : les protéines. Je vous conseille de manger environ 1 gramme de protéines par livre de poids corporel. Donc, si par exemple vous pesez 130 livres, essayez de consommer environ 130 grammes de protéines dans votre journée. Cela va aider à stabiliser votre taux de sucre, à nourrir vos cellules, à maintenir votre densité osseuse et votre masse musculaire, et donc à lutter contre la perte musculaire et la perte de densité osseuse.
J'ai plein d'autres ressources à vous partager en lien avec la périménopause. Je vous invite à entrer en lien avec moi, que ce soit en consultation privée ou en vous inscrivant à mes ateliers sur ce sujet passionnant qu'est la périménopause.